Thème 3 : Marché concurrentiel versus concurrence imparfaite

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Thème 3 : Marché concurrentiel versus concurrence
imparfaite
Chapitre 1 : Comment fonctionne un marché concurrentiel
Marché d’un bien (produit, service, facteur)
Le marché d’un bien est la rencontre d’un ensemble d’offre et de demande pour un bien qui se
rencontrent sur la base d’un prix. La vraie question que l’on se pose est celle du prix, qui le
choisit ? Il existe différents formes de marché concurrentiel, aucune entreprise n’a une taille
suffisante pour agir sur le prix.
Comment se fixe le marché et comment se fixe le prix sr le marché ?
Si les offreurs fixent les prix et que les demandeurs achètent oui ou non sur cette base
de prix, les offreurs sont les price maker, et les demandeurs des price taker. Par contre, si les
demandeurs fixent le prix et les offreurs acceptent ou non de produire à ce prix, ce sont les
demandeurs qui sont price maker et les offreurs qui sont price taker.( . Il y a aussi la situation
où c’est l’offre et la demande qui négocient les prix. Il y a enfin un dernier cas où le prix est
déterminé à l’extérieur du marché : ex d’une intervention publique : fixe un prix imposé (la
baguette), le prix de plafond (les locations appartements), le prix planché, et des fourchettes
c'est à dire un prix plafond et un prix planché.
La courbe d’offre individuelle montre comment les prix déterminent une allocation
optimale des ressources. Le prix sert de signal au producteur, les facteurs de production sont
orientés vers les secteurs les plus profitables.
I – Quel rôle jouent les prix ?
A) Pourquoi le prix de marché baisse ?
Surplus : quantité produite mais pas vendue. Les vendeurs ont des invendus et ont intérêt à
baisser leur prix pour attirer des consommateurs.
Point d’équilibre au point de rencontre de la courbe d’offre et de la demande
B) Pourquoi le prix de marché augmente ?
Les quantités demandées sont supérieures aux quantités offertes. Il y a une
augmentation des prix.
II – Quelles sont les conséquences de modification de l’offre te de la
demande sur les prix et les quantités ?
A) Le déplacement de la courbe demande
Facteurs d’augmentation de la demande : augmentation du prix d’un bien substituable, la
température, la démographie, la mode…
Une augmentation de la demande fait augmenter les prix.
B) Le déplacement de la courbe d’offre
Plus l’offre augmente, plus les prix baissent
C) Les déplacements simultanés de l’offre et de la demande et leur impact
sur les prix
Quand on a une évolution simultanée de l’offre (qui baisse) et de la demande (qui augmente),
on a une augmentation des prix, mais l’évolution de la quantité est indéterminée.
La quantité produite dépend de l’élasticité : la pente de la courbe (plus elle est forte, plus
l’élasticité est faible)
III – Le surplus du consommateur et du producteur
A) Le surplus du Ceur consommateur
Le surplus du consommateur se mesure comme le prix que le consommateur est prêt à payer
pour un bien moins le prix qu’il paye effectivement. Le prix max que le consommateur est prêt
à payr est le coût d’opportunité ou le prix de réserve. (la courbe est décroissante à cause de l
1ere loi de Gaussen : la loi de l’utilité marginale décroissante)
B) Surplus du producteur
C’est ke prix perçu par le producteur moins le coût effectif du producteur.
ATTENTION : le surplus du producteur et du producteur est différente du surplus du marché
(vu en I - )
C) Surplus collectif
Le surplus collectif indique l’efficacité du marché et le bénéfice qui est retiré par les différents
agents économiques
Surplus total = S. consommateur + S. producteur
D) Impact d’une intervention publique sur les prix sur surplus
Prix planché : le surplus du consommateur a diminué et celui du producteur a augmenté. A ce
pris la, si certains producteurs augmentent leurs surplus, certains autres ne trouvent pas de
débouchés
En général les marchés sn efficaces et permettent de dégager un surplus max mais on
voit que tout ce qui entraîne une modification des quantités soit offertes soit demandées va
entraîner une modification du surplus totale. Le modèle se situe dans un autre ordre que le
surplus économique, c’est un problème de l’équité : une intervention publique sur un marché
peut en réduire l’efficacité mais en améliorer l’équité. Les clés de l’efficacité dans une
économie de marché sont les droits de propriété et également le rôle des prix en tant que
signaux économiques mais des situations qui échappent à cette situation concurrentielle
peuvent apparaître où l’on est plus face à une multitude de petits offreurs et demandeurs.
Chapitre 2 : Concurrence parfaite et imperfections de
marché
I – La concurrence parfaite
A) Quelles sont les conditions définissant la concurrence parfaite ?
On avait établi quelques hypothèses dont le fait que c’est le marché qui fixe les prix. On
arrive les conditions de la concurrence pure et parfaite (CPP) qui a été posée par Knight en
1921 :
 Atomicité : il n’y a pas de pouvoir de marché (il existe un grand nombre de…
 Homogénéité : un produit est considéré comme identique par tous les acheteurs
(aucune caractéristique particulière). Le seul choix est le prix.
 Libre entrée et libre de sortie : tout producteur et tout acheteur…
 Mobilité : les facteurs de production peuvent se déplacer librement d’un marché à
l’autre
 Transparence
Ces 5 hypothèses sont classiques lorsqu’on parle
B) D’où vient le prix qui permet d’atteindre cet équilibre ?
Le prix est l’égalisation de l’offre te de la demande qui va permettre de trouver
l’équilibre et donc un prix et des quantités qui seront échangées. Si chacun modifie son
comportement on se retrouve dans cette situation où l’on tend vers l’équilibre, c’est la main
invisible de Smith qi fait que, par tâtonnements successifs, on arrive à ce que l’intérêt
particulier concours à l’intérêt général et participe à l’équilibre du marché.
On fait alors souvent référence à Léon Walras (1834-1910) qui suppose que les prix
sont affichés par quelqu'un qui n’est pas partie prenante dans l’échange. On appelle cette
personne un commissaire-priseur aux enchères, il joue le rôle de centralisateur de l’offre et de
la demande.
[Cf diaporama]
II – Quelles sont les structures de marché ?
[Cf diaporama] Un marché n’est pas toujours constitué…
Exemple de monopsone : un monopsone d’achat pour les manières premières.
La situaton d’oligopole peut mener à plusieurs situations : tenter de conquérir la clientèle
d’une autre (oligopole de combat), peuvent essayer de s’entendre.
Chapitre 3 : Comment fonctionnent les marchés en
concurrence imparfaite ?
I – le monopole
A) Qu’est-ce qu’un monopole ?
C’est une situation de marché où il y a un seul producteur face à une multitude
d’acheteurs, où le bien vendu n’a pas de bien substituable proche. Ex : en France, la SNCF
possède jusqu’à présent un monopole mais la SNCF est concurrencée par la voiture, l’avion, le
car.
On peut dire qu’une entreprise est en situation de monopole si l’élasticité croisée entre
la demande du bien qu’elle produit et celui de tous les autres produits est faible.
Il y a des monopoles :
- naturels : lorsque les couts de production sont minimums et que la production est réalisée
par une entreprise unique. Cette situation se retrouve lorsqu’on est en présence d’une
économie d’échelle : la répartition des couts fixes sur les couts unitaires de production
permettent de réduire les coûts.
- Innovations : Schumpeter (1883-1950). Ex : Apple
- Rendements croissants : légitime ou justifie qu’un certain nombre d’entreprises cherchent
à gagner un pouvoir de marché en rachetant les autres entreprises afin de dégager des
économies d’échelles.
- De nature publique : devaient être fournis à la collectivité à des prix propres inférieurs à
ceux d’un monopole de prix, l’Etat fixe le prix de vente. Ex : gaz de France vouait
augmenter ses tarifs mais l’Etat le lui a refusé, et a porté cette affaire au tribunal.
B) L’équilibre du monopole
1) La maximisation du profit par le monopole
En CPP, l’entreprise ne peut agir sur le prix (notion de coût marginal). Pour vendre de plus
en plus, le producteur doit faire baisser les prix . Le monopole peut être contraint par la
demande. Lorsque la quantité de produit offert augmente, cela entraîne des prix de vente qui
seront inférieurs. Comme la demande est une fonction décroissante avec le prix, plus
[cf : diapo] Au fur et à mesure qu’il accroit sa production, sa recette marginale est inférieure à
sa recette moyenne. On cherche à égaliser la recette maximale avec le coût marginal. S’il veut
vendre plus, il doit vendre moins cher.
En situation de concurrence pure et parfaite : P = Cm. Mais si P > Cm, on obtient une
charge more du monopole, où au lieu de produire A (équilibre), on produit D.
On voit que les quantités offertes sont rétuites et pour un prix plus élevé. Donc le monopole
prodit moins à un prix plus élevé et donc on voit qu’il y a une erte de surplus à la fois pour le
consommateur et pour la collectivité, et cette perte de surplus est appelé la charge morte du
monopole. Donc la situation de monopole n’est pas optimale parce que les consommateurs
pourraient consommer plus et moins cher et les producteurs pourraient produire plus.
En situation de discimination parfaite : c’est une situation où le monopoleur profite de
la situation. Pour que cette discrimination par les prix soit possible il faut
- Que le produit ne puisse pas pouvoir être acheté à ce prix
- Que les clientèles de ce marché doivnt avoir des élasticité prix différentes
Donc les marchés doivent être cloisonnés.
Ces conditions expliquent pourquoi la monopolisation est plsu fréquente dans des marchés
où les produits sont individualisables.
C’est pouvoir s’approprier le surplus du consommateur unité après unité = situation de
discrimination du consommateur.
II – Le duopole, situation entre le monopole et l’oligopole
C’est lorsque deux producteurs indépendant s’approvisionnent le marché et cherchent
à maximiser leur profit. Les producteurs peuvent influer par les quantités offertes le prix du
marché mais ils ne sont pas en situation de monopole parce qu’ils se concurrencent
mutuellement et doivent tenir compte du comportement des autres. Les idées que se font
chacun des agents sur les autres, c'est à dire des conjectures, sont très importants.
Cournot, deux sources s’affrontent pour vendre de l’eau minérale à des qualités
similairs = situation d’équilibre non coopératif. Chaque producteur prend en compte s
décision en fonction de l’autre, c’est une anticipation passive. Chaque entreprise suppose que
le prix de production du concurent n’ets pas affecté par ses chgts propres de production. Ce
sont des anticipations passives parce qu’ils ne réagissent pas à des. Deux producteurs se
livrent à une concurre,ce par la quantité en considérant le comportement de l’autre comme
un facteur exogène. Donc pour chaque niveau de production B, l’entreprise A décide de sa
production qA qui maxise sont profit : c’est la fonction de réaction du duopoleur A par rapport
au duopoleur B. Un équilibre de Nash existe lorsque les deux courbes de réaction se coupent :
les quantités anticipées sont exactement gales aux quantités produites, ce qui leur permet de
maximiser leur profit. Le modèle du duopole de Cournot est très classique mais du point de
vue de la portée heuristique est assez faible : il suppos que chacune des 2 entreprises est
incapable d’anticiper l’attitude de la firme rivale même après avoir étudié cette attitude sur
un grand intervalle de temps long. Lhypothèse adoptée ici, d’adaptation passive.
Il y a aussi le duopole de Stackelberg : une entreprise est en situation de dominance par
rapport à l’autre : un duopole est le leader par rapport à l’autre qui est le suiveur. Le leader a
des infos que n’a pas son concurrent. Cette connaissance permet au leader permet d’anticiper
parfaitement le comportement du suiveur. En général, le leader obtient des profits supérieurs
à celui de Cournot et le suiveur, inférieur. De la même manière, le suiveur n’apprend ici jamais
de ses erreurs.
Duopole de Bertrand : une situation où le duopoleur ne se fait qu’une guerre des prix.
Ici, les conjectures portent sur le prix qui va être prit par l’autre. Chacun considère la décision
de l’autre comme une donnée et on peut montrer que si les deux firmes ont le même coût
marginal, l’équilibre est atteint lorsque les deux firmes pratiquent un prix égal à son coût
marginal. On retrouve ici les situations concurrentieles mais ce n’ets valable que si les prix
sont égaux aux coûts marginaux.
III – l’oligopole
Les entreprises peuvent se livrer à une guerre des prix pour gagner des parts de
marché ou s’entendre pour créer des cartels. Lorsque les entreprises ne coopèrent pas entre
elles, on arrive rarement à une situation optimale. Les entreprises passent un accord qui est
implicite entre elles en s’entendent sur les quantités et donc sur les prix. Exemple : l’OPEP, ils
s’entendent sur les quantités produites pour impacter les prix. Chacun essaie de maximiser
son profit. Chacun, dans une situation de cartels où l’on a décidé de s’entendre traduit l’idée
d’une situation de monopole bien qu’ils soient plusieurs. Un cartel n’est pas viable sur le long
terme, il faut engager des coûts de surveillance pour vérifier que tout le monde produise
autant qu’il le dit.
IV – La concurrence monopolistique ou la différenciation des produits
Les entreprises peuvent se trouver en situation de monopole en différenciant les
produits. C’est la théorie de Chamberlin (1899 – 1967) et Robinson (1903 – 1983). C’est une
concurrence qui repose sur l’absence d’homogénéité des produits, les entreprises adoptent
des qualités de produit et les entreprises peuvent alors adopter un comportement qui sort
d’une situation de concurrence pure et parfaite. Cette discrimination par le prix s’explique
aussi par le fait que les entreprises cerchent à segmenter le marché.
V - La théorie des marchés contestables
Elle a été présentée par W. Baumol, J. Panzar et D. Willing, elle stipule que la libre
entrée sur le marché est un critère insuffisant pour parler de situation concurrentielle : c’est la
liberté de sortie qui est une condition nécessaire. Un marché contestable est un marché où
l’on peut y rentrer librement et en sortir sans coûts. Plus les coûts de sortie d’un marché sont
faibles, plus le marché est concurrentiel.
Rendements croissants : lorsque le cout moyen augmente, le cout unitaire diminue ( ? )
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