Chapitre 1 : Relations de parenté entre les êtres vivants
La Vie existe sur Terre depuis 3.6 à 3.8 Ga.
Il existe au sein du monde vivant une très grande diversité (biodiversité).
L’Homme a cherché à classer les espèces vivantes sur la base de ressemblances partagées.
I. La biodiversité masque l’unité du vivant
Au XVIIIème siècle, Charles Linné a établi une classification des végétaux, puis au XIXème siècle, Cuvier a
classé les animaux …
L’unité de base de la classification est l’espèce. On définit une espèce
espèce espèce
espèce comme un groupe d’êtres vivants qui se
ressemblent morphologiquement, et qui sont capables de se reproduire entre eux (critères de ressemblance et
d’interfécondité).
Les espèces sont regroupées en genres, eux-mêmes regroupés en familles, elles-mêmes regroupées en ordres,
classes, embranchement, règne ... Chacun de ces groupes forme un taxon
taxontaxon
taxon (groupe d'organismes constituant
une unité dans la classification).
Malgré la diversité
diversitédiversité
diversité des formes de vie observées, il existe une évidente unité
unitéunité
unité du monde vivant à toutes les
échelles, les êtres vivants partageant des propriétés communes : structure cellulaire, ADN, réplication,
transcription, traduction, code génétique … (on remarque notamment l’unité physiologique, cellulaire,
moléculaire).
Au XIXème siècle, on cherche à expliquer cette unité. ( Buffon, Lamarck, Darwin, … )
L’état actuel du monde vivant résulte de l’évolution.
Au XXème siècle on découvre les mécanismes qui sous tendent cette évolution.(NéoDarwinisme… )
Comment établir des liens de parentés entre les espèces actuelles ou fossiles ?
II. Des relations de parenté basées sur des caractères homologues dérivés
Pour établir des relations de parenté, il faut comparer des caractères.
A- Le choix des caractères
Les caractères sont de différentes natures : morphologiques, anatomiques, embryologiques, cellulaires ou
moléculaires, comportementaux …
Pour pouvoir être comparés, ces caractères doivent être homologues
homologueshomologues
homologues, c’est à dire avoir la même origine.
Pour une structure anatomique, les caractères homologues occupent la même position anatomique (même
place dans l’organisme) et dérivent des mêmes structures embryonnaires (ex : les membres antérieurs des
vertébrés tétrapodes sont homologues).
Pour une structure moléculaire, c’est une similitude de séquences (polypeptidiques ou nucléotidiques) qui
permet de parler de molécules homologues.
Partie 3 : Parenté entre les êtres vivants – Phylogenèse - Evolution