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 Mardi 16.05.2017 - 12:30
LA COMPAGNIE DU PIANOFORTE
Par la classe de pianoforte
du Conservatoire royal de Bruxelles
Coordination : Claire Chevallier
Wolfgang Amadeus Mozart
Sonate KV333 en siB Maj, Allegro
Thibaut Louvel
Joseph Haydn
Sonate Hob. XVI/42 en ré Maj, Andante con espressione, Vivace assai
Han-Ping Tsai
Joseph Haydn
Sonate Hob. XVI/ 32 en si min, Allegro Moderato
Natalia Halaktionova
Joseph Haydn
Sonate Hob. XVI/49 en miB Maj, Allegro
Catherine Forthomme
Wolfgang Amadeus Mozart
Fantasie KV475 en do min
Gema Arias
Ludwig van Beethoven
Sonate op.10 n°3 en ré Maj, Presto
Chiya Onuma
Ludwig van Beethoven
Sonate op.2 n°3 en do Maj, Allegro
Feng Dan Fang
Wolfgang Amadeus Mozart
Compositeur autrichien, figure majeure du classicisme
(Salzbourg, 1756 – Vienne, 1791)
Figure majeure de la période du classicisme, Wolfgang Amadeus Mozart est l’un
des compositeurs les plus importants de l’histoire de la musique occidentale. Avec
Haydn et Beethoven, il fait partie de la "triade classique viennoise", incarnant l’un
des trois maîtres dont l’influence a été la plus considérable sur les générations
suivantes de compositeurs. Virtuose du clavecin et du violon, il connaît un succès
précoce et une carrière fulgurante, en portant toutes les formes musicales
existantes à un état d’accomplissement inégalé.
Musicien au service du prince archevêque de Salzbourg, le père de Mozart occupe
une place prépondérante dans sa réussite. Il lui enseigne la musique et organise
son premier concert en public alors qu’il n’a que six ans. L’enfant prodige se produit
ensuite dans de nombreuses villes d’Europe, à Vienne devant l’impératrice MarieThérèse, à Versailles devant la famille royale et la cour, à Londres devant le roi
Georges III. Il se retrouve très vite sollicité par la noblesse qui ne tarit plus d’éloges
à son sujet; il compose ses premières grandes œuvres, opéra bouffe, messe,
quatuor, concerto, symphonie, en tout plus de six cents pièces en seulement
trente-cinq ans. Sa réussite lui permet de dépasser peu à peu les normes formelles
de son temps et de s’affranchir des contraintes sociales pesant sur le statut du
compositeur : malgré de nombreuses dettes, il trouve une certaine indépendance
à Vienne où il s'installe à partir de 1781. Il meurt prématurément neuf ans plus tard,
en raison de fréquentes maladies et sans doute un peu de son rythme de travail
effréné.
Le génie de Mozart tient à l’originalité décisive qu’il fait naître de sa maîtrise
parfaite des genres : il réussit à allier à la perfection, lyrisme de la mélodie italienne
et technicité du contrepoint allemand en un style à l’expressivité unique.
On reconnaît généralement qu'il a porté à un point de perfection le concerto, la
symphonie, et la sonate, qui devinrent après lui les principales formes de la
musique classique. On reconnaît aussi qu'il fut l'un des plus grands maîtres de
l'opéra.
Son succès ne s'est jamais démenti. Son nom est passé dans le langage courant
comme synonyme de génie, de virtuosité et de maîtrise parfaite.
En 6 dates
1767 : 1er opéra, Apollo et Hyacinthus, à l’âge de 11 ans.
1769 : à seulement 13 ans, Mozart est nommé maître de concert auprès de
l’archevêque de Salzbourg.
1770 : à 14 ans, il retranscrit en une seule écoute, le Miserere de Gregorio Allegri,
œuvre d’une grande complexité.
1779 : il est organiste de la cour
1781 : il rencontre Haydn ; naissance d’une grande amitié.
1785 : il devient maître de la franc-maçonnerie.
En 6 œuvres
1775 : Concertos pour violon n°3, 4 et 5
1778 : Concerto pour flûte et harpe
1779 : Messe du Couronnement (en ut majeur)
1787 : Don Giovanni, opéra en deux actes, en italien, sur un livret de Lorenzo da
Ponte
1788 : Symphonies 39 à 41 (les trois dernières symphonies de Mozart)
1791 : Die Zauberflöte (La Flûte enchantée), singspiel en deux actes (mi-parlé michanté), en allemand, sur un livret de Schikaneder
Joseph Haydn
Compositeur autrichien
(Rohrau, 1732 – Vienne, 1809)
Joseph Haydn forme avec Mozart et Beethoven, la première Ecole de Vienne.
L’influence de son œuvre sur la musique allemande est considérable, et pas
seulement auprès de ses élèves.
Il fixe le cadre classique des grands genres comme la symphonie et le quatuor.
Il pose les bases de ce qui deviendra l’orchestration romantique du XIXème siècle.
A l’âge de vingt ans, après un apprentissage musical en partie autodidacte, il
compose déjà des symphonies. Juste après son mariage, en accédant au statut de
Maître de Chapelle, il s’installe de façon durable dans une situation matérielle
confortable. Mais le prince Esterhazy est très exigeant et Haydn doit composer, en
grande quantité, des œuvres exclusives pour la cour, symphonies, quatuors,
opéras, même des pièces pour baryton, sorte de viole de gambe pratiquée par le
prince. La vie à Eisenstadt l’isole. Haydn en souffre mais ce confort lui permet de
travailler, chercher, et développer son art.
Joseph Haydn enseigne un temps à Beethoven et surtout à Mozart qu’il est l’un des
premiers à apprécier à sa juste valeur de génie, et avec lequel il se lie d’amitié.
Considéré à tort comme le père de la symphonie (il en compose 104), il porte
néanmoins le genre à son plus haut niveau par ses innovations : introduction
lente, mouvements lents en variations, développement du menuet, plan en
quatre mouvements. De même, il transforme le quatuor, jusqu’alors considéré
comme une pièce de divertissement, en une œuvre musicale à part entière.
Touché par le mouvement pré-romantique Sturm und Drang, il tend à une
certaine expression dramatique dans sa musique.
En 6 dates
1760 : il se marie avec Maria Anna Keller
1761 : il devient Maître de Chapelle à la cour du prince Esterhazy à Eisenstadt
1766 : il accède au rang prestigieux de 1er Maître de Chapelle à la même cour
1791 : il séjourne à Londres
1797 : à la demande de la cour d’Autriche, il compose l’hymne national autrichien
1802 : malade, il démissionne de son poste de Maître de Chapelle
En 6 œuvres
1772 : Symphonie n° 45 Les adieux
1777 : Il Mondo della luna, opéra
1787 : Les 7 dernières paroles du Christ en croix, version orchestrale
1791 : Symphonie n° 94 La surprise, symphonie londonienne
1798 : La Création, oratorio
1799 : 3 quatuors à cordes op 77
Ludwig Van Beethoven
Compositeur et pianiste allemand
(Bonn, 1770 - Vienne, 1827)
Beethoven a ouvert en grand la voie à la génération romantique (Schumann,
Chopin, Liszt, Mendelssohn). Ses symphonies restent un monument sacré dont le
chiffre 9 devient une sorte de nombre d’or chez des compositeurs qui, parfois, en
ont composé plus (Schubert, Mahler, Bruckner).
L’art de Beethoven est lié au contexte d’une Europe en pleine ébullition sociale et
politique. Enthousiasmé par la Révolution Française et la naissance de la
démocratie, admirateur de Napoléon, il laisse sa créativité suivre cette mutation.
Il sort la musique de son cadre classique en faisant évoluer la forme, et favorise
ainsi l’expression des sentiments et des états d’âme. Il marque ainsi de son
empreinte trois genres musicaux : la symphonie, le quatuor, la sonate.
La personnalité de Beethoven est profondément marquée par la surdité qui
devient totale en 1816. Fougueux et passionné dans sa jeunesse, il se replie petit à
petit sur lui-même, aigri par le silence et la solitude. Après avoir mis un terme à sa
carrière de pianiste, il continue néanmoins de composer des œuvres qu’il
n’entendra jamais "physiquement".
En 6 dates
1787 : Beethoven joue devant Mozart.
1792 : Il devient l’élève de Haydn à Vienne.
1802 : Atteint par sa surdité, il rédige le Testament d’Heiligenstadt.
1812 : Il rédige la célèbre Lettre à l’éternelle bien aimée qui va intriguer de nombreux
musicologues sur l’identité de son destinataire.
1814 : Son opéra Fidelio, version remaniée de Leonore, connaît enfin le succès.
1824 : Création de la Symphonie n° 9. Beethoven n’entend pas l’ovation du public.
En 6 œuvres
1801 : Sonate pour piano n° 14 Au clair de lune
1803 : Sonate pour violon à Kreutzer
1803 : Symphonie n° 3 Eroica initialement dédicacée à Napoléon
1805 : Fidelio
1809 : Concerto pour piano n° 5 L’Empereur
1826 : Grande fugue pour quatuor à cordes
Le Conservatoire royal de Bruxelles organise chaque année plus d’une centaine de
concerts et spectacles gratuits pour donner à ses étudiants l’expérience de la
scène et les préparer à la vie professionnelle. L’an dernier, plus de 20.000
spectateurs ont soutenu cette initiative, par leur présence et leur bienveillance.
Musique et théâtre se partagent la programmation, avec des tempos différents.
La musique est présente tout au long de l’année alors que le théâtre se réserve
plutôt la fin de saison. Concerts de midi et du soir s’enchaînent au Conservatoire
et dans des lieux partenaires tels que le Parlement bruxellois, le MIM et l’ULB, avec
deux temps forts : Les Nocturnes du Conservatoire en décembre et le festival
Courants d’Airs en avril.
Retrouvez la programmation en ligne :
http://www.conservatoire.be/crb_concertsandco
https://www.facebook.com/CRBruxelles
Pour + d’infos :
[email protected]
02 500 87 22
Prochain concert/
Mercredi 17.05.2017 - 19:00
Épilogue baroque
C'est désormais une tradition : chaque année, les étudiants en fin de cycle se
produisent dans le magnifique cadre du Parlement bruxellois pour un concert qui
marque à la fois un aboutissement et un nouveau départ.
Par la classe de musique de chambre ancienne
Coordination : Vinciane Baudhuin et Bernard Woltèche
Entrée gratuite, sans réservation.
Parlement bruxellois
Salle des glaces
Rue du Lombard 69
1000 Bruxelles
Conservatoire royal de Bruxelles
Rue de la Régence 30 - 1000 Bruxelles
02 500 87 22 - [email protected]
www.conservatoire.be
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