769789750
Dissertation appuyée sur un dossier documentaire
THÈME DU PROGRAMME :
Limites de l’intervention des pouvoirs publics.
SUJET
Faut-il réduire les prélèvements obligatoires ?
DOCUMENT 1 Ratios de finances publiques (France)
Prélèvements obligatoires
Déficit (-) ou excédent (+)
public de la zone euro
INSEE, Tableaux de l’économie française.
DOCUMENT 2
Des charges sociales excessives accroissent le coût du travail, donc dégradent la compétitivité, ce qui peut entraîner
des pertes de parts de marché et des délocalisations industrielles. De plus, dans la plupart des pays, on est confronté
à un mouvement de réduction de l’emploi industriel qui ne peut être compensé que par un accroissement des
emplois de services. Le contenu en charges salariales des services étant très élevé, une réduction du coût du travail
conduit à une baisse significative du prix de vente, et à un développement de la demande. Il faut voir que dans la
plupart des pays modernes, la baisse du coût du travail ne génère pas d’effet de substitution, c’est-à-dire de
changement de la technique de production au profit d’une technique moins capitalistique, et plus riche en emplois,
mais permet plutôt de réduire le prix de vente de nouveaux produits et services, et de susciter une demande solvable
pour ces produits nouveaux.
Patrick Artus, « Prélèvements obligatoires : quels effets sur l’économie ? », Droit social, mars 1997.
DOCUMENT 3
Même si cela est malvenu ou inconvenant, il paraît nécessaire de rappeler une évidence de bon sens. Réduire
l’impôt revient en fait à déplacer les charges : un peu moins pour la collectivité, un peu plus pour les particuliers.
Ce que les impôts ne permettent pas de financer, il faut bien que les particuliers le paient, il n’y a pas de miracle.
Dans la réalité, les économies budgétaires consistent à réduire les moyens matériels dont disposent les
administrations publiques, donc à réduire leur efficacité ou les services qu’elles rendent aux usagers. […] Si
l’impôt, en 1900, représentait 9% de la production intérieure (contre le double aujourd’hui), les bacheliers n’étaient
que 20 000 chaque année, les routes étaient empierrées, les communes de France sentaient plutôt les ordures que les
fleurs, et les égouts étaient un luxe de quartier riche. Denis Clerc, Alternatives économiques, novembre 1991.
DOCUMENT 4 La politique économique libérale
La courbe de Laffer (économie de l’offre)
Recettes fiscales