allongement QT a été observé pendant l’utilisation d’HALDOL, la prudence est de
rigueur chez les patients présentant une tendance à l’allongement QT (syndrome du QT
long, hypokaliémie, médicaments qui provoquent un allongement QT), surtout lorsque
HALDOL est administré par voie parentérale.
− Lors de l'administration d'HALDOL à des patients ayant une dépression, le mécanisme
de l'effet dépressogène, parfois attribué à un neuroleptique, n'est pas connu. On
prendra cependant les précautions nécessaires lors du traitement de patients en état
"dépressif" et l'on ajoutera éventuellement une médication antidépressive pour ceux-ci.
− Chez les patients souffrant d’épilepsie ou dont l’anamnèse fait état de crises
antérieures, une adaptation ou un ajustement des traitements antiépileptiques préventifs
devra être envisagé en raison de l’éventuel abaissement du seuil convulsif.
La prudence est de rigueur chez les patients prédisposés, notamment en cas de lésions
cérébrales et d'abstinence d'alcool.
− Des mesures préventives contre l'apparition de dyskinésie tardive sont justifiées par les
hypothèses existantes en matière d'étiologie. Ainsi, il est conseillé de revoir
régulièrement la dose d'entretien du neuroleptique et de veiller à ce qu'elle approche le
plus possible la dose minimale efficace (voir aussi rubrique 4.8. "Effets indésirables").
− Afin de prévenir le syndrome malin des neuroleptiques, il convient d'être
particulièrement attentif à des symptômes tels qu'accès de fièvre non immédiatement
explicables, rigidité musculaire anormale ou soudain aggravée, mouvements oro-faciaux
répétitifs, hypersalivation, mutisme, etc. (voir aussi rubrique 4.8. "Effets indésirables").
− Des précautions spéciales peuvent être nécessaires chez les patients ayant une faible
tension artérielle (tension systolique de moins de 100 mmHg). La baisse de tension
artérielle peut encore s'accentuer sous l'influence d'HALDOL.
− Les personnes âgées sont plus sensibles à l'action de tels médicaments. Dès lors, il est
recommandé de réduire la dose chez ces sujets (par exemple en commençant le
traitement par une demi-dose). Lors d'un traitement intensif ou de longue durée, on
peut très exceptionnellement observer une légère action hypotensive, avec hypotension
orthostatique.
− La prudence est de mise chez les patients présentant une insuffisance hépatique. Lors
d'un traitement prolongé par HALDOL, il peut être utile de contrôler à intervalles
réguliers la fonction hépatique et la formule sanguine.
− La prudence est également recommandée chez les patients présentant une pathologie
thyroïdienne. En cas d'hyperthyroïdie, un traitement thyréostatique satisfaisant doit être
instauré.
− En cas de schizophrénie, l’effet antipsychotique peut être ralenti. De même, après
l’arrêt de la médication, les symptômes peuvent ne réapparaître qu’après des semaines
ou des mois. Lors d’un arrêt abrupt de l’administration de doses élevées, de la nausée,