Tissu musculaire
CCM Lyon Est
type I et II
La richesse relative en glycogène, mitochondries et myoglobine permet de distinguer les fibres de
(dites rouges) des fibres de
Selon la localisation du muscle strié, on peut observer une prédominance d’un type de fibre par rapport à l’autre mais aucun muscle n’est composé
exclusivement d’un seul type de fibres.
- Riches en mitochondries
- Riches en myoglobine
- Pauvres en glycogène
- Fonctionnement aérobie
- Abondantes dans les muscles posturaux, càd dans les muscles impliqués
dans le maintien des postures : abdominaux, intercostaux
- Fatigabilité faible
- Contraction lente
- Pauvres en mitochondries
- Pauvres en myoglobine
- Riches en glycogène
- Fonctionnement anaérobie
- Abondantes dans les muscles phasiques, càd dans les muscles dont l’activité
repose sur l’alternance de phase contractiles et de phase non contractiles :
biceps, triceps...).
- Fatigabilité élevée
- Contraction rapide
conjonctive
les cellules musculaires) sont groupées
en faisceaux et sont réunies et entourées par un TC formant plusieurs
tuniques :
- L'épimysium : revêt le muscle dans son entier
- le périmysium : entoure chaque faisceau de fibres et comble les espaces
entre faisceaux
On y trouve des amas d’adipocytes
- l'endomysium : entourant chaque fibre musculaire
Par ailleurs, les cellules musculaires et le tissu conjonctif de soutien sont
reliés au squelette par les tendons : formations de tissu conjonctif dense
dont les fibres de collagène adhérent à l’épimysium mais aussi, pour
certaines d’entre elles, à la basale des cellules musculaires les plus longues.
On observe à ce niveau des replis de la membrane plasmique des
rhabdomyocytes. Ces replis permettent d’augmenter la surface
d’interaction entre le TC (tendon) et l’extrémité des fibres musculaires. On
observe à ce niveau des jonctions myotendineuses : ponts moléculaires
reliant les myofilaments d’actine et les fibrilles de collagène.