A) Effets neuropsychiques
Les effets neurologiques aigus dépendent de la sensibilité du sujet
dyskinésie aiguë : manifestation angoissante pour la personne, cédant aux traitements
correcteurs par LEPTICUR*, ARTANE* (anticholinergiques)
à l'instauration du traitement
peu diminuer en augmentant les doses
jamais une indication au changement de molécule
o niveau musculaire : torticolis, rotation du cou, opisthotonos (contracture de
l'ensemble du corps)
o niveau oculaire : crise oculogyre ou révulsive à des yeux (plafonnement des
yeux)
o niveau buccal : trismus, protusion de la langue, difficulté à la déglutition
Dyskinésie tardive : plus fréquente chez la femme après 50 ans, après traitement
prolongé, surtout avec les neuroleptiques polyvalents (HALDOL*), justifiant un
changement de molécule (car pas de traitement de cette dyskinésie), se caractérisant
par
o mouvement de mâchonnement, mastications (« Rabbit syndrome »)
o balancement du tronc, danse du ventre
Syndrome extra pyramidal (parkinsonien), traité par traitement antiparkinsonien,
caractérisé par
o akinésie : lenteur du geste, de la marche et de la parole
o syndrome akinéto-hypertonique : rigidité avec maintien des attitudes, avec
tremblements de repos et d'attitude
o syndrome hyperkinétique : impossibilité de rester en place (tasikinésie) ou
impossibilité de rester assis ou allongé (akathisie)
« Malade ralenti, avec des mimiques peu expressives, une initiative motrice appauvrie, une
écriture difficile : micrographie »
Somnolence : somnolence diurne gênants pour l'activité
Effets psychiques : variation de l'humeur, indifférence psychomotrices :
o « neutralité émotionnelle » à la fois bénéfice thérapeutique, mais aussi un
inconvénient
o manifestations anxieuses, syndrome dépressif, État confessionnel exceptionnel