Actions canadiennes
Selon le dernier Rapport sur la politique monétaire,
publié le 14 juillet, la Banque du Canada prévoit une
croissance économique d’environ 2,7 % en 2005, et 3,3
% en 2006. La Banque considère que certaines mesures
de stimulation monétaire s’imposeront à court terme,
dans un contexte où la capacité excédentaire s’épuise et
les manufacturiers s’adaptent à l’appréciation du dollar
canadien. La Banque a maintenu son taux d’intérêt de
référence qui est de 2,5 % depuis octobre dernier. En
juin, le taux de chômage a régressé à 6,7 %, revenant
au plus bas niveau en 30 ans, laissant croire que
l’économie nationale continue à s’améliorer. En termes
annualisés, les mises en chantier domiciliaires ont
marqué une hausse, supérieure aux prévisions, de 7,2
%, atteignant 237 200 logements, par rapport à 221 300
en mai.
Le marché boursier canadien a gagné 3,1 % en juin,
porté par l’excellente performance de six des dix
secteurs du GIC. Les meilleurs résultats sont ceux de
l’énergie et des services publics, qui ont augmenté de
12,1 % et 4,5 % respectivement. L’énergie représente
actuellement 25 % de l’indice composé S&P/TSX. Les
services publics, secteur sensible aux taux d’intérêt, ont
été favorisés par les gains enregistrés dans le marché
obligataire. À la fin du mois, le rendement de titres
repères – les obligations à 10 ans du gouvernement du
Canada — avait perdu 17 points de base, reculant à
3,81 %. Les technologies de l’information se classent
dernières avec une chute de 7,4 %.
Survol
des
marchés
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Actions américaines
Selon le consensus qui s’installe parmi les observateurs,
les statistiques économiques semblent indiquer que la
fragilité économique dont parlait Alan Greenspan il y a
quelques mois s’estompe. Le niveau de confiance des
entreprises et des consommateurs s’est étoffé, la
production manufacturière a progressé et l’indice du PMI
est passé de 51,4 en mai à 53,8 en juin.
Avec une hausse minime de 0,1 % en devise locale, les
actions américaines n’ont pratiquement pas bougé en juin.
Malgré un ralentissement de la croissance économique
depuis quelques mois, les données fondamentales dans
l’ensemble ont résisté au courant. Cependant, l’ascension
implacable des cours pétroliers a essoufflé les
investisseurs au mois de juin. Le baril a dépassé le prix
record de 60 $ US, traduisant l’appréhension que le
niveau de production actuel soit insuffisant pour répondre
à la demande mondiale. Le danger d’accélération de
l’inflation américaine continue à décroître, et le taux de
l’inflation de base n’a pas bougé en juin par rapport à la
même période l’an dernier.
Actions internationales
Selon les pronostics, l’inflation de la zone euro gagnera
jusqu’à 2,1 % en juin, d’une année à l’autre, tandis qu’elle
était de 1,9 % en mai. L’euro a reculé de 1,9 % face au
dollar US en juin, soit une dépréciation dépassant les 11
% par rapport au billet vert pour les deux premiers
trimestres. Le fléchissement de la devise européenne
avantage les exportateurs et les titres technologiques liés
au dollar.
Cependant, la faiblesse de l’euro risque d’attiser l’inflation,
car le prix des importations augmente plus rapidement. La
reprise des marchés boursiers européens s’est maintenue
en juin. Une solide performance s’est manifestée sur
l’ensemble du marché, avec une nette domination des
titres de sociétés pétrolières, gazières et de logiciels.
Globalement, les actions d’Europe continentale ont gagné
3,4 % en devise locale, soit 1,1 % en dollars US. Les
petites et moyennes entreprises ont encore surpassé les
grandes.
Au Royaume-Uni, le marché, représenté par l’indice FTSE
All Share, a progressé de 0,9 % en juin. Les signes de
ralentissement économique, notamment dans le secteur
de détail, préoccupent les investisseurs, mais la vitalité de
l’activité commerciale les rassure. Les offres de
placement initial vont bon train et les opérations de
fusions et acquisitions, de sociétés cotées ou privées, se
poursuivent. La plupart des commentateurs sont d’avis
que l’économie britannique est bel et bien en phase de
décélération qui pourrait se poursuivre jusqu’au second
semestre 2005. La situation est d’autant plus
encourageante pour les investisseurs du fait que de
nombreuses sociétés sont capables d’accroître leurs
bénéfices malgré le ralentissement économique; advenant
des réductions de taux d’intérêt et une stabilisation de
l’économie, les actions seraient bien étayées.
Au Japon, les ventes au détail ont progressé de 2,7 % en
mai, d’une année à l’autre, dans la foulée de l’avance
vigoureuse de 3,8 %, d’une année à l’autre, enregistrée
en avril. La croissance actuelle (moyenne mobile sur trois
mois), la plus forte depuis la hausse de la taxe de vente
au détail adoptée par le gouvernement en 1997, reflète
l’impact positif de l’amélioration de l’emploi et des
conditions de travail sur les dépenses à la consommation.
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Survol
des
marchés
(suite)
Pour la première fois en onze mois, le gouvernement
japonais a relevé son évaluation de l’économie
domestique, entérinant davantage le lien entre
l’amélioration de l’emploi et des salaires, la confiance des
consommateurs et leurs dépenses. Le marché boursier
japonais a gagné du terrain en juin, entraîné par la
confiance des investisseurs envers la santé de l’économie
locale. L’indice Topix, témoin du marché étendu, a
augmenté de 2,9 %. La flambée des cours du pétrole a
permis aux secteurs liés aux marchandises d’enregistrer
les gains les plus substantiels durant le mois. Les
secteurs tributaires de la demande domestique, la
construction et l’immobilier, par exemple, ont également
démontré une bonne tenue.
Le surplus commercial de la Chine a pratiquement doublé
en mai, atteignant 9 milliards $ US, comparativement à
4,6 milliards $ US en avril. La Chine envisage
l’implantation d’un nouveau système de quotas destiné à
contenir l’explosion de ses exportations et à relâcher les
tensions commerciales. Bien qu’elle ait fléchi depuis le
début de l’année, la croissance des investissements en
immobilisations demeure robuste, se chiffrant à 26,4 % en
mai, d’une année à l’autre. La crainte de nouvelles
mesures de resserrement a diminué lorsque la banque
centrale de Chine a fait savoir que les taux d’intérêt ne
changeraient pas à court terme, étant donné le déclin de
l’inflation. Les actions de la région Asie-Pacifique ont
marqué une forte avance en juin, l’indice MSCI AC Asia
Pacific ex Japan ayant gagné 3,9 %, en dollars US,
surpassant ainsi la hausse de 0,9 % de l’indice mondial
MSCI. Les titres d’Asie et des nouveaux marchés dans
l’ensemble ont été très prisés, permettant à la majorité
des places asiatiques de finir le mois en territoire positif.
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