[http://mp.cpgedupuydelome.fr] édité le 28 décembre 2016 Corrections 2
Corrections
Exercice 1 : [énoncé]
La famille x0,u(x0),...,un−1(x0)constitue une base de E.
Soit v∈ L(E) commutant avec u. On peut écrire
v(x0)=a0x0+a1u(x0)+· · · +an−1un−1(x0)
Considérons alors
w=a0IdE+a1u+· · · +an−1un−1∈K[u]
On a
v(x0)=w(x0)
Puisque vet wcommutent avec u, on a aussi
∀k∈N,vuk(x0)=wuk(x0)
Les endomorphismes vet wprennent les mêmes valeurs sur une base, ils sont donc égaux.
En conclusion v∈K[u].
Exercice 2 : [énoncé]
On peut écrire
AB =P(A)=αnAn+· · · +α1A+In
donc
AB−(αnAn−1+· · · +α1In)=In
Par le théorème d’inversibilité, Aest inversible et A−1=B−(αnAn−1+· · · +α1In).
Puisque Acommute avec A−1et ses puissances, on en déduit que Acommute avec
B=A−1+αnAn−1+· · · +α1I
Exercice 3 : [énoncé]
Le polynôme Ps’écrit
P(X)=P(0) +a1X+· · · +apXp
L’égalité AB =P(A) donne alors
A(B−(a1In+a2A+· · · +apAp−1)) =P(0)In
On en déduit que Aest inversible et son inverse est
A−1=1
P(0) B−a1In+a2A+· · · +apAp−1
l’égalité A−1A=Indonne alors
BA =P(A)
et on peut conclure que Aet Bcommutent.
Exercice 4 : [énoncé]
On sait qu’il existe p∈N∗tel que Ap=On.
En introduisant les coefficients de P, la relation B=AP(A) donne
B=A+a2A2+· · · +ap−1Ap−1
On en déduit
B2=A2+a3,2A3+· · · +ap−1,2Ap−1,..., Bp−2=Ap−2+ap−1,p−2Ap−1,Bp−1=Ap−1
En inversant ces équations, on obtient
Ap−1=Bp−1,Ap−2=Bp−2+bp−1,p−2Ap−1,..., A2=B2+b3,2B3+· · · +bp−1,2Bp−1
et enfin
A=B+b2,1B2+· · · +bp−1,1Bp−1
ce qui détermine un polynôme Q∈R[X] vérifiant Q(0) =1 et A=BQ(B).
Exercice 5 : [énoncé]
(a) Posons N=−A−1BA. On a
Np=(−1)pA−1BpA=On
donc
In=In−Np=(I−N)(I+N+N2+· · · +Np−1)
On en déduit que I−N=In+A−1BA est inversible et
In+A−1BA−1=I+N+N2+· · · +Np−1
(b) Soit P∈C[X] tel que P(0) =0. On a
P(X)=aX +bX2+· · ·
Donc
P(B)=aB +bB2+· · ·
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