II. Les principales procédures applicables
Les seuils et principales procédures applicables (mise en concurrence, publicité et formalisme
nécessaires) sont présentés dans le tableau joint en annexe.
Il s’agit de règles minimales ; la procédure de la tranche supérieure peut toujours être appliquée,
notamment si le montant estimé est proche du seuil supérieur ou si l’objet du marché le justifie.
Jusqu’à 4 000 € HT
Pour les marchés inférieurs à 4 000 € HT, publicité et mise en concurrence ne sont pas
obligatoires.
Ces achats restent tout de même soumis aux grands principes de la commande publique : liberté
d'accès à la commande publique, égalité de traitement des candidats et transparence des
procédures. En outre, les directives européennes posent le principe d’une mise en concurrence
dès le premier euro et le Code pénal ne mentionne pas de seuil dans sa définition du délit d’octroi
d’un avantage injustifié (délit de favoritisme).
Pour la bonne gestion des deniers publics et le respect de ces grands principes, il est donc
conseillé de mettre en concurrence et la négociation est souhaitée. Une publicité simple sur
la plate-forme électronique e-Bourgogne est également préconisée, notamment pour garantir
l’information des prestataires potentiels ou si l’on ne connaît pas bien l’état du marché.
Par ailleurs, l’absence de traces écrites pouvant générer des difficultés, un écrit simple reprenant
les caractéristiques principales du marché doit exister.
Organisation de la passation : Il appartient à chaque service acheteur de déterminer la procédure
suivie selon l’objet du marché et délégation est donnée aux directeurs pour la conclusion de ces
achats.
Entre 4 000 et 90 000 € HT
Pour les achats compris entre 4 000 et 90 000 HT, une publicité et une mise en concurrence
adaptées à l’objet du marché, à ses caractéristiques et à son montant doivent être mises en
œuvre. Ces marchés peuvent donner lieu à une publicité dans la presse et sur la plate-forme
électronique e-Bourgogne, notamment pour garantir l’information des prestataires potentiels
ou si l’on ne connaît pas bien l’état du marché. En l’absence de publicité, la demande d’au moins
trois devis est conseillée. Une trace écrite de ces demandes doit être conservée.
Pour la bonne gestion des deniers publics, la négociation est souhaitée.
Par ailleurs, les réponses sont données sous forme écrite et les marchés qui en découlent
également. Un acte d’engagement ou un document signé par les deux parties et reprenant
l’ensemble des caractéristiques du marché doit exister (objet précis et qualité des prestations
attendues, durée du marché, conditions d’exécution, évolution des prix…).
Pour les marchés supérieurs à 50 000 € HT et dont le délai d’exécution excède deux mois, le
versement d’une avance de 5 % minimum est obligatoire.
Une clause de révision de prix doit être prévue pour tous les types de marchés (et non plus
seulement pour les travaux) dont la durée d’exécution est supérieure à trois mois et qui
nécessitent le recours à une part importante de fournitures (notamment de matières premières)
dont le prix est directement affecté par la fluctuation des cours mondiaux (voir art. 18 CMP).
Organisation de la passation : Il appartient à chaque service acheteur de déterminer la procédure
suivie selon l’objet du marché et délégation est donnée aux directeurs pour la conclusion de ces
achats. Le service gestionnaire envoie une fiche d’intention au Service Assemblées et Marchés
Publics avant le lancement de la consultation et une fiche de suivi après notification du marché.