Nathan p 20 doc 1 (et 2)
La comparaison des caractères des embryons de vertébrés actuels montre des ressemblances
surtout au 1er stade du développement, qui permettent d’envisager des liens de parenté entre
toutes les espèces de vertébrés.
La présence d’un amnios: poche rempli de liquide amniotique dans laquelle se développe
l’embryon permet de distinguer un taxon plus restreint de vertébrés: les amniotes, qui
comprend Reptiles, Oiseaux, et Mammifères.
Activité1 liens de parenté chez les vertébrés
Les membres chiridiens du taxon des tétrapodes formés d’une pièce basale unique et terminés
par des doigts sont des caractères homologues anatomiques, tous les vertébrés tétrapodes
possèdent un ancêtre commun chez lequel existait déjà un membre chiridien.
Au cours du temps, les caractères évoluent, se transforment. L’état d’origine dit ancestral ou
primitif subi des transformations ou innovations qui font évoluer ces caractères dans un état
dérivé.
Exemple : caractère état ancestral :écaille caractère état dérivé : poil, plume
Seul le partage des caractères dérivés témoignent d’une étroite parenté.
Dans un groupe d’espèces, les espèces les plus étroitement apparentées ,dont l’ancêtre
commun est le plus récent sont celles qui partagent le plus grand nombre de caractères à l’état
dérivés.
II. Parentés établies par l’étude de caractères homologues moléculaires
Nathan p 25 doc 3
Activité 2 Logiciel phylogène
Lorsque des molécules (protéines ou gènes) appartenant à plusieurs espèces présentent de
fortes ressemblances, on considère qu’il s’agit de molécules homologues qui témoignent de
liens de parenté : elles dérivent d’une molécule possédée par le plus récent ancêtre commun
aux espèces.
On admet qu’il faut une proportion de plus de 20% d’identité dans la séquence en aa de
protéines et de plus de 40% pour les nucléotides pour considérer que les protéines ou gènes
sont homologues.
Afin de traiter les données moléculaires on peut calculer le nombre (ou la proportion) de
différences entre les séquences de molécules homologues d’espèces prises 2 à 2 reportées
dans une matrice des dissimilitudes.
Moins il y a de différences entre molécules homologues de deux espèces, plus l’ancêtre
commun des deux espèces est récent.
Les différences de séquences sont dues aux mutations accumulées au cours du temps dans la
séquence du gène ancestral.
Nathan p 30
On considère que les mutations se produisent dans un gène à vitesse constante. Par
conséquent, le nombre de différences entre les molécules homologues de deux espèces
renseignent sur la date de séparation de ces deux espèces. On appelle horloge moléculaire
cette mesure du temps à partir de l’étude des différences de séquence.