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Éditions H&K Publié dans les Annales des Concours 4/17
Il est indispensable de connaître le groupe SO(2,R). Il faut aussi savoir
que le groupe des déplacements de l’espace affine R2est constitué des rota-
tions et des translations.
Le commutant que l’on a calculé est en fait le groupe des similitudes,
auquel on a ajouté la matrice nulle.
3.a Soit n>3. Soit B∈M(n, R)commutant avec toute matrice de SO(n, R).
Montrons que Best une matrice diagonale.
Montrons d’abord que b1,2est nul. Notons
A = e
A 0
0 In−3où e
A =
1 0 0
0−1 0
0 0 −1
Alors AtA = Indonc A∈O(n, R). De plus, comme son déterminant vaut 1,
Aest dans SO(n, R). Puisque Bcommute avec A, et comme a16=a2, d’après la
question 1, b1,2est nul.
De même, pour iet jdistincts dans [[ 1 ; n]], comme n>3, on choisit un kdans
[[ 1 ; n]], distinct de iet de j. Alors, en utilisant la matrice diagonale Adont les
coefficients diagonaux sont
aℓ=−1si ℓ=jou k
1sinon
on montre bi,j = 0. On en déduit que
Best une matrice diagonale.
Il est bon de connaître les différentes caractérisations des matrices orthogo-
nales. La plus utile d’entres elles est sans doute celle utilisée ici :
A∈O(n, R)⇐⇒ AtA = In
3.b Soit Bune matrice dans le commutant de SO(n, R). D’après la question 3.a,
c’est une matrice diagonale. Notons (b1,...,bn)ses coefficients diagonaux et montrons
que B = b1In.
Montrons par exemple b2=b1. Notons
A = e
A 0
0 In−2où e
A = 0−1
1 0
Alors AtA = Indonc A∈O(n, R). En outre,
det A = det e
A.det In−2= det e
A = 1
d’où A∈SO(n, R). Ainsi, Aet Bcommutent. De plus, en notant e1et e2les deux
premiers vecteurs de la base canonique de Rn, on a
AB(e1) = A(b1e1) = b1e2
et BA(e1) = B(e2) = b2e2
de sorte que b1=b2.
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