Janvier 2008 LETTRE FINANCIÈRE – revue des marchés 2007 Le début d’une nouvelle année est un moment propice pour nous permettre de revoir les événements de l’année précédente et de songer aux priorités de l’année à venir. Les marchés financiers nous ont donné des résultats mitigés en 2007 et les investisseurs ont subi plus de volatilité cette année qu’au cours des quatre à cinq dernières années. Cette volatilité a été en grande partie créée par l’effondrement du marché américain des prêts hypothécaires à risque, qui a touché tous les marchés financiers dans le monde. À la fin de l’année 2007, les spécialistes analysaient toujours les effets secondaires de la crise reliée au crédit. Bien qu’un grand nombre de marchés boursiers aient réagi au resserrement du crédit, ces derniers ont quand même affiché des gains en 2007 grâce à l’expansion continue de l’économie mondiale. Les marchés émergents ont avancé à grand pas, reflétant ainsi la croissance des économies brésiliennes, chinoises et indiennes. Les actions d’autres marchés mondiaux ont aussi montées. Au Canada, l’Indice composé S&P/TSX a reçu un coup de main de la solidité des prix des produits de base, qui ont à leur tour aidé les secteurs des matériaux (l’exploitation minière et les industries reliées aux métaux, à la sylviculture et aux produits de base) et de l’énergie. Les actions américaines ont terminé l’année légèrement en hausse comme l’ont fait plusieurs indices européens, alors que la bourse japonaise, suite à des difficultés, a affiché des résultats négatifs pour l’année. Dans presque tous les marchés, le cours des actions bancaires et d’autres titres financiers a chuté à cause des inquiétudes par rapport à leur exposition aux devises de crédit de faible qualité. Les rendements des obligations et d’autres titres à revenu fixe ont aussi été touchés par les incertitudes reliées au marché des prêts hypothécaires à risque. La plus grande nouvelle pour les investisseurs canadiens a toutefois été la montée en flèche du dollar canadien ; en début d’année 2007, le huard se négociait à 0,86 $ US, poursuivant son ascension à 1,10 $ US à la mi-novembre et pour finalement se terminer près de la parité avec le billet vert américain. Cette croissance rapide de notre devise a été embêtante pour certains investisseurs, car les gains des titres étrangers ont été réduits - ou même se sont transformés en pertes – lorsque calculés en dollars canadiens. Il sera important de se rappeler ce fait lorsque vous regarderez vos relevés de fin d’année. Même si les fluctuations du dollar canadien ont l’air dramatiques, les changements dans la valeur des devises ont tendance à « se neutraliser » à long terme. La répartition de l’actif effectuée en fonction des objectifs à long terme et de la tolérance au risque reste un des éléments les plus importants lors de l’élaboration d’un portefeuille. Pour le moment, avec la baisse soudaine du marché boursier en ce début 2008, il y a tout lieu de conserver nos actifs liquides car de belles opportunités se dessinent dans un avenir rapproché (ex : les banques canadiennes ont perdues entre de 25% à 37% de leur valeur depuis le mois de novembre 2007 et sont, par rapport aux banques américaines, beaucoup mieux gérées). En terminant, je souhaite à chacun, ainsi qu’à sa famille, une excellente année remplie de santé et de succès. Sincères salutations, Marc Gagnon, A.V.C., Pl. Fin. Conseiller en sécurité financière Conseiller en assurance et rentes collectives Représentant en épargne collective Inscrit auprès de Services en placements Peak