La plaquette documentaire

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PREMIERE PARTIE. SCIENCE ÉCONOMIQUE
Chapitre 4. LA COORDINATION PAR LE MARCHÉ
NOTIONS QUE LES ELEVES DOIVENT CONNAITRE ET SAVOIR UTILISER : Institution
marchande, Droit de propriété, Offre et demande, prix et quantité d’équilibre, preneur de prix, rationnement, surplus, gains à
l’échange, allocation des ressources, Pouvoir de marché, oligopole, monopole, Asymétrie d’information, externalités, biens
collectifs
VOCABULAIRE
65. Institution marchande : Pour fonctionner correctement, les marchés ont besoin d’institutions, parmi lesquelles, le droit de
propriété ou encore de la monnaie. Ces institutions incitent les agents à respecter les règles du marché et facilitent les échanges.
66. Droits de propriété : Droits de disposer librement d’un bien ou d’un service que l’on possède.
67. Offre et demande : L’offre représente la quantité de biens ou de services que des agents (vendeurs) sont prêts à échanger
(offrir, vendre) pour un prix donné. La demande représente la quantité de biens ou de services que des agents (acheteurs) sont
prêts à échanger (demander, acheter) pour un prix donné.
68. Prix d’équilibre : Prix permettant l’égalisation de l’offre et de la demande. / Quantité d’équilibre : Quantité échangée
permettant l’égalisation de l’offre et de la demande
69. Preneur de prix : Situation dans laquelle un producteur ou consommateur n’a pas d’influence sur le prix du marché. Dans une
situation concurrentielle les producteurs comme les consommateurs sont « price takers ».
70. Rationnement de l’offre ou de la demande : Situation de marché telle que pour un prix donné l’offre ou la demande ne sont
pas satisfaites. Plus précisément, si le prix fixé est supérieur au prix d’équilibre on parle de rationnement de l’offre dans la mesure
où la demande est supérieure à l’offre (l’offre est excédentaire). A l’inverse, si le prix fixé est inférieur au prix d’équilibre, l’offre
est supérieure à la demande il y a une demande excédentaire et donc c’est celle-ci qui est rationnée.
71. Surplus : Le surplus du consommateur est la différence entre le prix auquel l’acheteur est prêt à payer et le prix du marché. Le
surplus du producteur est la différence entre le prix de vente et le prix auquel le vendeur est prêt à vendre. La somme des surplus
du consommateur et du producteur forme le surplus de la collectivité et mesure les gains à l’échange.
72. Gains à l’échange : Supplément de richesse permis par la spécialisation et que les agents se répartissent entre eux.
73. Allocation des ressources : Affectation des facteurs de production.
74. Pouvoir de marché : Le pouvoir de marché d’une entreprise représente sa marge de manœuvre en matière de déterminnation
des prix de vente et des quantités mises sur le marché. / Abus de position dominante : Situation d’une entreprise qui domine le marché et
qui en profite pour imposer ses règles en termes de prix de vente ou de quantité écoulée notamment.
75. Oligopole : Situation de marché caractérisée par un petit nombre d’offreurs pour une infinité de demandeurs.
76. Monopole : Situation de marché sans concurrence au niveau de l’offre. Plus précisément les marchés monopolistiques se
caractérisent par la présence d’un seul offreur pour une infinité de demandeurs. La conséquence d’une telle situation est
généralement la hausse du prix de vente et parfois la diminution des quantités changées.
77. Asymétrie d’information : L’information est dite asymétrique lorsque l’une des parties dispose d’informations importantes
dont l’autre partie est dépourvue, qu’il s’agisse d’informations sur elle-même ou d’informations relatives au produit échangé.
78. Externalité : Un agent économique crée un effet externe lorsqu’il procure à autrui par son activité une utilité (un avantage) ou
une désutilité (un dommage) sans recevoir ou payer une compensation monétaire
79. Biens collectifs : Bien qui ont la particularité de n’être ni excuables ni rivaux. Plus précisément, on ne peut exclure de l’usage
du bien aucun agent y compris ceux qui n’en ont pas acquitté le prix et l’usage du bien par un indivdu supplémentaire n’empêche
pas les autres individus d’en user aussi.
80. Concurrence parfaite : Situation de marché caractérisé par cinq propriétés : atomicité des agents, homogénéité des produits,
libre entrée et sortie des agents, transparence de l’information et mobilité des facteurs de production)
81. Concurrence monopolistique : Situation de marché où les offreurs (nombreux) sont parvenus à différencier leurs produits de
telle manière à se retrouver en situation de monopole et à en tirer avantage.
82. Concentration : Processus au cours duquel la taille des unités de production s’accroît ainsi que le poids respectifs que les grandes unités
représentent dans l’économie et dans l’emploi.
83. Coopération : Stratégie d’entreprises visant à s’attendre sur des objectifs communs.
84. Barrière à l’entrée et à la sortie ; Ensemble des obstacles que rencontre une entreprise pour rentrer ou pour sortir d’un marché.
85. Différenciation : Une stratégie de différenciation consiste pour une entreprise, à modifier les caractéristiques de son produit pour le
distinguer de ceux de ses concurrents et ce afin d’aboutir à une situation de concurrence monopolistique.
1
Section 1. Qu’est-ce qu’un marché ?
Introduction : Qu’est-ce que le marché ?
I. LA
DIVERSITÉ DES MARCHÉS CONCRETS
A. Une multitude de marchés de biens et de services
B. Deux marchés particuliers : Le marché du travail et le marché du capital (des capitaux)
1) Le marché du travail
2) Le marché du capital (ou des capitaux)
Document 1
Quand les journaux emploient le terme de marché du capital (ou des capitaux) ils font référence aux intermédiaires
qui vendent et qui achètent des actions * et des obligations ** et aux entreprises pour lesquelles ils travaillent, à Wall Street
ou dans d’autres centres financiers.
Quand les économistes utilisent le terme de marché du capital ils font référence à un concept plus large. Ce
marché comprend toutes les institutions qui ont pour activité de lever des fonds, y compris les banques et les compagnies
d’assurance.
Les marchés du capital désignent donc les marchés où des fonds (des capitaux) sont levés, empruntés et prêtés.
D’après J. STIGLITZ, Principes d’économie moderne, De Boeck Université (Bruxelles) 2007
* Une action est un titre de propriété négociable d’une partie du capital d’une société anonyme
** Une obligation est un emprunt opéré par l’Etat ou une entreprise par émission d’un titre de créance sur le marché financier
II. LES
CONDITIONS DE FONCTIONNEMENT DU MARCHÉ
1) Le droit de propriété, comme pierre angulaire du marché
Document 2
La piraterie a toujours été un véritable problème pour les producteurs de musique ou de produits similaires, tels que
les livres, les films et les logiciels. L’incitation visant à abréger la durée des droits de propriété intellectuelle est l’expression
du grand écart qui existe entre les prix demandés par les propriétaires des droits de copyright et les coûts réels de la
reproduction et de la distribution. Des innovations sur Internet et dans les technologies informatiques ont considérablement
diminué ces coûts (…). Mais, dans le même temps, le revers de la médaille est le danger que ces innovations font courir aux
droits de propriété (…). Si les droits de propriété intellectuelle disparaissent et si aucune autre méthode de rémunération des
créateurs n’est mise en œuvre alors nous aurons beaucoup moins de créations majeures en musique, livres et logiciels. Il est
tout à fait envisageable qu’Internet rende impossible, dans certains domaines, la mise en œuvre d’un système efficace de
protection des droits de propriété intellectuelle. S’il en va ainsi, nous risquons d’avoir des problèmes dans le domaine de la
création future.
R. J. BARRO, Rien n’est sacré. Des idées en économies pour le nouveau millénaire, Economica, 2004
Q1. Pourquoi peut-on affirmer que le droit de propriété est l’institution angulaire du marché ?
2) Les marchés nécessitent pour fonctionner également l’existence d’institutions et de conventions
2
III. LES
LIMITES DE L’ÉCHANGE MARCHAND
1) Tout ne peut pas être marchand
Document 2
Article L. 665-11
Le prélèvement d'éléments du corps humain et la collecte de ses produits ne peuvent être pratiqués sans le consentement préalable
du donneur. Ce consentement est révocable à tout moment.
Article L. 665-12
Est interdite la publicité en faveur d'un don d'éléments ou de produits du corps humain au profit d'une personne déterminée ou au
profit d'un établissement ou organisme déterminé. Cette interdiction ne fait pas obstacle à l'information du public en faveur du don
d'éléments et produits du corps humain. Cette information est réalisée sous la responsabilité du ministre chargé de la santé.
Article L. 665-13
Aucun paiement, quelle qu'en soit la forme, ne peut être alloué à celui qui se prête au prélèvement d'éléments de son corps ou à la
collecte de ses produits [*interdiction de rémunération*]. Seul peut intervenir, le cas échéant, le remboursement des frais engagés
selon des modalités fixées par décret en Conseil d'Etat.
Loi relative à la bioétique en France du 29 juillet 1994
Q1. Quels sont les arguments que l’on peut avancer pour expliquer le fait, qu’en France, les organes ne sont pas des
marchandises ?
2) … …………………………………
Document 3
La société n'accepte pas la vente d'organes. A la différence de ce qui se passe pour le sang, le commerce d'organes est
généralement interdit, même s'il se pratique dans les faits, même s'il existe un marché noir. On trouve en Inde un marché ouvert de
reins, et même d'yeux de donneurs vivants. Les personnes fortunées viennent du monde entier pour acheter. On sait qu'il existe en
Amérique Latine des filières organisées qui procèdent à des enlèvements pour alimenter en organes les riches marchés
occidentaux. Qui renoncerait à tout faire pour permettre à un proche, à un parent, de garder la vie sauve? Or il y a pénurie
d'organes. Comment obtenir et comment répartir ces organes dont la greffe coûte si cher?
Les pays anglo-saxons sont tentés par la légalisation de la vente. Et une telle légalisation paraît hautement souhaitable à
nombre représentants des pays du tiers-monde, qui ne voient pas au nom de quoi on interdirait aux pauvres de remédier à leur
misère matérielle et d'assurer l'avenir de leurs enfants en vendant un rein ou un œil. Un rein vendu 45 000 dollars aux Etats-Unis
est acheté par le truchement de petites annonces 2 000 dollars à des vendeurs argentins.
Pourquoi pas, estiment les auteurs d'inspiration libérale, si les contrats sont légaux et si vendeurs et acheteurs sont
clairement informés des implications de la transaction? (...) Si le maître-mot des juristes anglo-saxons est le contrat, celui des
juristes et des autorités de la bioéthique françaises serait le don.
Jacques Godbout, L'Esprit du don, La Découverte, 1992.
Q1. Quelle conclusion pouvez-vous tirer de la lecture du document ?
3
Section 2. Comment un marché concurrentiel fonctionne-t-il ?
I. DE L’OFFRE
ET DE LA DEMANDE INDIVIDUELLE AU PRIX D’ÉQUILIBRE
A. L’offre individuelle
1) La notion d’offre
2) La construction de la courbe d’offre
a) Rappels sur les caractéristiques du producteur
b) Construction de la courbe d’offre
Exercice n°1 (reprise de l’exercice du chapitre n°2)
Soit une entreprise qui produits des blousons. Sur le marché le prix des blousons est de 130 €
Quantité produite
Coût total
Cout moyen
0
163
1
293
293
2
393
3
Coût marginal
Prix de vente
Recette totale
Résultat net
130
0
-
163
130
130
130
-
163
196,5
100
130
260
-
133
483
161
90
130
390
-
93
4
568
142
85
130
520
-
48
5
650
130
82
130
650
0
6
728
121,3
78
130
780
+ 52
7
805
115
77
130
910
+ 105
8
883
110,4
78
130
1 040
+ 157
9
973
108
90
130
1 170
+ 197
10
1 073
107,3
100
130
1 300
+ 227
11
1 188
108
115
130
1 430
+ 242
12
1 318
109,8
130
130
1 560
+ 242
13
1 478
113,7
160
130
1 690
+ 212
14
1 678
119,9
200
130
1 820
+ 142
15
1 928
128,5
250
130
1 950
+ 22
16
2 248
140,5
320
130
2 080
-
168
17
2 648
155,8
400
130
2 210
-
438
B. La demande individuelle
1) La notion de demande
2) Construction de la courbe de demande
a) Rappels sur les caractéristiques du consommateur
b) Effet revenu et effet de substitution
Exercice n°1 (suite) Soit pour un consommateur donné (Y), la demande de blousons en fonction des prix
Prix
Quantité demandée
Prix
Quantité demandée
1 400
0
250
9
1 130
1
220
10
950
2
190
11
790
3
170
12
650
4
160
13
530
5
155
14
430
6
147
15
350
7
142
16
290
8
140
17
Q1. Expliquez pourquoi lorsque le prix baisse les quantités demandées augmentent
Q2. Sur le graphique distribué tracez à partir d’un prix de 290 €, la courbe de demande individuelle du consommateur Y
4
C. L’offre et la demande globale
1) Construction de la courbe d’offre globale
2) Construction de la courbe de demande globale
D. La détermination du prix d’équilibre
II. La rencontre
concurrentiel
des
offreurs
et
des
demandeurs
sur
un
marché
A. Les cinq hypothèses de la concurrence pure et parfaite
Document 4
On présente souvent cinq conditions pour évoquer le modèle théorique de la concurrence pure et parfaite :
L’atomicité du côté de l’offre et de la demande : cela signifie qu’il y a suffisamment d’offreurs et de demandeurs
pour qu’aucun d’eux ne puisse exercer un pouvoir de marché, c’est-à-dire parvenir à influencer le prix en modifiant les
quantités qu’il offre ou qu’il demande ; on associe souvent cette hypothèse à celle selon laquelle chaque offreur ou
demandeur est preneur de prix (price taker)
L’homogénéité du produit un marché se définit par rapport à un produit ou un service bien déterminé ;
l’homogénéité renvoie à un critère objectif, les producteurs fabriquent tous un produit présentant les mêmes caractéristiques
et à un critère subjectif, les acheteurs ne font pas de distinction en fonction d ‘une marque ou d’une qualité présumée et
arbitrent entre les produits uniquement en fonction du prix. Ils choisissent le moins chers car les produits sont parfaitement
substituables.
L’information parfaite : les offreurs et les demandeurs sont parfaitement informés des caractéristiques des produits
et des prix auxquels ils sont proposés, d’où à terme le prix unique pour chaque bien ou service.
La libre entrée : un marché est constestable si aucune barrière n’empêche quiconque d’y entrer pour concurrencer
ceux qui s’y trouvent déjà et il est facile d’en sortir.
La libre circulation des facteurs de production : Cette condition n’est en fait qu’une conséquence de la précédente.
Elle signifie que le capital et le travail doivent pouvoir se déplacer librement à la recherche des occasions les plus
rémunératrices.
D’après Dictionnaire d’Economie et de Sciences Sociales, Nathan, 2010
Q1. Après avoir lu le document 4, complétez la feuille distribuée en cours.
B. L’équilibre du marché concurrentiel
1) A court terme
2) A long terme
C. Les vertus du marché de concurrence pure et parfaite
III. Quelques
concurrentiel
questions
(et
des
réponses !)
à
propos
A. Qui gagne et qui perd à l’échange sur un marché de type concurrentiel ?
1) Le surplus du consommateur
2) Le surplus du producteur
3) Le surplus de la collectivité
5
du
marché
B. Chocs d’offre ou de demande : quelles origines et quelles conséquences ?
1) Déplacement de la courbe d’offre
2) Déplacement de la courbe de demande
C. Quelles réactions de l’acheteur aux changements certaines incitations ?
1) Lorsque le prix d’un produit varie le consommateur modifie sa demande : la notion ………..
2) L’Etat peut ainsi intervenir pour influencer la demande des consommateurs
D. Quelles conséquences suite à la fixation de prix plancher ou de prix plafond ?
1) Les raisons, principes et conséquences des prix planchers et plafonds
2) Le SMIC comme prix plancher du marché du travail
Document 5
Le SMIC est le salaire minimum interprofessionnel de croissance. C’est le niveau de salaire horaire en dessous
duquel un employeur n’a pas le droit de rémunérer l’un de ses salariés. Il est « interprofessionnel » car, en théorie, il est égal
dans toutes les professions.
Le niveau du SMIC est imposé par l’Etat. Chaque année au 1er juillet jusqu’en 2009 et au 1er janvier à partir de 2010, il
est réévalué en fonction de deux critères :
- son taux d’augmentation doit être d’un niveau au moins égal au taux d’inflation afin que le pouvoir d’achat du SMIC ne
diminue pas
- son taux d’augmentation doit être au moins équivalent à la moitié de celui du pouvoir d’achat du salaire moyen, afin que
les écarts de pouvoir d’achat entre les smicards et le reste de la population se maintiennent dans une marge à peu près
constante.
De plus l’Etat peut choisir de donner un « coup de pouce » c’est-à-dire de mettre en place une augmentation supérieur à
celle qui se déduit des deux critères ci-dessus.
La fixation du SMIC représente chaque année un enjeu important au niveau de la politique des revenus, dans la mesure
où la hausse de celui-ci a une incidence importante sur une part importante des revenus du travail salariés des actifs
rémunérés au-delà du SMIC.
Q1. Présentez les différentes raisons pour lesquelles l’Etat a décidé dès 1950 de fixer un prix plancher sur le marché du
travail appelé salaire minimum ?
Document 6
Si l’on considère que le travail est une marchandise comme une autre, alors on peut estimer qu’il existe un marché
du travail, qui va mettre aux prises ceux qui offrent du travail c’est-à-dire ceux qui sont à la recherche d’un emploi, et ceux
qui demandent du travail car ils en ont besoin pour produire c’est-à-dire les entreprises.
Le travail étant considéré comme une activité a priori pénible, et supposant un sacrifice de temps libre, les individus
ne vont pas accepter ce sacrifice que si la rémunération versée leur permet d’une part de satisfaire leurs besoins et d’autre
part s’ils estiment que celle-ci compense la perte de loisir. C’est pourquoi l’offre de travail des ménages est une fonction
croissante du salaire.
L’entrepreneur lui, ne va décider d’embaucher une personne supplémentaire que si elle lui coûte moins cher qu’elle
ne lui rapporte. Autrement dit, il faut que la productivité marginale du travailleur qu’elle envisage d’embaucher soit
supérieure ou égale au niveau de salaire versé (et plus largement au coût du travail). C’est pourquoi la demande de travail
est une fonction décroissante du salaire réel.
D’après R. CHARTOIRE et S. LOISEAU, L’économie, éd. Nathan, coll. « Repères pratiques », 2010
Q1. Après avoir lu le document 5, complétez la feuille distribuée en cours.
3) Le plafonnement du prix des loyers
6
Section 3.
Comment les marchés imparfaitement concurrentiels fonctionnent-ils ?
INTRODUCTION. LA
I. PHENOMENE
DIVERSITE DES STRUCTURES DE MARCHE
DE CONCENTRATION ET CONCURRENCE OLIGOPOLISTIQUE
A. Définition, raisons, formes, modalités de croissance et conséquences
1) Le phénomène de concentration : définition, raisons, formes et modalités de croissance
a) Définition
b) Les raisons et les formes de la concentration
c) Les modalités de croissance
2) Les conséquences de la concentration
a) La constitution d’oligopole
b) Les dangers : l’abus de position dominante
B. La concentration en France d’hier à aujourd’hui
1) Un processus historique
Document 7
Evolution de la répartition des établissements industriels selon leur taille en France de 1896 à 2006
1896
1906
1936
2006
1 à 5 salariés
87,96
87,35
80,69
0 à 19 salariés
82,7
6 à 50 salariés
10,7
11,13
16,66
10 à 49 salariés
13,3
51 à 500
1,2
1,39
3,97
50 à 499
3,6
Plus de 500
Plus de 500
0,0007
0,1
0,18
0,41
Nombre d’établissements
575 531
609 643
446 835 Nombre d’établissements
247 320
J. J. CARRE, P. DUBOIS, E. MALINVAUD, La croissance économique, Le Seuil 1972
TEF, INSEE
2) Les principaux faits
Document 8
Part des entreprises appartenant à un
groupe en France au 1er janvier 2004
Industries agricoles et alimentaires
Industries de biens de consommation
Industrie automobile
Industries des biens d’équipements
Industries des biens intermédiaires
Energie
Construction
Commerce
Transports
Activités immobilières
Services aux entreprises
Services aux particuliers
Education, santé, action sociale
Total
Entreprises
Nombre
Part dans les groupes
(en milliers)
en %
66
4
66
7
2
25
41
12
61
17
2
25
332
2
623
5
89
6
74
4
402
8
396
1
327
0
2 498
5,6
Effectif salarié
Effectif salarié
Part dans les groupes
(en milliers)
en %
612
59
680
68
281
96
810
74
1 464
75
233
98
1 317
31
3 001
53
1 070
70
240
30
2 580
62
1 147
29
540
23
13 975
60
Images économiques des entreprises et des groupes au 1er janvier 2004, INSEE Résultats, n°20, Novembre 2005
Lecture du tableau : En France au 1 janvier 2004 le secteur de l’industrie automobile comprend 2 000 entreprises environ dont 25% (soit 500
entreprises) font partie d’un groupe. Le secteur de l’industrie automobile emploie à cette époque 281 000 salariés environ dont 96% travaillent dans un
groupe.
er
7
Document 9
La concentration des groupes en
France au 1er janvier 2004
Industries agricoles et alimentaires
Industries de biens de consommation
Industrie automobile
Industries des biens d’équipements
Industries des biens intermédiaires
Energie
Construction
Commerce
Transports
Activités immobilières
Services aux entreprises
Services aux particuliers
Education, santé, actions sociales
Valeur ajoutée (en % du total du secteur)
Des 4 premiers groupes
Des 10 premiers
groupes
13
21
15
22
70
79
21
32
10
16
94
80
12
16
10
14
35
45
7
13
23
29
9
15
3
4
Effectif salarié (en % du total du secteur)
Des 4 premiers
Des 10 premiers
groupes
groupes
7
14
7
12
60
70
13
22
8
13
76
92
12
16
10
15
31
37
5
9
19
23
7
11
5
8
Images économiques des entreprises et des groupes au 1er janvier 2004, INSEE Résultats, n°20, Novembre 2005
Lecture du tableau : En France au 1er janvier 2004 dans le secteur de l’industrie automobile les 4 premiers groupes réalisent 70% de la valeur
ajoutée totale de ce secteur et emploi 60% des effectifs salariés de ce même secteur.
Q1. Faites une phrase significative avec chacun des chiffres entourés
Q2 Citez les trois secteurs qui vous paraissent les plus concentrés en France aujourd’hui
II. LES
STRATÉGIES DES ENTREPRISES FACE À LA CONCURRENCE
: PHENOMENE
DE
DIFFERENCIATION DES PRODUITS, LA CONCURRENCE MONOPOLISTIQUE
A. La différenciation des produits
1) Définition
2) Les éléments du monopole ou comment différencier un produit ?
Document 10
Rien qu’en 2009, le nombre moyen de références a augmenté de 38% pour le jambon de Paris et de 25% pour le
jambon supérieur (…) Chez Herta, le développement se fait dans deux directions distinctes. D’une part, des produits simples
avec la gamme le Bon Paris pour répondre à une offre familiale ; d’autre part, une offre découverte Tendre Noix, plus typée
en goût, pour une cible de séniors et de jeunes couples (…)
Madrange, qui veut mettre en avant son savoir-faire charcutier a commencé à exprimer son nouveau positionnement
à travers in certain nombre de nouveautés, comme cette gamme Le Grand Jambon, valorisant le produit nature, ou la gamme
Saveurs, qui renouvelle l’offre cœur de marché en s’inspirant de l’univers des vins du Nouveau Monde (…). Au-delà du
produit, Madrange s’est aussi attaqué au packaging, balayant les codes couleur traditionnel du linéaire : barquettes noires et
grises, étiquettes caractéristiques, couleurs acidulées, films transparents et carton pour certaines références …
M. CADOUX, « Tout est bon dans le jambon ! », LSA, 3 juin 2000
Q1. A l’aide du document expliquez pourquoi l’on peut parler de différenciation objective et de différenciation subjective.
B. Une source spécifique de différenciation : l’innovation
1) Définition
2) L’innovation de produit ou la recherche d’une rente de monopole
III. LE
ROLE
DES
POUVOIRS
PUBLICS
EN
MATIÈRE
DE
RÉGULATION
CONCURRENCE
1) L’autorité de la concurrence : une institution clé dans la régulation de la concurrence
2) Etudes de cas
8
DE
LA
Section 4.
Quelles sont les principales défaillances du marché ?
I. LES
DEFAILLANCES DU MARCHE EN MATIERE D’ALLOCATION DES RESSOURCES
A. Les biens collectifs purs et les monopoles naturels
1) Les biens collectifs purs
Document 11
Pour que s’établisse un marché pour un bien quelconque, ce bien doit avoir au moins une caractéristique : être rare.
L’exigence de rareté signifie aussi que les biens doivent être divisibles, c’est-à-dire qu’on doit pouvoir en réserver l’usage à ceux
qui les payent, et à ceux-là seuls. Sinon qui accepterait de les payer ?
Des biens qui ne sont pas rares ou qui ne sont pas divisibles ne peuvent faire l’objets d’un marché. Ce sont des biens
collectifs. En termes économiques, ce sont des biens qui présentent l’une ou l’autre des deux caractéristiques suivantes : le coût
marginal de l’usage du bien est nul (le bien n’est pas rare) ; et il n’existe pas de dispositif technique (par nature ou du fait de
disposition juridique) susceptible de faire en sorte que seuls les individus ayant acquitté le prix du bien ou du service puissent y
avoir accès.
C. MARCHAND, Economie des interventions de l’Etat, Que sais-je ? , PUF, 1999
Q1. En employant uniquement les termes « non-excudabilité », « non rivalité » et « demande » complétez la feuille distribuée en
cours
Q2. Classez les différents biens ou services suivant dans la case appropriée du tableau : une pomme, une place de cinéma, la pêche
en mer, un feu d’artifice, chaine de télévision payante, la sécurité intérieure, des champignons dans une forêt, un phare côtier, une
chemise, la défense nationale, eau dans la nature, autoroute, éclairage public, les routes.
2) Les monopoles naturels
Document 12
(…) Le marché n'est pas non plus efficace pour gérer les monopoles naturels. La production de certains biens ou services
exige en effet de telles infrastructures que l'existence d'une seule entreprise est plus rationnelle (les coûts moyens par unité
produite sont décroissants). C'est le cas par exemple de la distribution d'eau d'électricité, ou encore des transports ferroviaires. Si
plusieurs sociétés se disputent un tel marché, le gaspillage est considérable. Au bout de quelque temps, il y a de fortes chances
pour que les différentes sociétés finissent par s'entendre. À moins que la plus grosse n'absorbe ses rivales. Le monopole créé
cherchera alors à maximiser ses profits en augmentant ses prix et en renonçant à approvisionner les régions et quartiers non
rentables. Mais ce qui est bon pour le monopole privé ne l'est pas forcément pour la collectivité.
Enfin, certains biens ou services -les routes, les tunnels, les ponts mais aussi les réseaux d'assainissement, de
télécommunications, de distribution d'eau, de gaz ou d'électricité -ne peuvent être offerts qu'en bloc sans qu'il soit possible
d'ajuster la capacité de production à la demande effective. Au départ, il faut un investissement énorme. Mais ensuite, tant qu'il n'y
a pas de saturation, il est facile de satisfaire un usager ou un consommateur de plus à un coût marginal minime, voire nul. Jusqu'à
un certain seuil, toute demande supplémentaire réduit donc les coûts unitaires de production et permet des économies d'échelle
importantes. [ ...]
Tous ces dysfonctionnements «techniques» du marché justifient les interventions publiques dans l'économie. S'y ajoutent
également des considérations politiques. Le marché peut certes offrir des logements, des services de soins, des écoles, des théâtres
et des piscines. Mais il ne le fait pas forcément à des conditions compatibles avec la justice sociale.
D. SICOT, Dictionnaire des idées reçues en économie, Syros, 1994.
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B. Les externalités
1) Le concept d’externalités
2) Les externalités positives et les externalités négatives
Document 13
Document n°3 page 125 du manuel
Au sens économique le plus strict, les abeilles ne produisent que du miel, et seule la production de miel et des produits
dérivés intervient sur les marchés ou dans le calcul du PIB, comme contribution de la filière apicole. Or ces insectes, avec
d’autres, ont la merveilleuse propriété de « polliniser » les plantes à fleurs, c’est-à-dire de transporter le pollen des étamines des
fleurs vers des fleurs de la même espèce, permettant la fécondation. De nombreuses espèces de fruits, de légumes, d’arbres « non
fruitiers » sont concernées par cette externalité positive, qui fait partie des services gratuits de la nature, car il n’existe aucun
mécanisme marchand permettant de rémunérer les propriétaires des abeilles pour ce service, et encore moins les insectes sauvages,
qui n’ont pas de propriétaire humain…
J. GADREY, « Des abeilles, des hommes et du PIB », Alternatives économiques, 24 septembre 2007
Q1. Après avoir lu la définition n° 77 de la plaquette, définissez le terme externalité positive
Document 14
La distribution de marchandises en ville provoque au moins deux types de nuisances.
D’une part, elle crée des phénomènes de congestion qui entraînent des pertes de temps, notamment quand les
automobilistes sont bloqués par des véhicules de livraison de marchandises qui utilisent la voirie illicitement.
D’autre part, elle génère des émissions de polluants atmosphériques directement par les véhicules de transport et
indirectement par les véhicules bloqués.
Il n’y a pas de marché officiel pour ces externalités négatives (congestion et pollution). Pour que les acteurs économiques
intègrent (ou internalisent) ces coûts externes dans leurs calculs, il faut remplacer l’absence de marché par un mécanisme comme
les «droits à polluer ou à congestionner », les quotas ou les péages.
M. IVALDI et L. MENOUD, Rapport Projet de centre de distribution urbaine sur le site de Toulouse,
Université de Toulouse I, mai 2002
Q1. Définissez le terme externalité négative
3) Régulation marchande ou régulation non marchande ?
Document 15
Selon les chiffres publiés le 15 mai 2006 par la Commission européenne pour 21 pays, dont la France, quelques 9 400
sites industriels grands consommateurs d’énergie de l’Europe ont rejeté, en 2005, 1 785 millions de tonnes de dioxyde de carbone
(CO2) sur les 1 829 autorisées. L’Europe des 25 a donc émis 44 millions de tonnes de CO2 de moins que prévu par le protocole de
Kyoto pour 2005.
Pour réduire les émissions de CO2 de l’Union européenne, une directive du 13 octobre 2003 a confié à chaque Etat le
soin de fixer lui-même les quantités de CO2 que les sites industriels sont en droit d’émettre. En France, le plan national
d’affectation des quotas alloue, pour 2005-2007, un montant de quotas à 1 126 établissements. Nécessaire pour assurer le
fonctionnement du marché européen des permis à polluer, la France est dotée, depuis le 18 mai 2005, d’un registre national de
quotas d’émission de gaz à effet de serre. L’objet de ce registre, accessible par internet, est de comptabiliser les quotas délivrés et
d’enregistrer les transactions de quotas entre entreprises.
Comment fonctionne le marché de CO2 ? Les entreprises qui émettent moins de CO2 que ce que leur quota leur permet
(par exemple parce qu’elles ont investi dans des équipements plus performants sur le plan énergétique) peuvent vendre leur
surplus à une autre entreprise qui aurait des émissions de CO2 plus importantes que son quota initialement alloué. Le marché de
permis à polluer vise ainsi à promouvoir la diffusion des technologies propres et à maîtriser le niveau global d’émissions, à
l’échelle européenne.
« Environnement : premiers bilans des droits à polluer », vie-publique.fr, 17 mai 2006.
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Q1. Présentez le marché des droits à polluer
II. LES
ASYMETRIES D’INFORMATION
A. Quels problèmes la mauvaise qualité de l’information pose-t-elle sur un marché ?
1) Le phénomène de sélection adverse
Document 16
Pour qu’un marché fonctionne correctement, il faut que les participants disposent des mêmes informations sur le
produit échangé. Mais il arrive très fréquemment que les qualités ou les caractéristiques d’un bien ne soient pas parfaitement
connues. Que se passe-t-il dans ce cas ?
Dans un célèbre article de 1970, l’économiste Georges Akerlof a utilisé l’exemple des voitures d’occasion afin
d’étudier les conséquences de l’asymétrie de l’information entre acheteurs et vendeurs sur les échanges. Certaines
informations sur la qualité des voitures en vente ne sont connues que du vendeur. Akerlof suppose que les acheteurs ne font
pas la différence entre les bonnes et les mauvaises occasions et ne sont pas prêts à payer plus qu’un prix correspondant à une
qualité moyenne.
Dès lors, comme les acheteurs offrent un prix plus faible que ce qu’ils auraient proposé s’ils avaient une garantie
sur la qualité des voitures. Les vendeurs potentiels qui détiennent des voitures en bon état ne sont, par conséquent, pas
disposés à les vendre à un prix largement inférieur à leur valeur. Seuls demeurent sur le marché des vendeurs de voitures de
mauvaise qualité, pour lesquels le prix proposé est supérieur à la valeur du véhicule.
Par conséquent, si les vendeurs de bonnes voitures d’occasion se retirent du marché (et vendre uniquement à des
proches par exemple) et que ne demeurent que les vendeurs de mauvaises voitures, le marché à terme ne comptera plus que
de mauvais produits et finira par disparaître : il se produira un phénomène de rationnement voire de disparition du marché.
Akerlof donne le nom de sélection adverse à ce mécanisme.
D’après A. Parienty, Manuel de 1ère ES, Nathan 2011
Supposons qu’une compagnie d’assurance désir offrir des assurances contre les accidents de voiture. Elle effectue
une analyse approfondie du marché et constate que (…) dans certaines régions, la probabilité d’accidents est très faible alors
qu’elle est très élevée dans d’autres. Supposons que la compagnie d’assurance décide d’offrir uen assurance basée sur le
taux d’accident moyen.
Que va-t-il se produire ? Réponse la faillite de la compagnie d’assurance !
G. Abraham-Frois, Economie politique, 7ème édition, Economica 2022
2) Le phénomène d’aléa moral
Document 17
Dans de nombreux cas, il est difficile, voire impossible, de contrôler si un partenaire respecte son contrat. Le
résultat obtenu par l’agent est soumis à une certaine incertitude et celui-ci peut en profiter pour adopter un comportement
qu’il n’aurait pas adopté en présence de transparence de l’information.
Exemple : le modèle du « tire-au-flanc » sur le marché du travail. Une fois le contrat de travail signé, et si le chef
d’entreprise ne dispose pas de tous les moyens pour vérifier la productivité et l’investissement de son salarié, celui-ci peut
diminuer ses efforts, flâner et finalement « tirer-au-flanc »
Dans le domaine de l’assurance on parle également de « risque moral » lorsque le risque que l’on cherche à assurer
est aggravé du fait du comportement des personnes qui se savent couvertes
Par exemple, dans le domaine de l’assurance santé une fois un individu assuré par une compagnie. On peut alors
voir apparaître un risque moral ex ante : n’ayant pas à assumer les coûts liés à leur maladie, les assurés adoptent des
comportements à risque et font moins de prévention. Cependant, comme la maladie n’a pas que des coûts financiers, mais
entraîne aussi des conséquences que l’assurance ne couvre pas (douleur, années de vie perdues), on considère que l’ampleur
de ce phénomène est limité en santé (il est beaucoup moins dans le cas de l’assurance automobile). Le risque moral ex post :
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pour une pathologie donnée un assuré va dépense plus qu’un non assuré. A tire d’exemple, une personne dont le contrat
d’assurance complémentaire couvre les dépassements et qui a besoin d’une prescription de simple lunettes ne va pas avoir
d’incitation particulière à téléphoner à tous les ophtalmologues de son quartier pour chercher lequel appartient au secteur I
ou propose le dépassement le moins élevé.
L’aléa moral concerne aussi toutes les professions d’expert dont l’opportunité de l’action est difficile à évaluer.
C’est le cas par exemple d’une expertise suite à un incendie ou à un dégât des eaux. Dans le cas où la personne n’est pas
assurée, elle va être vigilante sur le montant des travaux à réaliser ; dans le cas où son assurance couvre le dommage elle ne
va pas se soucier du montant de l’expertise, voire même elle va chercher à profiter de son assurance pour faire réaliser des
travaux qui n’ont pas lieu d’être.
D’après Marc Montoussé et Isabelle Waquet, Microéconomie, Bréal 2008
et David Bardey « Trop d’assurance peut-il être néfaste » Bulletin d’information en économie de la santé, n°53, juin 2002
B. Comment remédier aux asymétries d’information ?
1) Inciter les agents à révéler leur information ou à adopter un comportement « responsable »
Q1. Dans le cas de la sélection adverse quel dispositif a été mis en place par les assurances pour y remédier ?
Q2. Dans le cas de l’aléa moral quels dispositifs peuvent mettre en place les assurances pour y remédier ?
Q3. En reprenant l’exemple du tire-au-flanc dites comment l’entrepreneur peut inciter son salarié à donner le
« meilleur de lui-même » ?
2) Comment réduire les incertitudes liées aux asymétries d’information ?
a)
b)
c)
d)
Les certificats et les labels
Les comparateurs de prix sur internet
Le rôle des associations de consommateur
Le rôle de contrainte des pouvoirs publics
Document 18
Il existe une obligation générale d’information et des obligations spéciales d’information du consommateur.
L’obligation générale d’infomation.
D’une manière générale, le vendeur a l’obligation de fournir à l’acheteur tous les conseils et informations utiles sur
le produit ou service rendu : caractéristiques, mode d’emploi, risques éventuels. Ce devoir est d’autant plus important que le
matériel est complexe et l’acheteur néophyte. (art. L 111-1 c. conso)
Les obligations spéciales d’information
En plus de l’obligation générale d‘information ; le législateur est intervenu pour imposer aux professionnels des
obligations plus précises, sanctionnées pénalement :
L’information sur les prix et les conditions de vente. Par exemple tout commerçant est tenu d’afficher ses prix en €
par voie de marquage, d’étiquetage ou d’affichage ou encore de codes barres. Le prix affiché doit indiquer la somme totale
TTC que le client aura effectivement à payer (art. L 113-3 c. conso)
L’information sur les produits et les services. Le commerçant est tenu à un étiquetage relatif à la nature des
produits et à la qualité des produits
Diverses sources, sites ministériels.
Q1. Comment l’Etat peut-il réduire les asymétries d’information ?
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