Date : le 29 juin 2016 Notre référence : PHBE/PSY/0616

Janssen-Cilag NV/SA
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Date : le 29 juin 2016
Notre référence : PHBE/PSY/0616/0001a
Madame,
Monsieur,
Le docteur,
Le pharmacien,
Nous tenons à vous informer par la présente de la situation actuelle concernant les
pénuries du médicament Haldol® (halopéridol). Dans notre lettre du 25 mai dernier,
nous vous avions déjà signalé qu'à la suite d'un incident survenu chez un producteur
externe, nous nous trouvions confrontés à des problèmes d'approvisionnement
pour :
Haldol 5 mg/ml solution pour injection (halopéridol)
Haldol decanoas 50 mg/ml, 100 mg/ml solution pour injection (décanoate
d'halopéridol)
La situation telle qu'elle se présente aujourd'hui confirme malheureusement que les
ampoules de 5 mg/ml d’Haldol solution pour injection pour vos patients en agitation
aigüe ne pourront vraisemblablement pas être livrées avant plusieurs mois.
Nous pouvons cependant vous signaler qu’au vu des perspectives actuelles, le
produit Haldol decanoas restera malgré tout disponible, sous une de ses
présentations existantes jusque fin septembre 2016.
Le tableau ci-dessous vous donne un aperçu du statut de disponibilité des différentes
formes d'Haldol.
Ce tableau sera mis à jour au moins chaque semaine sur le site de l'AFPHB
(http://www.afphb.be).
Nom du
produit
Principe
actif Présentation Statut au 28.06.2016
HALDOL halopéridol 5MG/ML 5X1ML AMP. Non disponible jusque fin 2016
HALDOL
DECANOAS
décanoate
d'halopéridol
50MG/ML 1X1ML
AMP. Disponible jusque fin août 2016
HALDOL
DECANOAS
décanoate
d'halopéridol
50MG/ML 1X3ML
AMP.
Disponible jusque fin septembre
2016
HALDOL
DECANOAS
décanoate
d'halopéridol
100MG/ML 1X1ML
AMP Disponible jusque fin juillet 2016
Nom du médicament: HALDOL 2 mg comprimés; HALDOL 5 mg comprimés; HALDOL 2 mg/ml gouttes
buvables, solution; HALDOL 5 mg/ml solution injectable. Composition quantitative et qualitative: Un
comprimé HALDOL 2 mg contient 2 mg d’halopéridol (R 1625). Un comprimé HALDOL 5 mg contient
5mg d’halopéridol (R 1625). Les gouttes buvables en solution HALDOL 2 mg/ml contiennent 2 mg/ml
d’halopéridol (R 1625). La solution injectable HALDOL 5 mg/ml contient 5 mg/ml d’halopéridol (R 1625).
Forme pharmaceutique: Comprimés; Gouttes buvables, en solution; Solution injectable. Indications
thérapeutiques: -Schizophrénie; -Troubles délirants de type paranoïde et hypocondriaque; -Délires
et hallucinations en cas de confusion aiguë (delirium); En tant qu’inhibiteur de l’agitation psycho-
motrice: -manie, démence, oligophrénie; -agitation, agressivité et errances chez les personnes âgées
-hoquet; -troubles comportementaux et caractériels chez les enfants; -mouvements choréiques; -tic
nerveux, bégaiement. N.B.: En cas de troubles comportementaux et caractériels chez l’enfant, de
mouvements choréiques, de tics nerveux et de bégaiement, l’halopéridol ne convient que pour réduire
l’agitation elle-même. En tant qu’adjuvant dans le traitement de la douleur chronique intense: HALDOL
exerce, grâce à son activité limbique, une activité neuroleptique sédative (sur le vécu de la douleur) et
analgésique qui, d’ordinaire, permet de réduire la dose de l’analgésique (souvent un morphinomimétique)
ou d’instaurer celui-ci à une dose plus faible. En tant qu’antiémétique: Il est préférable de n’utiliser
l’halopéridol que lorsque les médicaments classiques contre les nausées et vomissements ne sont pas
assez actifs. Posologie et mode d’administration: En tant que neuroleptique et inhibiteur de l’agitation
psychomotrice: 1.Adultes: Divers schémas sont possibles, selon l’état clinique du patient. Quelques
exemples: États psychotiques légers à modérés: Administrer 1 ml d’HALDOL par voie intramusculaire,
une à deux fois par jour. Un traitement oral peut être instauré à raison de deux fois 0,5 mg à 5 mg par
jour. La dose sera augmentée progressivement selon les besoins. Épisodes psychotiques aigus accompagnés
de symptômes graves allant de pair avec une agitation et une anxiété plus ou moins importantes: En cas
d’accès très graves de schizophrénie chronique chez des patients agressifs robustes. On commence
par administrer 5 mg d’HALDOL par voie intramusculaire. Après 30 minutes, on peut à nouveau évaluer
l’état du patient. Si l’on ne décèle pas la moindre réponse, on peut à nouveau injecter une dose plus
élevée (p.ex. 7 à 10 mg). Si un apaisement est déjà visible, on peut, après 1 à 3 heures, administrer la
dose suivante, quelque peu inférieure à la précédente, et ainsi de suite jusqu’à stabilisation de l’état.
On peut alors passer à une médication orale. En passant d’un traitement parentéral à un traitement
oral, on veillera à ce que la quantité d’HALDOL administrée oralement soit équivalente à environ à
1,5fois la dose parentérale. La concentration maximale après administration orale n’étant atteinte
qu’après 4 heures, une telle approche avec adaptation individuelle de la dose est impossible sous
forme orale. Schizophrénie chronique “réfractaire”: Le schéma d’orientation suivant peut être appliqué.
Après avoir progressivement augmenté la dose (1esemaine: 10 mg d’HALDOL par jour, voie orale;
2esemaine: 20 mg par jour; 3e semaine: 30 mg par jour, etc., jusqu’à une dose d’environ 60 mg par
jour), on maintient la dose atteinte pendant 2 à 3 mois. On réduit ensuite à nouveau la dose en
diminuant la dose journalière de 10 mg par semaine jusqu’à une dose à laquelle le patient continue à bien
fonctionner. Après instauration d’un traitement et obtention d’un résultat thérapeutique suffisant, on
s’efforcera toujours de réduire progressivement la dose jusqu’au niveau le plus bas nécessaire pour
inhiber la psychose. La dose journalière maximale pour l’adulte est de 60 mg. Dans les épisodes
psychotiques aigus, la dose d’attaque sera atteinte dès le 2e jour. La dose d’entretien moyenne est de
1 à 15mg par jour. Dans certains cas, une dose journalière de plus de 15 mg s’avère nécessaire. On
abaissera la dose initiale chez la personne âgée et chez le sujet présentant une insuffisance hépatique
ou rénale (p.ex. en commençant par une demi-dose) (voir aussi rubrique “Précautions particulières”).
Périodes sans médication: L’hypothèse selon laquelle, en traitement chronique, des adaptations de
certains mécanismes (tels les récepteurs) seraient à la base de tolérance et/ou d’effets indésirables
tels que la dyskinésie tardive, a fait envisager des périodes sans médication. En ce qui concerne
HALDOL, les données disponibles sont insuffisantes et il n’existe aucun consensus quant à l’utilité de
telles interruptions. Lors d’une période exempte de médication, un syndrome subclinique de dyskinésie
tardive peut se manifester chez le patient psychotique (voir aussi rubrique “Effets indésirables”).
2.Enfants: Dose initiale: -moins de 5 ans: 2 fois 2 gouttes (à 2 mg/ml) ou 2 fois 1/2 comprimé (à
0,5mg) par jour; -plus de 5 ans: 2 fois 5 gouttes (à 2 mg/ml) ou 2 fois 1 comprimé (à 0,5 mg) par jour.
Cette dose sera adaptée si nécessaire, comme chez l’adulte. En tant qu’adjuvant dans le traitement de
la douleur chronique intense: Le plus souvent en association avec un analgésique central (morphino-
mimétique): 1 comprimé d’HALDOL (à 0,5 mg) le matin et le soir. En tant qu’antiémétique: 2 à 5 gouttes
(à 2 mg/ml) 2 à 3 fois par jour sont parfois suffisantes. Contre-indications: La maladie de Parkinson.
Étant donné que la maladie de Parkinson résulte d’une sécrétion insuffisante ou d’une activité trop
faible de la dopamine, un neuroleptique ne pourra qu’aggraver cette situation. États comateux, dépres-
sion du système nerveux central notamment par l’alcool, hypersensibilité connue à l’un des composants
ou à d’autres butyrophénones, lésions aux noyaux gris centraux. Allongement QT connu et antécédents
familiaux d’allongement QT, troubles du rythme ou torsades de pointes. Effets indésirables: De la
sédation et de la somnolence peuvent se manifester, en particulier au début d’un traitement. Une
sédation persistante peut être mise en rapport avec une hypersensibilité à l’effet adrénolytique léger
de l’halopéridol ou avec les mécanismes renforçateurs en cas d’association avec des sédatifs ou des
somnifères. Symptômes extrapyramidaux: Ces effets indésirables possibles, découlant d’un blocage
de la dopamine, n’apparaissent que très rarement lorsque la dose est inférieure à 2 mg par jour. En
revanche, des symptômes extrapyramidaux proportionnels à la dose (surdosage) peuvent se manifester
entre 2 et 60 mg par jour. Les signes cliniques les plus courants de ces symptômes extrapyramidaux
sont: -dystonies aiguës : torticolis, trismus, crises oculogyres, crampes musculaires, notamment
dystonies laryngiennes; -acathisie: Impossibilité de rester assis ou debout sans bouger les membres
inférieurs; -parkinsonisme: bradykinésie, akinésie, raideur musculaire, difficultés de marche, amimie,
micro graphie, tremblements, hypersalivation, etc. Une médication anticholinergique ou, si possible,
une diminution de la dose font disparaître les symptômes de parkinsonisme. Il vaut mieux ne pas
appliquer de façon routinière une prophylaxie par les anticholinergiques. Il se peut que l’activité de
l’anticholinergique soit plus brève que l’activité inductrice de SEP de l’antipsychotique, même si
l’administration de ce dernier a été arrêtée. Dans ce cas, une médication anticholinergique
complémentaire est indiquée. Les benzodiazépines sont utiles en cas de crampes musculaires.
Dyskinésie tardive: Après un usage prolongé de neuroleptiques, il peut se produire un syndrome
caractérisé le plus souvent par des mouvements involontaires et répétitifs des muscles oro-faciaux (le
“syndrome bucco-linguo-masti catoire”). Le syndrome peut être masqué lorsque le traitement est
réinstauré, lorsque la dose est augmentée ou lorsqu’on passe à un autre antipsychotique. D’une part,
le lien causal avec les neuro leptiques (blocage de la dopamine) n’est pas clair. Les hypothèses
actuelles tiennent compte de divers facteurs constitutionnels et, au plus, d’un effet déclenchant des
neuroleptiques. D’autre part, il n’est pas non plus prouvé que l’usage prolongé de neuroleptiques
aggrave les symptômes de dyskinésie tardive. Selon l’hypothèse qui prévaut aujourd’hui, une posologie
continuellement trop élevée (dose supérieure à la dose nécessaire pour inhiber la psychose)
contribuerait entre autres à l’apparition de ce syndrome. La prévention et le traitement peuvent être
déterminés par les éléments suivants: •Si une médication antidopamine est absolument requise: - On
peut réduire très lentement la dose (sur une période de plusieurs mois) jusqu’à obtention de la dose
efficace la plus faible pour le traitement de la psychose. - On peut augmenter la dose de la médication
antidopamine (de préférence avec un médicament possédant une action antidopamine marquée et
sélective, tel HALDOL) jusqu’à ce que les symptômes les plus gênants soient maîtrisés. Ensuite, la dose
doit diminuer progressivement en l’espace de plusieurs mois.Si on peut se passer d’une médication
antidopamine: Il convient d’arrêter l’administration d’HALDOL. Dans de nombreux cas, la situation se
normalisera très lentement. Certains symptômes peuvent persister. Le syndrome malin des
neuroleptiques (SMN): Ce syndrome rare, associé à tous les neuroleptiques, consiste en un dérèglement
végétatif central aigu entraînant des troubles graves des fonctions végétatives principales telles, entre
autres, la thermorégulation, la respiration, les automatismes cardio-vasculaires. Le tableau clinique
comporte surtout une raideur musculaire, une hyperthermie grave, des troubles de la conscience, un
dérèglement neurovégétatif, un coma, des taux surélevés de CPK (créatine-phosphokinase), une
rhabdomyolyse et une insuffisance rénale aiguë. Le syndrome a une issue mortelle dans plus de 15 %
des cas. Le traitement appliqué à un stade précoce offre le plus de chances de succès. Ce stade
précoce se caractérise par les symptômes suivants: augmentation de la rigidité musculaire, akinésie,
agitation prononcée, mutisme, hypersalivation, difficultés de déglutition, syndrome bucco-linguo-
masticatoire intense, sudation, tachycardie et forte fièvre sans cause démontrable. Le traitement doit
se faire dans un service de soins intensifs et est, en dehors de l’arrêt de la médication neuroleptique,
essentiellement symptomatique: il consiste à refroidir, rétablir l’équilibre électrolytique, combattre
l’hypertonie musculaire avec du dantrolène sodium par exemple (1 à 10 mg/kg, à répéter
éventuellement d’après le résultat obtenu). On utilise également la bromocriptine, les anticholinergiques,
l’amantadine et les électrochocs comme traitement du SMN. Autres effets indésirables centraux: Ont
été occasionnellement mentionnés: dépression, sédation, agitation, lassitude, insomnie, céphalée,
confusion, vertige, attaques de grand mal chez des épileptiques stabilisés, aggravations apparentes de
symptômes psychotiques. Effets indésirables gastro-intestinaux: De la nausée, des vomissements, du
pyrosis, une perte d’appétit et de la dyspepsie ont été signalés, de même que de la constipation. Effets
indésirables endocriniens: Les effets hormonaux dus aux neuroleptiques consistent notamment en une
hyperprolactinémie, pouvant entraîner des symptômes tels que galactorrhée, gynécomastie et
dysménorrhée ou aménorrhée. On a très rarement signalé de l’hypoglycémie et des cas de syndrome
d’antidiurèse inappropriée. Effets indésirables cardiovasculaires: De la tachycardie, de l’hypotension,
de l’hypertension et des cas de syncope ont été occasionnellement mentionnés. Un allongement QT,
des torsades de pointes et/ou des arythmies ventriculaires ont été observés dans de très rares cas,
surtout en cas d’administration parentérale d’HALDOL. Ces effets ont semblé apparaître le plus
souvent à de très fortes doses et chez des patients prédisposés (voir aussi rubrique 4.4.“Mises en
garde et précautions particulières d’emploi”. Affections gravidiques, puerpérales et périnatales:
Syndrome de sevrage médicamenteux néonatal (voir rubrique 4.6): fréquence indéterminée. Divers: -
Troubles hépatiques: On a signalé des cas isolés de troubles de la fonction hépatique ou d’hépatite, le
plus souvent de type cholestatique. - Dyscrasie: On a très rarement constaté une agranulocytose et
une thrombocytopénie lors d’un traitement par HALDOL. Le rapport causal n’est pas clair. - Réactions
d’hypersensibilité: Quelques cas de photosensibilité ont été rapportés lors d’un traitement par HALDOL.
Ici non plus, le rapport causal avec HALDOL n’est pas clair. Éruption cutanée, urticaire et anaphylaxie
sont des phénomènes exceptionnels. - Autres effets mentionnés occasionnellement: Vue trouble,
bouche sèche, rétention urinaire, priapisme, troubles de l’érection, œdème périphérique, transpiration
excessive et hyper salivation, dérèglement de la température corporelle et changements de poids. Des
cas de thrombo embolie veineuse, y compris des cas d’embolie pulmonaire et des cas de thrombose
veineuse profonde ont été rapportés avec des médicaments antipsychotiques – Fréquence inconnue.
Nature et contenance du conditionnement: Comprimés à usage oral: - emballage alvéolé de
25comprimés bisécables à 2 mg; - emballage alvéolé de 25 comprimés bisécables à 5 mg; Gouttes à
usage oral: - flacon de gouttes de 30 ml à 2 mg/ml (1 goutte = 0,1 mg); Ampoules de solution
injectable: L’administration parentérale s’effectue par une intramusculaire ou par une intraveineuse
lente. Emballage de 5 ampoules de 1 ml. Titulaire de l’enregistrement: Janssen-Cilag NV,
Antwerpseweg 15-17, B-2340 Beerse. Numéros de l’enregistrement: HALDOL 2 mg comprimés : BE
001163; HALDOL 5 mg comprimés: BE 001197; HALDOL 2 mg/ml gouttes buvables, solution (bouteille
LDPE): BE 000113; HALDOL 5 mg/ml solution injectable : BE 000025. Mode de délivrance: La
délivrance est soumise à la prescription médicale Date de la dernière révision du RCP : 08/10/2013.
Date de la dernière approbation du RCP: 18/02/2014. Toute information complémentaire peut être
obtenue sur demande.
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Nous estimons qu'il est de notre responsabilité de vous informer de cette situation
afin que vous puissiez prendre des mesures appropriées en temps opportun. C'est
pourquoi vous trouverez dans l'annexe une analyse des alternatives disponibles en
Belgique pour Haldol 5mg/ml solution pour injection.
Nous vous prions d'accepter nos excuses sincères pour cette situation regrettable.
Comme vous le savez, le patient est au cœur de nos préoccupations dans tout ce que
nous faisons, c'est pourquoi nous mettons actuellement tout en œuvre pour
normaliser l'approvisionnement et pour limiter les conséquences des pénuries pour
vous et vos patients.
Si vous avez des questions ou souhaitez un complément d'information, n'hésitez pas
à contacter le Customer Service Center de Janssen
Tél. : 0800 93 377
Fax : 0800 93 399
Joignable tous les jours ouvrables de 8h30 à 17h30
Salutations cordiales,
Dirk Saerens Sandra Vermeiren
Medical Advisor Established Brands Brand Manager Established Brands
Annexe 1 : Lettre – Alternatives pour Haldol 5 mg/ml injectable en Belgique
Nom du médicament: HALDOL DECANOAS 50 mg/ml solution injectable. HALDOL DECANOAS 100 mg/
ml solution injectable. Composition quantitative et qualitative: Une ampoule d’HALDOL DECANOAS
50 mg/ml solution injectable contient 70,52 mg de décanoate d’halopéridol (R 13 672) (équiv. à 50 mg
d’halopéridol ) par ml. Une ampoule d’HALDOL DECANOAS 100 mg/ml solution injectable contient
141,04 mg de décanoate d’halopéridol (R 13 672) (équiv. à 100 mg d’halopéridol) par ml. Forme
pharmaceutique: Ampoules de solution injectable. Indications thérapeutiques: Traitement d’entretien
de troubles psychotiques. Posologie et mode d’administration: HALDOL DECANOAS est injecté par
voie intramusculaire profonde (jamais par voie intraveineuse). La dose à administrer normalement est
calculée à partir de la dose journalière orale d’halopéridol et/ou de la dose équivalente d’autres
neuroleptiques. Cette dose journalière orale sera déterminée de préférence lorsque le traitement est
stabilisé, après une période suffisante d’adaptations posologiques. HALDOL DECANOAS est disponible
en 2 concentrations : ampoules à 50 mg/ml et ampoules à 100 mg/ml. Une injection de plus de 3 ml
par site d’injection augmente le risque de réactions tissulaires locales. On donne toutes les 4 semaines
10 à 15 fois la dose journalière orale d’halopéridol en mg. Par exemple : une dose thérapeutique orale
stabilisée de 5 mg d’halopéridol devient une dose injectable de 5 x 15 = 75 mg d’HALDOL DECANOAS
(0,75 ml de la concentration à 100 mg/ml ou 1,5 ml de la concentration à 50 mg/ml). Dans les états
psychotiques légers et modérés, une dose de 50 à 150 mg suffira toutes les 4 semaines. Dans les états
psychotiques graves, une dose plus élevée (jusqu’à 300 mg) sera souvent nécessaire. Pour le
traitement de patients qui requièrent des doses relativement élevées, il est préférable d’utiliser les
ampoules à concentration plus élevée (100 mg/ml). Si l’effet thérapeutique constaté s’avère insuffisant
à la fin des deux premiers mois de traitement, le taux d’équilibre n’ayant pas encore été atteint, il est
conseillé d’injecter temporairement une dose supplémentaire d’HALDOL DECANOAS (p.ex. 1 ml de la
concentration à 50mg/ml) ou d’administrer de l’halopéridol par voie orale (p.ex. 2 à 5 mg par jour). On
peut également anticiper l’injection suivante d’HALDOL DECANOAS. Au cours du traitement par HALDOL
DECANOAS, on s’efforcera d’atteindre la dose minimale efficace par des adaptations régulières de la
dose. N.B.: De même, les cocktails de divers neuroleptiques peuvent être aisément remplacés par une
injection d’HALDOL DECANOAS. Exemple: un «cocktail» oral de 5 mg d’halopéridol et de 150 mg de
chlorpromazine peut être converti en son équivalent d’halopéridol : 5 + 3 = 8 mg d’halopéridol (50mg
de chlorpromazine = ±1 mg d’halopéridol). La dose mensuelle d’HALDOL DECANOAS est alors de
8x15 = 120 mg (±2,5 ml). Chez les patients gériatriques et fort affaiblis, il est conseillé de commencer
par des doses faibles, p.ex. 12,5 mg à 25 mg par période de 4 semaines. La dose est ensuite adaptée
progressivement selon les besoins individuels du patient. Contre-indications: La maladie de Parkinson.
Étant donné que la maladie de Parkinson résulte d’une sécrétion insuffisante ou d’une activité trop
faible de la dopamine, un neuroleptique ne pourra qu’aggraver cette situation. États comateux,
dépression du système nerveux central notamment par l’alcool, hypersensibilité connue à l’un des
composants ou à d’autres butyrophénones, lésions aux noyaux gris centraux. Allongement QT connu et
antécédents familiaux d’allongement QT, troubles du rythme ou torsades de pointes. Effets indésirables:
D’une manière générale, le profil d’effets indésirables est celui de l’halopéridol. Comme pour tous les
médicaments injectables, des réactions tissulaires locales ont été signalées. Symptômes extra-
pyramidaux: Ces effets indésirables possibles, découlant d’un blocage de la dopamine, sont – sur le
plan individuel – fortement liés à la dose et sont le plus prononcés la première semaine après l’injection.
Les signes cliniques les plus courants de ces symptômes extrapyramidaux sont : - dystonies aiguës :
torticolis, trismus, crises oculogyres, crampes musculaires, notamment dystonies laryngiennes;
-acathisie : Impossibilité de rester assis ou debout sans bouger les membres inférieurs; -parkinsonisme:
bradykinésie, akinésie, raideur musculaire, difficultés de marche, amimie, micrographie, tremblements,
hypersalivation, etc. Une médication anticholinergique ou, si possible, une diminution de la dose font
disparaître les symptômes de parkinsonisme. Il vaut mieux ne pas appliquer de façon routinière une
prophylaxie par les anticholinergiques. Il se peut que l’activité de l’anticholinergique soit plus brève que
l’activité inductrice de SEP de l’antipsychotique, même si l’administration de ce dernier a été arrêtée.
Dans ce cas, une médication anticholinergique complémentaire est indiquée. Les benzodiazépines sont
utiles en cas de crampes musculaires. Dyskinésie tardive: Après un usage prolongé de neuroleptiques,
il peut se produire un syndrome caractérisé le plus souvent par des mouvements involontaires et
répétitifs des muscles oro-faciaux (le «syndrome bucco-linguo-masticatoire»). Le syndrome peut être
masqué lorsque le traitement est réinstauré, lorsque la dose est augmentée ou lorsqu’on passe à un
autre antipsychotique. D’une part, le lien causal avec les neuroleptiques (blocage de la dopamine) n’est
pas clair. Les hypothèses actuelles tiennent compte de divers facteurs constitutionnels et, au plus, d’un
effet déclenchant des neuroleptiques. D’autre part, il n’est pas non plus prouvé que l’usage prolongé
de neuroleptiques aggrave les symptômes de dyskinésie tardive. Selon l’hypothèse qui prévaut
aujourd’hui, une posologie continuellement trop élevée (dose supérieure à la dose nécessaire pour
inhiber la psychose) contribuerait entre autres à l’apparition de ce syndrome. La prévention et le
traitement peuvent être déterminés par les éléments suivants:Si une médication antidopamine est
absolument requise: - On peut réduire très lentement la dose (sur une période de plusieurs mois)
jusqu’à obtention de la dose efficace la plus faible pour le traitement de la psychose. - On peut
augmenter la dose de la médication antidopamine (de préférence avec un médicament possédant une
action antidopamine marquée et sélective, tel l’halopéridol) jusqu’à ce que les symptômes les plus
gênants soient maîtrisés. Ensuite, la dose doit diminuer progressivement en l’espace de plusieurs mois.
Si on peut se passer d’une médication antidopamine: Il convient d’arrêter l’administration d’HALDOL
DECANOAS. Dans de nombreux cas, la situation se normalisera très lentement. Certains symptômes
peuvent persister. Le syndrome malin des neuroleptiques (SMN): Ce syndrome rare, associé à tous les
neuroleptiques, consiste en un dérèglement végétatif central aigu entraînant des troubles graves des
fonctions végétatives principales telles, entre autres, la thermorégulation, la respiration, les automatismes
cardio-vasculaires. Le tableau clinique comporte surtout une raideur musculaire, une hyperthermie
grave, des troubles de la conscience, un dérèglement neurovégétatif, un coma, des taux surélevés de
CPK (créatine-phosphokinase), une rhabdomyolyse et une insuffisance rénale aiguë. Le syndrome a
une issue mortelle dans plus de 15 % des cas. Le traitement appliqué à un stade précoce offre le plus
de chances de succès. Ce stade précoce se caractérise par les symptômes suivants: augmentation de
la rigidité musculaire, akinésie, agitation prononcée, mutisme, hypersalivation, difficultés de déglutition,
syndrome bucco-linguo-masticatoire intense, sudation, tachycardie et forte fièvre sans cause
démontrable. Le traitement doit se faire dans un service de soins intensifs et est, en dehors de l’arrêt
de la médication neuroleptique, essentiellement symptomatique: il consiste à refroidir, rétablir l’équilibre
électrolytique, combattre l’hypertonie musculaire. On a également utilisé les anticholinergiques,
l’amantadine et les électrochocs comme traitement du SMN. Autres effets indésirables centraux: Ont
été occasionnellement mentionnés: dépression, sédation, agitation, lassitude, insomnie, céphalée,
confusion, vertige, attaques de grand mal chez des épileptiques stabilisés, aggravations apparentes de
symptômes psychotiques. Comme lors de l’utilisation d’autres neuroleptiques, une insuffisance
respiratoire peut apparaître chez les vieillards. Effets indésirables gastro-intestinaux: De la nausée, des
vomissements, du pyrosis, une perte d’appétit et de la dyspepsie ont é signalés, de même que de la
constipation. Effets indésirables endocriniens: Les effets hormonaux dus aux neuroleptiques sont
notamment l’hyperprolactinémie, qui peut entraîner de la galactorrhée, de la gynécomastie et de
l’oligorrhée ou de l’aménorrhée. On a très rarement rapporté de l’hypoglycémie et des cas de syndrome
d’antidiurèse inappropriée. Effets indésirables cardiovasculaires: De la tachycardie, de l’hypotension,
de l’hypertension et des cas de syncope ont été occasionnellement mentionnés. Un allongement QT et/
ou des arythmies ventriculaires ont été observés dans de très rares cas. Ces effets ont semblé
apparaître le plus souvent à de très fortes doses et chez des patients prédisposés Affections
gravidiques, puerpérales et périnatales: Syndrome de sevrage médicamenteux néonatal: fréquence
indéterminée. Divers: - Troubles hépatiques: On a signalé des cas isolés de troubles de la fonction
hépatique ou d’hépatite, le plus souvent de type cholestatique. - Dyscrasie: On a très rarement consta
une agranulocytose et une thrombocytopénie lors d’un traitement par HALDOL. Le rapport causal n’est
pas clair. - Réactions d’hypersensibilité: Quelques cas de photo sensibilité ont été rapportés lors d’un
traitement par HALDOL. Ici non plus, le rapport causal avec HALDOL n’est pas clair. Éruption cutanée,
urticaire et anaphylaxie sont des phénomènes exceptionnels. - Autres effets mentionnés
occasionnellement: Vue trouble, bouche sèche, rétention urinaire, priapisme, troubles de l’érection,
œdème périphérique, transpiration excessive et hypersalivation, dérèglement de la température
corporelle et changements de poids. Des cas de thromboembolie veineuse, y compris des cas
d’embolie pulmonaire et des cas de thrombose veineuse profonde ont été rapportés avec des
médicaments antipsychotiques – Fréquence inconnue. Nature et contenance du conditionnement:
Emballage de 1 ou 5 (emballage clinique) ampoules de 1 ml ou 3 ml à 50 mg/ml; Emballage de 1 ou 5
(emballage clinique) ampoules de 1 ml à 100 mg/ml. Titulaire de l’enregistrement: Janssen-Cilag
s.a., Antwerpseweg 15-17, B-2340 Beerse. Numéros de l’enregistrement: Ampoules de 1 ml à 50
mg/ml: BE 116785; Ampoules de 1 ml à 100 mg/ml: BE 122787; Ampoules de 3 ml à 50 mg/ml: BE
116776. Mode de délivrance: La délivrance est soumise à la prescription médicale. Date de la
dernière révision du RCP : 30/10/2012; Date de la dernière approbation du RCP: 18/02/2014.
Toute information complémentaire peut être obtenue sur demande.
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Ce document donne un aperçu non-contraignant établi par Janssen-Cilag SA, au mieux de ses possibilités,
à l’occasion de certaines questions du marché. Ce document ne constitue pas un avis médical, et Janssen-
Cilag SA ne peut être tenu responsable du contenu du présent document. La responsabilité finale du
traitement du patient incombe au médecin traitant.
Annexe 1 : Lettre – Alternatives pour Haldol 5 mg/ml injectable en
Belgique
Quelles alternatives pour Haldol® 5 mg/ml injectablea?
La méthodologie suivante peut être appliquée pour proposer le traitement alternatif
approprié :
1. Si une administration par voie orale est possible/ souhaitable, la solution
buvable Haldol gouttes pourrait être utilisée (insipide, incolore, inodore)
2. Génériques ou autres fournisseurs d'halopéridol
3. L’antipsychotique qui est le plus proche de l’halopéridol : dropéridol (i.m.)
4. Autres neuroleptiques injectables faisant partie des antipsychotiques de la
première génération
5. Neuroleptiques injectables faisant partie des antipsychotiques de la deuxième
génération
LES ALTERNATIVES À L'HALOPÉRIDOL INJECTABLE
HALDOL® (GOUTTES BUVABLES)
Si c'est possible/ souhaitable, Haldol sous forme de solution buvable (insipide,
incolore, inodore) peut être utilisé : 2 mg d'halopéridol par ml de gouttes.
Indications thérapeutiques :
Schizophrénie;
Troubles délirants de type paranoïde et hypocondriaque;
Délires et hallucinations en cas de confusion aiguë (delirium)
En tant qu’inhibiteur de l'agitation psychomotrice :
manie, démence, oligophrénie;
agitation, agressivité et errances chez les personnes âgées
hoquet
troubles comportementaux et caractériels chez les enfants;
mouvements choréiques;
tic nerveux, bégaiement
a Toutes les informations produits ont été vérifiées sur les sites BFCI-CBIP/FAGG-
AFMPS (juin 2016)
© Janssen-Cilag NV – PHBE/PSY/0616/0001a – vu/er Erik Present, Antwerpseweg 15-17, 2340 Beerse
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Date : le 29 juin 2016 Notre référence : PHBE/PSY/0616

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