C 0093
séance du 24/06/2016
(57454) / vendredi 3 juin 2016 à 18:15 2 / 5
- Contribuer à réduire la facture énergétique, en adoptant des mesures
spécifiques aux dispositifs les plus énergivores ;
- Renforcer l’identité du territoire métropolitain, en évitant les effets actuels de
report de publicités d’une commune à une autre.
Un diagnostic du territoire métropolitain a été réalisé, afin de caractériser
qualitativement le parc existant de publicités, enseignes et pré-enseignes.
Il consistait notamment en une étude de terrain. Celle-ci a été réalisée pendant toute
l’année 2014. Il ne s’agissait pas de recenser de manière exhaustive tous les
dispositifs implantés sur le territoire, mais de dresser un état des lieux des publicités
et enseignes présentes sur le territoire.
L’étude de terrain a permis de relever la présence de publicités :
- A la fois en zone urbaine et en zone rurale. Cette situation est d’autant plus
particulière que, les limites d’agglomération, déterminantes pour la présence
ou non de publicité, étant parfois imprécises, la frontière entre paysage rural
et paysage urbain s’estompe.
- Sur le domaine public, dont de nombreuses publicités apposées sur mobilier
urbain, hétérogène et disparate.
- Sur les propriétés privées, apposées sur les murs pignons ou scellées au sol
sur les espaces libres des ensembles d’habitation ou sur les parkings des
établissements commerciaux, nombreux sur le territoire métropolitain.
- Sur tous types de tissus : bâtiments traditionnels d’habitation, ensembles
d’activités ou commerciaux.
Quasiment tous les formats de publicité existent sur le territoire métropolitain. Sont
notamment présents des dispositifs particuliers de publicité, légalisés par le Grenelle.
Il s’agit des bâches publicitaires, des dispositifs de dimensions exceptionnelles ou
encore de la publicité numérique (incluant celle apposée sur mobilier urbain). Ces
dispositifs devront être traités dans le RLP métropolitain.
Concernant les enseignes, l’étude de terrain révèle une grande variété de dispositifs,
pas toujours adaptés à leur environnement ou ne respectant pas forcément les
règles nationales (c’est le cas en particulier des enseignes « hors normes »
implantées dans les grandes zones commerciales qui ne pourront être régularisées
par le futur règlement). Ceci peut entrainer une perte de qualité architecturale des
constructions ou des centres bourgs.
Le travail de terrain a été complété par une analyse des règlements communaux
existants ainsi que des règles nationales applicables aux diverses parties du
territoire.
L’analyse des 30 RLP communaux a permis de dégager des similitudes entre les
différentes règles instaurées par les communes. Pour exemples, la majorité des
communes ont, dans leur réglementation locale, admis un format maximum de