Le tableau de variation est immédiat vu les variations connues de sin et cos :
p0
π
4
1
x(p)ց
1
2√2
≃0,4
1
2√2
≃0,4
y(p)ր
0
.
Puisque α
′
(t) =
−3(sin t) cos
2
t
3(cos t) sin
2
t
= (3 sin tcos t)
−cos t
sin t
, on a en particulier :
•α
′
π
4
=
3
2√2
−1
1
, d’où une tangente de pente −1en
π
4
;
•α
′
(0) =
0
0
, d’où un point stationnaire en 0. Regardons la limite en 0du vecteur vitesse normalisé.
La vitesse en tvaut
|α
′
(t)|=(3 sin tcos t)−cos t
sin t=|3 sin tcos t|,
donc le vecteur vitesse normalisé en tvaut
α
′
(t)
|α(t)|
= (−cos t, sin t)qui tend vers (−1,0) lorsque t→0,
d’où une tangente horizontale en 0.
Il n’y a pas de branche infinie.
On peut alors tracer le support de α:
0.50-0.5
1
0.5
0
-0.5
x
y
x
y
.
(c) On reconnaît, à un facteur
3
2
près, le paramétrage rationnel du cercle unité privé de (0,−1). Plus
précisément, si rest réel, c(r)est l’image du point
2r
1+r
2
,
1−r
2
1+r
2
par l’affinité orthogonale d’axe iR
et de rapport
3
2
, ou encore l’image du point
3
2
2r
1+r
2
,
1−r
2
1+r
2
par l’affinité d’axe Ret de rapport
2
3
. La
trajectoire de cest donc l’image du cercle unité privé de (0,−1) par l’affinité orthogonale d’axe iR
et de rapport
3
2
, c’est-à-dire l’ellipse de centre 0, d’axe focal R, de demi-grand axe
3
2
et de demi-petit
axe 1.
(d) L’application ϕest définie sur tout R. Soit pun réel. Observer la "factorisation" ϕ(p) =
2√2 sin
(
p+
π
4
)
3√2 cos
(
2p+
π
4
).
On a ϕ(p+π) =
−f(p)
g(p)
= ref
iR
(ϕ(p)), ce qui montre d’une part que ϕest 2π-périodique (vu
que ref
2
iR
= Id), d’autre part que la trajectoire de ϕvaut celle sur tout intervalle de longueur πunion
la symétrisée de cette dernière par rapport à iR. On peut donc ramener l’étude de ϕà un intervalle
de longueur π, par exemple sur −
3π
4
,
π
4
où fcroît strictement.
2