
immédiatement le traitement si ces symptômes se manifestent chez des patients traités par 
une association de lithium et d’HALDOL DECANOAS. 
HALDOL peut avoir une interaction avec d’autres médicaments α-adrénergiques.  Selon la 
nature de l’interaction manifestée par l’autre médicament avec le récepteur α, la 
composante α-lytique d’HALDOL DECANOAS sera renforcée ou antagonisée.  
La prudence est de rigueur en cas d’utilisation concomitante de médicaments qui peuvent 
provoquer un allongement de l’intervalle QT, à savoir :  
- certains antiarythmiques, comme ceux de la classe 1A (p.ex. quinidine, disopyramide, 
procaïnamide) et de la classe III (p.ex. amiodarone, sotalol); 
- des antidépresseurs tricycliques tels que l’amitriptyline; 
- certains antidépresseurs tétracycliques comme la maprotiline; 
- certains antipsychotiques comme les phénothiazines (p.ex. la thioridazine), le pimozide 
et le dropéridol; 
- certains antihistaminiques H1; 
- le cisapride, l’halofantrine, l’érythromycine i.v.; 
-  l’amphotéricine B, la kétansérine, la pentamidine; 
La perturbation de l’équilibre électrolytique est un facteur de risque pour les arythmies 
cardiaques ; c’est pourquoi la prudence est de rigueur chez les patients qui prennent des 
diurétiques n’épargnant pas le potassium. 
Les neuroleptiques abaissent le seuil convulsif. La prudence est de mise en cas 
d’utilisation concomitante avec d’autres substances susceptibles de provoquer des 
convulsions, par exemple le tramadol. 
 
4.6. Grossesse et allaitement 
Grossesse : 
Bien que les études chez les animaux de laboratoire n'aient pas mis en évidence d'effets 
tératogènes ou embryotoxiques, des cas isolés d’anomalies congénitales ont été signalés 
après exposition du fœtus à HALDOL, le plus souvent en association avec d’autres 
médicaments. Les nouveau-nés exposés aux antipsychotiques (dont HALDOL 
DECANOAS) pendant le troisième trimestre de la grossesse, présentent un risque de 
réactions indésirables incluant des symptômes extrapyramidaux et/ou des symptômes de 
sevrage, pouvant varier en termes de sévérité et de durée après l’accouchement. Les 
réactions suivantes ont été rapportées : agitation, hypertonie, hypotonie, tremblements, 
somnolence, détresse respiratoire, trouble de l’alimentation. En conséquence, les nouveau-
nés doivent être étroitement surveillés. Il convient donc de mettre en balance les risques 
éventuels et les avantages potentiels du médicament avant de l'administrer pendant la 
grossesse. 
Allaitement : 
De très petites quantités d'halopéridol peuvent être retrouvées dans le lait maternel. Si par 
exemple la mère prend 10 mg d'halopéridol par jour (200 mg d'HALDOL DECANOAS