Avec la mise en place de la IIIe République, les Lois Jules Ferry sur l’enseignement, en 1881 : enseignement
primaire gratuit dans les écoles publiques. En 1882, obligatoire et laïque.
Essor des dépenses d’éducation
Elles représentent 2% du budget de l’Etat avant les lois Ferry et passe à environ 7% après 1880. En 2009,
elles représentent 23% du budget de l’Etat.
Les dépenses à caractère social fait le panache des collectivités locales. L’Etat est celui d’une économie
libérale : circonscrit mais loin de ne pas intervenir économiquement. L’Etat est législateur, client, principal
débouché pour l’épargne, protecteur (industrie et services), démarcheur pour les exportations et
investissements à l’étranger, partenaire ou tuteur dans les transports (=délégations services publics/syndicats
mixtes).
2.1.2. La transition de l’Entre-Deux Guerres
Période intermédiaire, difficile à placer. Période de reconstruction. Dépenses élevées à cause des dépenses
de reconstruction. Dépenses fortement marquées par les dépenses militaires et la dette.
Nouvelles dépenses liées à la crise : grands travaux, aides spécifiques, soutien du prix de certains produits
agricoles, participation à des sociétés d’économies mixtes, coordination transport, contrôle des sources et
distribution de l’énergie, programme Jules Ferry qui se poursuit dans le secondaire (hausse des dépenses
d’éducation), aide au logement.
En 1930 : lois assurance maladie et vieillesse en dehors du compte de l’Etat
Jusqu’en 1933, se déroule l’interventionnisme municipal. Les municipalités ont répondu à la demande de
reconstruction de dégâts de guerre. Développement de nouvelles interventions publiques.
2.1.3. L’Etat inséré
La Seconde Guerre Mondiale introduit une rupture dans l’économie : période de croissance soutenue.
Rupture concernant l’Etat également. Elément majeur : institutionnalisation en 1945 par l’intermédiaire de la
Sécurité Sociale du salaire indirect (=cotisations sociales salariales et employeurs). La généralisation de la
Sécurité Sociale est liée à la forme publique de l’Etat et vient remplacer la charité, l’assistance et l’aide
sociale qui se limitait aux collectivités locales.
Diversification des dépenses civiles, baisse des dépenses militaires et de la dette, hausse des dépenses
d’éducation et aide sociales. Dépenses sociales qui augmentent plus vite que le PIB.
Durant cette période-là, la croissance des dépenses est supérieure à celle du PIB. Il y a un fort dynamisme
des recettes fiscales (PIB élevé) donc même s’il y a essor considérable des dépenses publiques, le niveau de
dette est orienté à la baisse et les charges à la dette limitées.
La France a besoin de se reconstruire au sortir de la Seconde Guerre Mondiale donc il y a augmentation des
dépenses : Seconde guerre Mondiale, guerre d’Indochine qui entraînent une hausse des dépenses jusqu’en
1957 avec la création de la CEE avec le Traité de Rome qui marque le début d’un recul très lent des
dépenses.
Apport d’une politique industrielle et agricole.
Premier choc pétrolier : crise économique
Deuxième partie des années 1970 : renforcement des dépenses de l’Etat et des APU. Période de
ralentissement de la croissance.
1983 : Politique expansionniste de Mitterrand. On parle de désinflation compétitive.
Coordination systématique entre la gestion monétaire et la politique économique. La politique monétaire et
la politique économique sont les deux moyens de piloter l’économie.
L’Etat inséré est marqué par sa responsabilité économique et sociale.