TP
HOMOLOGIES
Pour établir des parentés entre différents organismes, il faut chercher des ressemblances.
Une HOMOLOGIE est une ressemblance héritée d’un ancêtre commun.
Quels critères utiliser pour identifier des homologies ?
I. RECHERCHE DE CARACTERES HOMOLOGUES.
On sait que le plan d’organisation d’un être vivant (ex : disposition des os les uns par rapport aux autres) est
contrôlé par des gènes de développement. Si différentes espèces ont le me enchaînement des parties dans le
plan d’organisation, elles expriment les mêmes gènes, donc dérivent d’un ancêtre commun.
Chez différentes espèces, si deux parties partagent les mêmes connexions avec les parties voisines, elles sont
HOMOLOGUES.
Les différences de forme, de taille, l’apparition ou la disparition d’une partie dans ce plan, résultent de dérives
d’états antérieurs (ancestraux) au cours de l’évolution.
Comparaison de l’anatomie de différents squelettes de Vertébrés.
Chaque équipe de TP dispose d’un squelette de Vertébré
Identifier le squelette.
Observer le plan d’organisation générale du squelette.
Situer le membre antérieur par rapport au plan général.
Relever le plan d’organisation précis de ce membre : disposition des os les uns par rapport aux autres ;
formes, tailles et nombres des os.
Comparer ce membre au membre antérieur des différents squelettes de Vertébrés.
Démontrer que les membres antérieurs des vertébrés sont homologues malgré leurs différences.
NB. Attention aux ressemblances trompeuses !
Adaptées à une même fonction,
les pattes de Taupe et de Courtillière se ressemblent.
Pourquoi ne sont-elles pas homologues ?
Ces ressemblances sans valeur phylogénétique sont des ANALOGIES.
II. RECHERCHE DE L’ETAT D’UN CARACTERE.
Des homologies identiques chez différentes espèces suggèrent un ancêtre commun mais n’informe pas sur des
différences de parenté : elles sont sans valeur phylogénétique.
Pour être significatives, des homologies doivent présenter différents états chez différentes espèces. Il s’agit alors
de trouver quels sont les états d’origine (ancestraux) par rapport aux états dérivés (évolués).
Comparaison de l’anatomie de différentes pattes d’Equidés actuel et fossiles.
Observer la disposition des os les uns par rapport aux autres.
Observer la taille, la forme, le nombre des os.
Démontrer que ces pattes sont homologues malgré leurs différences.
Elles représentent différents états d’un caractère, résultant d’une évolution au cours du temps.
De quel argument dispose-t-on pour déterminer le sens de l’évolution ?
Quels sont les états dérivés par rapport aux états ancestraux ?
Conclusion :
Pour établir des parentés entre espèces différentes, on utilise des homologies à valeur phylogénétique.
1 / 1 100%