ISCHEMIE
MECANISME « INDETERMINE »
sétrons, radiothérapie
THROMBOSE
contraception oestro-
progestative
VASOCONSTRICTION
digitaliques, dérivés de l’ergot
de seigle, triptans, AINS,
pseudoéphédrine, glypressine,
amphétaminiques, cocaïne
IATROGENIE
BAS DEBIT
insuffisance cardiaque aiguë ou
chronique, troubles du rythme
états de choc (hémorragique,
septique, anaphylactique, sport, coup
de chaleur)
ISCHEMIE OCCLUSIVE
athérome, HTA, trauma abdominaux,
cardiopathies emboligènes, maladies
de système, maladies
hématologiques, troubles de
l’hémostase, diabète
FACTEURS DE RISQUE D’ISCHEMIE
HYPERPRESSION INTRACOLIQUE
constipation, obstruction, volvulus :
augmentation de la pression
in
r
l
min
l
INTRODUCTION
La colite ischémique est constituée par
l’ensemble des lésions secondaires à une anoxie
d’origine circulatoire de la paroi du colon.
Les effets indésirables des neuroleptiques, tels
que les effets atropiniques (constipation,
sécheresse buccale…) ou l’hypotension
orthostatique sont bien connus et facilement
anticipés par les médecins, sauf dans le cas rare,
mais grave, du syndrome malin des
neuroleptiques. Ce dernier est largement décrit
dans la littérature et la conduite à tenir est bien
définie. La colite ischémique est un effet
indésirable moins connu des neuroleptiques mais
tout aussi grave puisque l’évolution, dans le
contexte particulier de la psychiatrie, peut être
rapidement fatale.
De 1992 à 2003, les
patients
hospitalisés au
CHS de Caen ayant présenté un épisode de colite
ischémique ont été inclus dans une étude
rétrospective.
L’objectif de cette étude était d’analyser les
caractéristiques et facteurs de risque de la
colite ischémique afin de pouvoir identifier les
patients à risque pour mettre en place des
mesures
réventives.
LA COLITE ISCHEMIQUE AIGUE
L’ischémie intestinale se produit lorsque la demande
métabolique du tissu dépasse l’apport d’oxygène. Le
débit sanguin du colon est le plus bas de tous les
segments du tube digestif. Le colon est donc
particulièrement vulnérable à une baisse du débit
sanguin.
Clinique : Les symptômes sont d’apparition brutale,
souvent chez un patient en bon état général. Sa
présentation clinique est constituée de symptômes
digestifs aspécifiques :
- douleurs abdominales, à type de crampes ou de
coliques, classiquement localisées en regard du
segment colique ischémié et pouvant secondairement
diffuser à l’ensemble de l’abdomen. L’examen retrouve
une sensibilité abdominale voire une défense localisée.
- parfois diarrhée transitoire, suivi fréquemment
d’une rectorragie de faible abondance ou d’un méléna
- +/- nausées et vomissements, fébricule, météorisme
abdominal.
Biologie : hyperleucocytose modérée et syndrome
inflammatoire.
Le contexte clinique, l’aspect endoscopique et les
résultats des examens microbiologiques et de l’examen
histologique des biopsies permettent habituellement
d’avoir une certitude diagnostique[1].
Colite ischémique aiguë non gangréneuse ou gangréneus
Alors que la colite ischémique non gangréneuse est le plus souvent bénigne, transitoire, résolutive par u
traitement médical, la colite ischémique gangréneuse, plus rare, complique fréquemment la forme no
angréneuse et impose le plus souvent une intervention chirurgicale avec une mortalité élevée.
Décrite parfois sous le terme de colite nécrosante, la colite ischémique gangréneuse réalise un tablea
souvent gravissime. L’état d’urgence de ces patients qui se présentent avec un tableau de péritonite n
ermet que peu d’examens complémentaires, et c’est lors du bilan opératoire que le diagnostic sera pos
[1]
.
AUTRES
CONSTIPATION
neuroleptiques,
médicaments
anticholinergiques