La glycémie désigne la concentration sanguine en glucose, sa régulation à 1g.L-1 est signe de bonne
santé, tout écart est dangereux :
- L’hypoglycémie est dangereux à court terme, le glucose est le seul nutriment utilisable par le
cerveau, tout déficits entraine un coma rapidement mortel : perte de connaissance, coma et
mort.
- L’hyperglycémie est dangereuse à long terme, elle engendre des liaisons progressives des
vaisseaux sanguins et des terminaisons nerveuses (diabète). Elle entraine la gangrène, la
cécité ou une insuffisance rénale.
I / Le rôle des enzymes dans l’apport de glucose sanguin
1 / La réaction enzymatique : une biocatalyse
Bio = fabriqué par un être vivant
Catalyser = accéléré
Une enzyme est une protéine (assemblage d’acide animé) capable d’accéléré une réaction chimique
à faible dose tout en restant intacte à la fin.
Substrat produit(s)
exemple : l’amylase est l’enzyme qui transforme l’amidon en glucose.
Amidon glucose
2 / Les conditions d’activité des enzymes
L’activité enzymatique s’effectue dans des conditions particulières dites optimales, elle est variable
d’une enzyme à l’autre et quand on s’en éloigne, l’activité ralenti voir s’arrête.
a/ L’influence de la température
La température influence l’activité enzymatique :
- Le froid ralenti l’agitation moléculaire, donc l’activité enzymatique, ce qui abaisse la
probabilité de la rencontre entre l’enzyme et son substrat. Cette situation est réversible.
- Le chaud accélère l’agitation moléculaire, donc l’activité enzymatique.
- L’ébullition modifie la forme de l’enzyme et de son cite actif, elle ne peut plus s’accrocher à
son substrat et est inactivé de manière irréversible, c’est la dénaturation.
b/ L’influence du pH
Enzyme
Amylase
Les pH extrêmes inactive l’enzyme en modifiant sa forme tridimensionnelle et en l’empêchant de
s’accrocher à son substrat, donc l’activité enzymatique baisse car il y a modification de l’état
d’ionisation.
3 / La double spécificité enzymatique
- La spécificité du substrat : une enzyme donnée ne peut agir que sur un substrat, celui qui
s’emboite à son site actif (ex : amylase amidon)
- La spécificité d’action : une enzyme donné ne réalise qu’une seul transformation chimique
effectué par certain acide aminé de son site actif.
II / La régulation de la glycémie
Les entrés (alimentation) et sorties (sport) de glucose sont discontinue. La régulation de la glycémie à
1g.L-1 implique des mécanismes de régulation
1 / Le système de contrôle de la glycémie
Le pancréas à un double-rôles :
- Sécrétion d’enzymes digestives par les acini
- Régulation de la glycémie par les îlots de Langerhans
Les îlots de Langerhans sont des capteurs qui mesurent en permanence la glycémie. Si elle s’écarte
de sa valeur consigne (1g.L-1), il s’écrête des hormones :
- En cas d’hyperglycémie, les cellules (au centre) s’écrêtent de l’insuline.
- En cas d’hypoglycémie, les cellules (à la périphérie) s’écrêtent du glucagon.
Ces hormone circule dans le sang et agisse sur des organes effecteurs capable de réguler la glycémie.
2 / Les organes effecteurs
En cas d’hyperglycémies (ex : après le repas), l’insuline se fixe sur ses récepteurs au niveau :
- Du foie et des muscles : elle stimule le stockage du glucose en glycogène, c’est la
glycogénogénèse.
- Du tissu adipeux : elle stimule la transformation du glycose en graisse.
Ainsi la glycémie diminue et revient à la normal.
En cas d’hypoglycémies (ex : jeune, sport…), le glucagon se fixe sur ses récepteurs hépatiques (= foie)
et stimule l’hydrolyse du glycogène en glucose, c’est la glycogénolyse.
Ainsi, la glycémie remonte et revient à la normal.
3 / Une autorégulation permanente : schéma bilan
III / Les diabètes : anomalie de régulation de la glycémie
1 / L’hyperglycémie : une caractéristique du diabète
Le diabète correspond à une hyperglycémie qui endommage de plus en plus les vaisseaux sanguins et
les terminaisons nerveuse. Sans traitement, c’est une maladie mortelle. On en distingue deux types :
- Le type 1 (10%) : apparait brutalement chez les personnes jeune et mince.
- Le type 2 (90%) : apparait progressivement chez les personnes âgées et en surpoids.
2 / Le diabète de type 1 : une maladie auto-immune
Le système immunitaire est censé nous protéger, dans certains cas, il confond les cellules bêta des
îlots de Langerhans avec un ennemis et les détruits. Le corps ainsi privé d’insuline ne peut plus
réguler l’hyperglycémie. Il se traite par injection d’insuline au moment des repas.
3 / Le diabète de type 2 : une maladie multifactorielle.
Les causes sont multiples : sédentarité, obésité, gène de prédisposition… L’excès prolongé de sucre
s’accompagne de la production forte et permanente d’insuline à la longue, les cellules cible
deviennent insensible (par internalisation de leurs récepteurs).
Se traite par une bonne hygiène
de vie : régime et sport.
Conclusion : le diabète de type2 ne cesse de progresser dans nos pays développé. La prévention et
le dépistage doivent permettre dans limité les conséquences.
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