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Chapitre 3. LA COORDINATION PAR LE MARC
NOTIONS QUE LES ELEVES DOIVENT CONNAITRE ET SAVOIR UTILISER : Institution
marchande, Droit de propriété, Offre et demande, prix et quantité d’équilibre, preneur de prix, rationnement, surplus, gains à
l’échange, allocation des ressources, Pouvoir de marché, oligopole, monopole, Asymétrie d’information, externalités, biens
collectifs
VOCABULAIRE
54. Institution marchande : Pour fonctionner correctement, les marchés ont besoin d’institutions, parmi lesquelles, le droit de
propriété ou encore de la monnaie. Ces institutions incitent les agents à respecter les règles du marché et facilitent les échanges.
55. Droits de propriété : Droits de disposer librement d’un bien ou d’un service que l’on possède.
56. Offre et demande : L’offre représente la quantité de biens ou de services que des agents (vendeurs) sont prêts à échanger
(offrir, vendre) pour un prix donné. La demande représente la quantité de biens ou de services que des agents (acheteurs) sont
prêts à échanger (demander, acheter) pour un prix donné.
57. Prix d’équilibre : Prix permettant l’égalisation de l’offre et de la demande. / Quantité d’équilibre : Quantité échangée
permettant l’égalisation de l’offre et de la demande
58. Preneur de prix : Situation dans laquelle un producteur ou consommateur n’a pas d’influence sur le prix du marché. Dans une
situation concurrentielle les producteurs comme les consommateurs sont « price takers ».
59. Rationnement de l’offre ou de la demande : Situation de marché telle que pour un prix donné l’offre ou la demande ne sont
pas satisfaites. Plus précisément, si le prix fixé est supérieur au prix d’équilibre on parle de rationnement de l’offre dans la mesure
où la demande est supérieure à l’offre (l’offre est excédentaire). A l’inverse, si le prix fixé est inférieur au prix d’équilibre, l’offre
est supérieure à la demande il y a une demande excédentaire et donc c’est celle-ci qui est rationnée.
60. Surplus : Le surplus du consommateur est la différence entre le prix auquel l’acheteur est prêt à payer et le prix du marché. Le
surplus du producteur est la différence entre le prix de vente et le prix auquel le vendeur est prêt à vendre. La somme des surplus
du consommateur et du producteur forme le surplus de la collectivité et mesure les gains à l’échange.
61. Gains à l’échange : Supplément de richesse permis par la spécialisation et que les agents se répartissent entre eux.
62. Allocation des ressources : Affectation des facteurs de production.
63. Pouvoir de marché : Le pouvoir de marché d’une entreprise représente sa marge de manœuvre en matière de déterminnation
des prix de vente et des quantités mises sur le marché. / Abus de position dominante : Situation d’une entreprise qui domine le marché et
qui en profite pour imposer ses règles en termes de prix de vente ou de quantité écoulée notamment.
64. Oligopole : Situation de marché caractérisée par un petit nombre d’offreurs pour une infinité de demandeurs.
65. Monopole : Situation de marché sans concurrence au niveau de l’offre. Plus précisément les marchés monopolistiques se
caractérisent par la présence d’un seul offreur pour une infinité de demandeurs. La conséquence d’une telle situation est
généralement la hausse du prix de vente et parfois la diminution des quantités changées.
66. Asymétrie d’information : L’information est dite asymétrique lorsque l’une des parties dispose d’informations importantes
dont l’autre partie est dépourvue, qu’il s’agisse d’informations sur elle-même ou d’informations relatives au produit échangé.
67. Externalité : Un agent économique crée un effet externe lorsqu’il procure à autrui par son activité une utilité (un avantage) ou
une désutilité (un dommage) sans recevoir ou payer une compensation monétaire
68. Biens collectifs : Bien qui ont la particularité de n’être ni excuables ni rivaux. Plus précisément, on ne peut exclure de l’usage
du bien aucun agent y compris ceux qui n’en ont pas acquitle prix et l’usage du bien par un indivdu supplémentaire n’empêche
pas les autres individus d’en user aussi.
69. Concurrence parfaite : Situation de marché caractérisé par cinq propriétés : atomicité des agents, homogénéité des produits,
libre entrée et sortie des agents, transparence de l’information et mobilité des facteurs de production)
70. Concurrence monopolistique : Situation de marché les offreurs (nombreux) sont parvenus à différencier leurs produits de
telle manière à se retrouver en situation de monopole et à en tirer avantage.
71. Concentration : Processus au cours duquel la taille des unités de production s’accroît ainsi que le poids respectifs que les grandes unités
représentent dans l’économie et dans l’emploi.
72. Coopération : Stratégie d’entreprises visant à s’attendre sur des objectifs communs.
73. Barrière à l’entrée et à la sortie ; Ensemble des obstacles que rencontre une entreprise pour rentrer ou pour sortir d’un marché.
74. Différenciation : Une stratégie de différenciation consiste pour une entreprise, à modifier les caractéristiques de son produit pour le
distinguer de ceux de ses concurrents et ce afin d’aboutir à une situation de concurrence monopolistique.
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Section 1. Qu’est-ce qu’un marché ?
Introduction : Qu’est-ce que le marché ?
I. LA DIVERSITÉ DES MARCHÉS CONCRETS
A. Une multitude de marchés de biens et de services
B. Deux marchés particuliers : Le marché du travail et le marché du capital (des capitaux)
1) Le marché du travail
2) Le marché du capital (ou des capitaux)
Document 1
Quand les journaux emploient le terme de marché du capital (ou des capitaux) ils font référence aux intermédiaires
qui vendent et qui achètent des actions * et des obligations ** et aux entreprises pour lesquelles ils travaillent, à Wall Street
ou dans d’autres centres financiers.
Quand les économistes utilisent le terme de marché du capital ils font référence à un concept plus large. Ce
marché comprend toutes les institutions qui ont pour activité de lever des fonds, y compris les banques et les compagnies
d’assurance.
Les marchés du capital désignent donc les marchés où des fonds (des capitaux) sont levés, empruntés et prêtés.
D’après J. STIGLITZ, Principes d’économie moderne, De Boeck Université (Bruxelles) 2007
* Une action est un titre de propriété négociable d’une partie du capital d’une société anonyme
** Une obligation est un emprunt opéré par l’Etat ou une entreprise par émission d’un titre de créance sur le marché financier
II. LES CONDITIONS DE FONCTIONNEMENT DU MARCHÉ
1) Le droit de propriété, comme pierre angulaire du marché
Document 2 Document n°2 page 86 du manuel
Q1. Pourquoi peut-on affirmer que le droit de propriété est l’institution angulaire du marché ?
2) Les marchés nécessitent pour fonctionner également l’existence d’institutions et de conventions
III. LES LIMITES DE LÉCHANGE MARCHAND
1) Tout ne peut pas être marchand
Document 2 Document n°2 page 88 du manuel
Q1. Quels sont les arguments que l’on peut avancer pour expliquer le fait, qu’en France, les organes ne sont pas des
marchandises ?
2) … …………………………………
Document 3 Document n°3 page 89 du manuel
Q1. Quelle conclusion pouvez-vous tirer de la lecture du document ?
3
Section 2. Comment un marché concurrentiel fonctionne-t-il ?
I. DE LOFFRE ET DE LA DEMANDE INDIVIDUELLE AU PRIX DÉQUILIBRE
A. L’offre individuelle
1) La notion d’offre
2) La construction de la courbe d’offre
a) Rappels sur les caractéristiques du producteur
b) Construction de la courbe d’offre
Exercice n°1 (reprise de l’exercice du chapitre n°2)
Soit une entreprise qui produits des blousons. Sur le marché le prix des blousons est de 130 €
Quantité produite
Coût total
Cout moyen
Coût marginal
Prix de vente
Recette totale
Résultat net
0
163
130
0
- 163
1
293
293
130
130
130
- 163
2
393
196,5
100
130
260
- 133
3
483
161
90
130
390
- 93
4
568
142
85
130
520
- 48
5
650
130
82
130
650
0
6
728
121,3
78
130
780
+ 52
7
805
115
77
130
910
+ 105
8
883
110,4
78
130
1 040
+ 157
9
973
108
90
130
1 170
+ 197
10
1 073
107,3
100
130
1 300
+ 227
11
1 188
108
115
130
1 430
+ 242
12
1 318
109,8
130
130
1 560
+ 242
13
1 478
113,7
160
130
1 690
+ 212
14
1 678
119,9
200
130
1 820
+ 142
15
1 928
128,5
250
130
1 950
+ 22
16
2 248
140,5
320
130
2 080
- 168
17
2 648
155,8
400
130
2 210
- 438
B. La demande individuelle
1) La notion de demande
2) Construction de la courbe de demande
a) Rappels sur les caractéristiques du consommateur
b) Effet revenu et effet de substitution
Exercice n°1 (suite) Soit pour un consommateur donné (Y), la demande de blousons en fonction des prix
Prix
Quantité demandée
Prix
Quantité demandée
1 400
0
250
9
1 130
1
220
10
950
2
190
11
790
3
170
12
650
4
160
13
530
5
155
14
430
6
147
15
350
7
142
16
290
8
140
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Q1. Expliquez pourquoi lorsque le prix baisse les quantités demandées augmentent
Q2. Sur le graphique distribué tracez à partir d’un prix de 290 , la courbe de demande individuelle du consommateur Y
4
C. L’offre et la demande globale
1) Construction de la courbe d’offre globale
2) Construction de la courbe de demande globale
D. La détermination du prix d’équilibre
II. La rencontre des offreurs et des demandeurs sur un marché
concurrentiel
A. Les cinq hypothèses de la concurrence pure et parfaite
Document 4
On présente souvent cinq conditions pour évoquer le modèle théorique de la concurrence pure et parfaite :
L’atomicité du côté de l’offre et de la demande : cela signifie qu’il y a suffisamment d’offreurs et de demandeurs
pour qu’aucun d’eux ne puisse exercer un pouvoir de marché, c’est-à-dire parvenir à influencer le prix en modifiant les
quantités qu’il offre ou qu’il demande ; on associe souvent cette hypothèse à celle selon laquelle chaque offreur ou
demandeur est preneur de prix (price taker)
L’homogénéité du produit un marché se définit par rapport à un produit ou un service bien déterminé ;
l’homogénéité renvoie à un critère objectif, les producteurs fabriquent tous un produit présentant les mêmes caractéristiques
et à un critère subjectif, les acheteurs ne font pas de distinction en fonction d ‘une marque ou d’une qualité présumée et
arbitrent entre les produits uniquement en fonction du prix. Ils choisissent le moins chers car les produits sont parfaitement
substituables.
L’information parfaite : les offreurs et les demandeurs sont parfaitement informés des caractéristiques des produits
et des prix auxquels ils sont proposés, d’où à terme le prix unique pour chaque bien ou service.
La libre entrée : un marché est constestable si aucune barrière n’empêche quiconque d’y entrer pour concurrencer
ceux qui s’y trouvent déjà et il est facile d’en sortir.
La libre circulation des facteurs de production : Cette condition n’est en fait qu’une conséquence de la précédente.
Elle signifie que le capital et le travail doivent pouvoir se déplacer librement à la recherche des occasions les plus
rémunératrices.
D’après Dictionnaire d’Economie et de Sciences Sociales, Nathan, 2010
Q1. Après avoir lu le document 4, complétez la feuille distribuée en cours.
B. L’équilibre du marché concurrentiel
1) A court terme
2) A long terme
C. Les vertus du marché de concurrence pure et parfaite
III. Quelques questions (et des réponses !) à propos du marché
concurrentiel
A. Qui gagne et qui perd à l’échange sur un marché de type concurrentiel ?
1) Le surplus du consommateur
2) Le surplus du producteur
3) Le surplus de la collectivité
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B. Chocs d’offre ou de demande : quelles origines et quelles conséquences ?
1) Déplacement de la courbe d’offre
2) Déplacement de la courbe de demande
C. Quelles réactions de l’acheteur aux changements certaines incitations ?
1) Lorsque le prix d’un produit varie le consommateur modifie sa demande : la notion ………..
2) L’Etat peut ainsi intervenir pour influencer la demande des consommateurs
D. Quelles conséquences suite à la fixation de prix plancher ou de prix plafond ?
1) Les raisons, principes et conséquences des prix planchers et plafonds
2) Le SMIC comme prix plancher du marché du travail
Document 5
Le SMIC est le salaire minimum interprofessionnel de croissance. C’est le niveau de salaire horaire en dessous
duquel un employeur n’a pas le droit de rémunérer l’un de ses salariés. Il est « interprofessionnel » car, en théorie, il est égal
dans toutes les professions.
Le niveau du SMIC est imposé par l’Etat. Chaque année au 1er juillet jusqu’en 2009 et au 1er janvier à partir de 2010, il
est réévalué en fonction de deux critères :
- son taux d’augmentation doit être d’un niveau au moins égal au taux d’inflation afin que le pouvoir d’achat du SMIC ne
diminue pas
- son taux d’augmentation doit être au moins équivalent à la moitié de celui du pouvoir d’achat du salaire moyen, afin que
les écarts de pouvoir d’achat entre les smicards et le reste de la population se maintiennent dans une marge à peu près
constante.
De plus l’Etat peut choisir de donner un « coup de pouce » c’est-à-dire de mettre en place une augmentation supérieur à
celle qui se déduit des deux critères ci-dessus.
La fixation du SMIC représente chaque année un enjeu important au niveau de la politique des revenus, dans la mesure
la hausse de celui-ci a une incidence importante sur une part importante des revenus du travail salariés des actifs
rémunérés au-delà du SMIC.
Q1. Présentez les différentes raisons pour lesquelles l’Etat a décidé dès 1950 de fixer un prix plancher sur le marché du
travail appelé salaire minimum ?
Document 6
Si l’on considère que le travail est une marchandise comme une autre, alors on peut estimer qu’il existe un marché
du travail, qui va mettre aux prises ceux qui offrent du travail c’est-à-dire ceux qui sont à la recherche d’un emploi, et ceux
qui demandent du travail car ils en ont besoin pour produire c’est-à-dire les entreprises.
Le travail étant considéré comme une activité a priori pénible, et supposant un sacrifice de temps libre, les individus
ne vont pas accepter ce sacrifice que si la rémunération versée leur permet d’une part de satisfaire leurs besoins et d’autre
part s’ils estiment que celle-ci compense la perte de loisir. C’est pourquoi l’offre de travail des ménages est une fonction
croissante du salaire.
L’entrepreneur lui, ne va décider d’embaucher une personne supplémentaire que si elle lui coûte moins cher qu’elle
ne lui rapporte. Autrement dit, il faut que la productivité marginale du travailleur qu’elle envisage d’embaucher soit
supérieure ou égale au niveau de salaire ver(et plus largement au coût du travail). C’est pourquoi la demande de travail
est une fonction décroissante du salaire réel.
D’après R. CHARTOIRE et S. LOISEAU, L’économie, éd. Nathan, coll. « Repères pratiques », 2010
Q1. Après avoir lu le document 5, complétez la feuille distribuée en cours.
3) Le plafonnement du prix des loyers
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