D’autre part g (1) = ln2 + 1−1 = ln2.
En écrivant g (x) = ln(2x) + 1− x = ln(2) + ln(x) + 1 – x = 1 + ln(2) + x ( ln(x)
x – 1)
On sait que lim
x +
ln(x)
x = 0 (croissances comparées) donc , par somme , lim
x +( ln(x)
x – 1) = – 1 , puis par produit,
lim
x + x ( ln(x)
x – 1) = – ; puis lim
x + 1 + ln(2) = 1 + ln(2) donc , par somme lim
x + g(x) = –
On applique le TVI sur l’intervalle [1 ; + [ :
La fonction g est donc dérivable donc continue [ et strictement décroissante sur cet intervalle ; elle prend ses valeurs dans
l’intervalle ]– ; ln2 ] ; 0 ]– ; ln2 ] donc l’équation g (x) = 0 admet une unique solution [1 ; + [.
b. D’après la question précédente g () = 0 ln (2 ) + 1− = 0 ln(2 ) + 1 = .
2)a) Par récurrence :on pose Pn : « 1 un un+1 3 »
Initialisation : comme u0 = 1 et u1 = ln(2) + 1 = 1+ 1,69 < 3, on a bien :1 u0 u1 3 et P0 est vraie.
Hérédité :Supposons Pn vraie pour un entier n donné , alors 1 un un+1 3 donc 2 2un 2un+1 6 puis, comme la fonction
ln est strictement croissante sur [2 ; + [, ln(2) ln( 2un) ln(2un+1) ln(6) donc 1+ln(2) un+1 un+2 ln(6) +1
Or 1 1 + ln(2) et 1 + ln(6) 3 donc Pn+1 est vérifiée.
Conclusion : Pn est vraie pour tout n IN.
b. On vient de démontrer que la suite (un) est croissante et majorée par 3 :
elle est donc convergente vers une limite finie L et on a 1 L 3 (puisque 1 un 3 pour tout n)
De plus , un+1 = ln(2un) + 1pour tout n IN et la fonction x ln(2x)+1 est continue sur [1 ; 3 ]donc on peut affirmer que la
limite L vérifie L= ln(2L) + 1.
Or on a vu à la question 1. b. que était la seule solution de cette équation sur [1 ; + [.Donc L = .
Exercice 3 : (5 points)
Partie A :
1) g (x)= x − x ln(x).
a)En 0+ (car l’intervalle de définition est ]0 ;+ [ ) :
lim
x 0xln(x) = 0 (croissances comparées) donc lim
x 0 – xln(x) = 0 puis lim
x 0x = 0 et par somme lim
x 0g(x) = 0 .
En + : g (x)= x − x ln(x) = x( 1 – ln(x)) (si on ne met pas x en facteur , on tombe sur une FI)
lim
x + 1= 1 et lim
x + – ln (x) = – par somme , lim
x + 1 – ln(x) = – ; ensuite lim
x + x = + et par produit lim
x + g(x) = – .
b)g’(x) = 1 – (1×ln(x) + x 1
x) = – ln(x)
– ln(x) > 0 ln(x) < 0 x < e0 x < 1
– ln(x) = 0 ln(x) = 0 x = e0 x = 1
Partie B : 1)Conjecture : un = en
nn ( n 1) a)La suite u semble décroissante.
b)La suite u semble tendre vers 0.
2) Pour tout n ∈ IN* par vn = ln (un). a)vn= ln( en
nn ) = ln( en) – ln( nn) = n – nln(n) pour tout n IN*
b)vn = g(n) or la fonction g est décroissante sur l’intervalle [1 ; + [ donc la suite v , définie à partir de n = 1 , est décroissante.
c) vn = ln (un) un = exp(vn)pour tout n 1.
On sait que, pour tout n 1, vn+1 < vn ; or la fonction exponentielle est strictement croissante sur IR donc elle conserve l’ordre et
exp(vn+1) < exp(vn) donc la suite u est décroissante .
3) Pour tout n 1 un 0 (quotient de nombres strictement positifs)
Et pour tout n 1 on a vn 1(d’après le tableau des variations de la fonction g) donc exp(vn) e (croissance de exp sur IR) ,
c’est-à-dire , un e. Ainsi ,pour tout n 1 0 un e.(le suite u est bornée)