Guide technique de l’appel à projets CSP - Service Projets / JS-AB / Février 2013 3
o tout document attestant du salaire annuel chargé (bulletins de salaires et/ou livre de
paie et/ou DADS) et de son acquittement ;
FOCUS : Si des primes sont valorisées, il convient de justifier leur caractère
conventionnel. A défaut elles seront rejetées.
o une fiche de suivi des temps (période journalière ou hebdomadaire, les jours et
heures concernés, la tâche accomplie et, si personne est mobilisée sur plusieurs
missions, préciser s’il s’agit d’ingénierie, de communication ou de tâches
administratives).
FOCUS : Cette fiche devra être signée du salarié et du responsable hiérarchique. La
date de signature doit être antérieure à la date de remise du bilan.
Si le temps valorisé se rapporte à des réunions, il conviendra de présenter des feuilles
d’émargement et/ou comptes rendus.
- pour les dépenses directes de fonctionnement :
o factures acquittées (ou toute autre preuve d’acquittement de la dépense)
o si achat de biens et services : preuve de la mise en concurrence
FOCUS : Pour les dépenses de personnels en région, les pièces attendues sont
identiques aux dépenses directes de personnel, accompagnant les factures
acquittées de la délégation à destination du siège.
- pour les dépenses directes de prestation :
o factures acquittées (ou toute autre preuve d’acquittement de la dépense) ;
o preuve de mise en concurrence.
Mise en concurrence :
Lorsque des achats de biens et services doivent être effectués par le bénéficiaire pour les besoins de
la réalisation de l’opération et constituent des dépenses figurant dans une rubrique de coûts directs
éligibles du budget prévisionnel, le bénéficiaire est tenu d’effectuer une mise en concurrence des
candidats potentiels et de sélectionner l’offre économiquement la plus avantageuse, c’est-à-dire
celle qui présente le meilleur rapport coût/avantage, dans le respect des principes de transparence,
d’égalité de traitement des contractants potentiels et en veillant à l’absence de conflit d’intérêts.
Acquittement (cf. instruction DGEFP n°2012-11 du 29 juin 2012):
L’acquittement d’une dépense est justifié selon l’une des modalités suivantes :
- relevé bancaire faisant apparaître le mouvement financier et les informations permettant
d’identifier la dépense déclarée ;
- mention de l’encaissement portée par le fournisseur sur la facture ;
- visa de la liste des pièces comptables, établi par le commissaire aux comptes et concernant
spécifiquement les dépenses déclarées au titre de l’opération cofinancée ;
Le visa du commissaire aux comptes ne vaut preuve d’acquittement de la dépense que s’il se
prononce sur le décaissement des dépenses correspondant aux pièces comptables mentionnées dans
cette liste. L’attestation doit ainsi faire état de l’acquittement des dépenses et pas seulement de leur
engagement comptable.
L’acquittement des charges salariales et patronales intégrées aux dépenses de rémunération
déclarées dans le bilan est justifié :
- par le visa de l’acquittement des dépenses du bilan établi par le commissaire aux comptes ;
- à défaut, par les attestations établies par l’URSSAF et les services fiscaux indiquant que la structure
bénéficiaire est à jour du paiement de ses cotisations.
Si le bénéficiaire n’est pas en capacité de produire les justificatifs attendus, il peut choisir de ne
valoriser dans le bilan d’exécution que le salaire net payé au personnel pour l’opération cofinancée.