MPSI4N.Vlasseros
Corrig´e du TD n°3 : Structure ´electronique de l’atome et
classification p´eriodique
Exercice 1 : L’´el´ement Uranium
1. L’azote 13, l’azote 14 et l’azote 15 sont des noyaux isotopes : 13
7N,14
7Net 15
7N. Le num´ero
atomique de l’azote est Z = 7.
2. L’isotope 235
92 Uposs`ede 92 protons et 143 neutrons.
L’isotope 238
92 Uposs`ede 92 protons et 146 neutrons.
3. Soit xl’abondance isotopique de l’isotope 235
92 U.
238,0289 = 235,0439 x+ (1 −x)238,0508 soit x≈0,7%
On en d´eduit que 238
92 Uest pr´esent `a hauteur de ≈99,3%.
Exercice 2 : Nombres quantiques
1. Si n = 4 ; `= 0, 1, 2 ou 3. La couche n = 4 comporte 4 sous couches.
2. Une sous couche d correspond `a `= 2 se qui donne 5 possibilit´es pour le nombre quantique
m : -2 ; -1 ; 0 ; 1 ou 2. Comme une orbitale atomique est caract´eris´ee par la donn´ee des 3
nombres quantiques n, l et m, on d´enombre 5 orbitales par sous-couche d.
3. La d´eg´en´erescence d’un niveau d’´energie est le nombre d’orbitales atomiques associ´ees `a
cette valeur de l’´energie.
Rappel : Pour un atome poly´electronique, l’´energie d´epend des nombres quantiques n et `.
Pour la sous couche 3p, n= 3 et `= 1 il y a trois orbitales atomiques 3p de mˆeme ´energie :
(3,1,-1), (3,1,0) et (3,1,1).
La d´eg´en´erescence de la sous couche 3p est 3.
4. La sous-couche 2p contient 3 orbitales atomiques : (2,1,-1), (2,1,0), (2,1,1). Chacune de ces
orbitales peut accueillir jusqu’`a deux ´electrons. La sous-couche 2p peut contenir 6 ´electrons
au maximum.
5. La couche n = 3 contient 9 orbitales d’apr`es la question 3. Elle peut donc accueillir jusqu’`a
18 ´electrons au maximum.
6. Un ´electron qui occupe la sous-couche 2p peut se trouver dans l’un des ´etats quantiques
suivants (n, `, m, ms) avec msle nombre quantique de spin.
(2,1, -1, +1/2), (2,1, -1, -1/2), (2,1, 0, +1/2), (2,1, 0, -1/2), (2,1, 1, +1/2) et (2,1, 1, -1/2).
Exercice 3 : Cations des ´el´ements de transition
1. (a) R`egle de Klechkowski : Le remplissage ´electronique des orbitales atomiques d’un
atome se fait dans l’ordre des (n + `) croissant. Pour deux orbitales de mˆeme (n +
`), on commence par l’orbitale de nombre quantique n le plus faible.
(b) L’approche simple par les nombres quantiques souffre d’un certain nombre d’excep-
tions, en particulier parmi les m´etaux de transition et les lanthanides ; les r`egles de
remplissage ne sont qu’une approximation de la m´ecanique quantique qui d´ecrit les
atomes. Une sous-couche `a moiti´e remplie conduit `a une configuration de spin maxi-
mal, ce qui lui conf`ere une certaine stabilit´e en vertu de la r`egle de Hund. Par exemple,
le chrome (num´ero atomique 24) a une configuration ´electronique [Ar]3d54s1, et non
[Ar]3d44s2. De la mˆeme fa¸con, le cuivre (num´ero atomique 29) a une configuration
´electronique [Ar]3d104s1, et non [Ar]3d94s2, ce qui permet d’avoir la couche 3d pleine
et la couche 4s `a demi-pleine. G´en´eralement, les exceptions se trouvent lorsque les
configurations ´electroniques sont du type :
(n−1)d4ns2remplac´e par (n−1)d5ns1et (n−1)d9ns2remplac´e par (n1)d10ns1
(c) Les cations des m´etaux de transition de configuration (n?1)dXns2sont obtenus en
”arrachant” en premier les ´electrons de la sous-couche ns2. Pour le cuivre, on obtient
les cations suivants :
Cu+: [Ar]3d10
Cu2+ : [Ar]3d9
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