« FAIRE RÉFLÉCHIR EN RACONTANT DES HISTOIRES », TELLE EST LA
PHILOSOPHIE DE VINCENT ENGEL
Ce mardi 12 janvier, Vincent ENGEL, auteur notamment de « Mon voisin, c’est quelqu’un »,
est venu à notre rencontre. Il nous a présenté son roman, sa perception de la vie ainsi que sa façon
d’écrire. Il résume ce qu’est son but quand il écrit un livre en une phrase : « faire réfléchir en racontant
des histoires ».
En premier lieu, Vincent ENGEL a toujours eu pour but de laisser imaginer des choses et de
faire rêver. A l’âge de 9 ans, il était peu intéressé par les leçons de ses professeurs et a écrit sa première
histoire en classe. N’ayant pas la télévision chez lui, il se couchait sur son lit et laissait vagabonder son
esprit pendant des heures. C’est donc cela qui lui a permis d’écrire des récits. Pour lui, cette façon de
faire est très complexe, car il faut que tout soit cohérent et la narration est très importante.
De plus, « faire réfléchir en racontant des histoires » est porteur d’un message. L’auteur n’aime
pas la littérature « intello » car elle ne fait pas assez réfléchir. Par contre, il apprécie « La salle de bain »
de Jean-Philippe TOUSSAINT qu’il a trouvé très drôle et très ironique, avec un côté froid et désinvolte.
Pour lui, au-delà du comique, il y a quelque chose de très triste dans ce roman qui, après plusieurs
lectures, devient fort.
Pour terminer, Vincent ENGEL nous démontre son but par toutes les activités qu’il exerce. Il est
professeur d’université à plein temps, il aime donner cours non pas à cinq élèves mais à des centaines
car il veut pouvoir faire réfléchir et apporter des choses qu’il a apprises. Il adore les médias et la radio,
tient une chronique dans l’émission « Sans chichis ». Ce qu’il aime dans les médias, c’est qu’il peut
s’exprimer librement. Il est également directeur de la collection « Espace Nord » qui a pour but de
promouvoir le patrimoine de la littérature belge.
En conclusion, Vincent ENGEL est un auteur qui fait de multiples choses de ses journées. Tour
ce qu’il fait le passionne, il n’arrêtera que quand cela ne lui plaira plus. Il n’a en tête qu’un seul et
unique but : « faire réfléchir en racontant des histoires ».
Marine Dumoulin, 5A