L’évolution de
la vie
I. L’unité du monde vivant
Grande diversité des êtres vivants actuels conservant tout de même
une certaine unité :
Constitués de cellules, que ce soit d’une seule ou de plusieurs.
Information génétique donnée par la succession des bases de
l’ADN : A G C T.
Code génétique universel : à un codon correspond un acide aminé :
des études sur fossiles ayant montré l’universalité de l’information
génétique quelque soit l’ère géologique.
Même composition chimique au niveau des substances organiques,
glucides, lipides, protides +O,C,H,N.
Energie utilisée par les cellules : ATP
Reproduction sexuée faisant intervenir une phase diploïde et une
phase haploïde et toujours une succession méïose/fécondation.
II. La diversité du monde vivant actuel
Grand nombre d’espèces actuelles (de 2 à 10 millions).
L’espèce est définie sur la base de critères de ressemblance
morphologique et d’interfécondité.
Distinction en organismes eucaryotes (cellule à noyau) et
procaryotes (sans noyau) et non plus en règne végétal et règne
animal.
Classification hiérarchique : espèces, genres, familles, ordres,
classes, embranchements, règnes.
III. La diversité du monde vivant passé
Mesures de radioactivité et étude des fossiles ayant permis de définir
l’évolution de la Vie au cours des temps géologiques :
-3.8 à -1.5 Milliards d’années : procaryotes seuls.
-1.5 Milliards d’années : apparition des eucaryotes.
-600 Millions d’années : explosion de la Vie : apparition successive
des espèces, des groupes…Diversification et complexification du
Monde vivant.
Seule l’évolution peut expliquer à la fois l’unicité, la diversité des êtres
vivants actuels ainsi que les changements intervenus au cours des
temps géologiques.
!"
Des relations de parenté établies chez des espèces
fossiles :
Basées sur la comparaison d’aspects morphologiques et
anatomiques.
Ex : organes de même structure et de même fonction déterminant
une origine commune du membre de Vertébrés (organes
homologues).
Lignée évolutive : succession de formes pouvant être regroupées
dans une même famille de Vertébrés et chez lesquelles on peut
suivre les transformations progressives d’un ou de plusieurs organes
homologues.
IV. Des relations de parenté établies sur des
caractères embryologiques
L’étude des larves ou des embryons d’espèces différentes permet
d’observer des homologies à ces stades n’existant plus à l’âge
adulte.
Chez les embryons de Vertébrés : organisation similaire dans les
1ers stades de développement.
Chez les Invertébrés : similitude entre les larves, grande différence
entre les adultes.
Les similitudes embryonnaires existant entre des groupes très
différents pouvant servir à justifier l’évolution des groupes et à
souligner leur degré de parenté.
V. Des relations de parenté établies par des
caractères moléculaires
ex de l’insuline des Vertébrés : il est possible de soigner le diabète
sucré de l’homme par injection d’insuline porcine ou bovine : ce sont
donc des molécules homologues : même structure et même identité
fonctionnelle, leurs séquences d’acides aminés ne différenciant qu’à
certains endroits.
Comparaison moléculaire possible d’organismes aussi différents que
l’homme et la bactérie.
Etablissement de filiations entre les êtres vivants et définition de
phylogénies.
VI. La définition des phylogénies
La phylogénie des espèces définit leur histoire évolutive. Elle se
base sur toutes les comparaisons entre êtres vivants que l’on puisse
faire d’un point de vue anatomique, morphologique, moléculaire,
embryologique…
Elle tend à rapprocher les espèces ayant le moins de différences
possibles.
Construction :
Calcul du pourcentage de différence existant entre deux espèces
évaluation de la distance applicable entre ces deux espèces.
Elaboration d’un arbre phylogénétique : une branche = une
espèce (ou un taxon).
Un nœud = un ancêtre commun proche, hypothétique.
Tous les organismes vivants seraient issus d’un ancêtre commun. De
là, il est possible d’établir un arbre phylogénétique des êtres vivants en
fonction de l’ancienneté de leurs ancêtres communs.
Memopage.com SA © / 2006 / Auteur : Alexandra Vivier des Vallons
1 / 1 100%
La catégorie de ce document est-elle correcte?
Merci pour votre participation!

Faire une suggestion

Avez-vous trouvé des erreurs dans linterface ou les textes ? Ou savez-vous comment améliorer linterface utilisateur de StudyLib ? Nhésitez pas à envoyer vos suggestions. Cest très important pour nous !