occidentale de la connaissance rend très difficile l’élaboration d’une définition qui ne soit pas
autogène, alors même que, selon la culture occidentale, définir l’intelligence est compris comme un
paradoxe. Cependant il semblerait que l’intelligence serait la capacité d’un individu à découvrir,
créer ou résoudre des problèmes afin d’acquérir les connaissances nécessaires pour s’adapter à son
environnement et supporter ses modifications
II. LES THEORIES DE L’INTELLIGENCE.
Divers auteurs ont développés des théories sur l’intelligence. On étudiera 03 théoriciens, Alfred
BINET, GARDNER et PIAGET.
A- ALFRED BINET et l‘ chelle psychom trique
Alfred BINET (1857-1911) est un pédagogue et psychologue français. Il est considéré comme
l’inventeur du premier test ayant une certaine valeur prédictive sur la réussite scolaire.
Le gouvernement français fait appel à ses compétences pour imaginer un outil qui permettrait de
repairer les enfants susceptibles de rencontrer les plus grandes difficultés scolaires. IL opte d’emblée
pour une stratégie ouverte, c’est-à-dire qu’il n’écarte à priori aucun indicateur et ne retient que ceux
suffisamment pertinents pour évaluer l’intelligence. Pour répondre à la demande qui lui est faite, il
invente une série d’exercices. Ils ont pour but de mesurer les processus mentaux supérieurs tels que
la mémoire, l’imagination, l’attention, les sentiments moraux. Ce sont ces petites épreuves concrètes
(activités pratique) où l’élève n’a ni à lire, ni à écrire. Leur intérêt est de « dégager la gangue
scolaire l’intelligence native ».
Il procédera avec son collaborateur Théodore SIMON, à un énorme travail empirique : des
centaines d’élèves de 3 à 13 ans sont soumis individuellement à des épreuves brèves et de difficultés
croissantes. Il s’agit de déterminer à quel âge les enfants normaux réussissent chaque exercice.
L’enfant testé commençait par l’épreuve du plus jeune âge et poursuivait jusqu’au moment où il était
incapable de réussir les exercices demandés. On déterminait ainsi son âge mental.
Ces recherches aboutiront à la construction de l’échelle métrique de l’intelligence où échelle
Binet-Simon. Cette échelle vise un diagnostic rapide d’arriération en comparant les performances de
l’enfant à celles de sa classe d’âge. Pour lui l’intelligence est essentiellement caractérisée par la
capacité à bien juger.
Son échelle psychométrique conduira à des interprétations naturalistes et raciales, plus
simplistes, notamment aux Etats-Unis où Lewis en fera un instrument de sélection et d’élitisme.
Selon le domaine, l’intelligence d’un individu est variable. Cependant, la possibilité même de
quantifier ce concept si vaste et complexe qu’est l’intelligence est une idée très mitigée. Plusieurs