Chapitre VI : Complexes (1)
Terminale S
1
Chapitre VI : Complexes (1) Forme algébrique
I. Ensemble des nombres complexes
1. Notion de nombres complexes
Théorème
Il existe un ensemble, noté , appelé ensemble de nombres complexes
qui possède les propriétés suivantes :
IR
l’addition et la multiplication des nombres complexes réels se
prolongent aux nombres complexes et les règles de calculs restent
les mêmes
Il existe un nombre complexe, noté i, tel que i² = -1
Tout nombre complexe z, s’écrit de manière unique z = x + iy avec
x et y réels
Exemples :
z = 2 + 3i ; z’ =
2i
; z’’ =
12
sont des nombres
complexes
Définitions
Exemples :
Dans l’exemple précédent, on a Re(z) = 2 et Im(z) = 2 ;
Re(z’) = 0 et Im(z’)=
2
;
Re( z’’) =
12
et Im(z’’) = 0
Remarque :
Soit z un nombre complexe tel que z = x + iy
z est un réel si et seulement si y = 0
z est un imaginaire pur si et seulement si x = 0
Propriété
Deux nombres complexes sont égaux si et seulement si ils ont la
même partie réelle et imaginaire
Conséquence
importante
z = x + iy = 0 si et seulement si x = 0 et y =0
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2. Calculs algébriques dans
a. Addition et multiplication dans
Les règles de calculs de IR se prolongent dans C
Exemples :
Si on a z = 2 i et z’ = 4 + 6i alors
z + z’ = 6 + 5i
z .z’ = 14 + 8i
b. Inverse et quotient
Propriété
Tout nombre complexe non nul z admet un inverse, noté
z
1
De plus, si z = x + iy alors la forme algébrique de
z
1
est :
²y²x iyx
z
1
Preuve : Si z
0
alors x² + y²
0
. On pose
²y²x iyx
'z
.
Donc z. z’ =
1
²y²x ²y²x
²y²x iyx
).iyx(
et z’ est l’inverse de z.
Exemples :
L’inverse de z = 3 4i ;
i
4
1
25
3
z
1
La forme algébrique de
i2 i51
est
i
5
11
5
3
i2 i51
II. Conjugué d’un nombre complexe et équations du second degré
1. Conjugué d’un nombre complexe
Définition
Soit z un nombre complexe de la forme algébrique z = x + iy
( x, y réels), le nombre complexe x iy, noté
z
, est appelé conjugué de
z.
Exemples :
i32i32
44
3i3i
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Propriétés
zz
²². yxzz
z +
z
= 2Re(z)
z
z
= 2iIm (z)
Propriétés
Soient z et z’ deux nombres complexes et n un entier naturel non nul.
'' zzzz
'.'. zzzz
n
nzz
si z est non nul
z
z11
z
z
z
z''
Propriétés
z est un nombre complexe
i. z est un réel si et seulement si
z
= z
ii. z est un imaginaire pur si et seulement si
z
= - z
2. Equations du second degré à coefficients réels
Propriété
Tout nombre réel non nul a, admet deux racines carrées dans C.
si a > 0 alors ces racines carrées sont
a
et
a
si a < 0 alors ces racines carrées sont
ai
et
ai
Preuve :
si a > 0 alors
 
0azaza²z
az
az
si a < 0 alors a > 0 et
0)a(²za²z
0)a²(i²z
 
0)a²(iz)a²(iz
 
0)a(iz)a(iz
)a(iz
ou
)a(iz
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Théorème
L’équation az² + bz + c = 0 avec a, b , c réels et
0a
de
discriminant :
acb4²
admet :
Deux solutions réelles si
> 0
Une solution réelle si
= 0
Deux solutions complexes z1 et z2 si
< 0 avec
a
ib
z
a
ib
z
2
2
2
1
Remarques :
az² + bz + c = a(z z1)(z z2)
z1 et z2 sont conjugués
Exemple :
Résoudre z² + z + 1 = 0
= - 3 < 0 et
23i1
z
23i1
z
2
1
III. Le plan complexe
1. Représentation géométrique d’un complexe
Définitions
 
OVOUO,,
OM
OM
Remarques :
Les nombres réels sont les affixes des points de l’axe des abscisses
appelé axe des réels.
Les imaginaires purs sont les affixes des points de l’axe des
ordonnées appelé axe des imaginaires purs
 
OVOUO,,
repère orthonormé direct signifie que
 
2
OV,OU
M d’affixe z et M’ d’affixe
z
sont symétriques par rapport à l’axe
des réels.
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Application :
Dans le plan complexe, muni d’un
repère orthonormé direct
 
OV,OU,O
Placer les point A, B, C d’affixe
respective -2i ; 4 ; 3 i
De même lire les affixes des
points E, D et F
2. Affixe d’un vecteur, affixe du milieu d’un segment
Dans le plan complexe, à tout vecteur
);( yxu
, on associe le complexe z = x + iy
appelé affixe de
u
Propriétés
Deux vecteurs sont égaux si leurs affixes sont égales
Si
est un réel, alors l’affixe du vecteur
u
est
z
z est
l’affixe de
u
Propriétés
Soient deux points A , B du plan complexe d’ affixes respectives
A
z
et
B
z
i. L’affixe du vecteur
AB
est
B
z
A
z
ii. L’affixe
I
z
du milieu I du segment [AB] est
2zz
zBA
I
Preuve :
i. D’après Chasles
OAOBAB
. Or les affixes de
OA
et
OB
sont respectivement
A
z
et
B
z
et donc l’affixe de
AB
est bien
B
z
A
z
ii. D’après Chasles
IBOIIAOIOBOA
.
Or I est le milieu de [AB] donc
0IBIA
, on en déduit
donc
OI2OBOA
et finalement
IBA z2zz
En conclusion
2zz
zBA
I
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