MPSI du lycée Rabelais http://mpsi.saintbrieuc.free.fr semaine du 15 septembre 2015 NOMBRES COMPLEXES Notations algébrique et exponentielle Exercice 7 : Déterminez l’ensemble des points M (z) tels que z + z̄ = |z| Exercice 8 : Exercice 1 : Parmi les assertions suivantes, dites lesquelles sont vraies. ! ! n n n n X Y X Y 1. Re 4. Im ai = ai = Re (ai ) Im (ai ) i=1 i=1 i=1 1. Déterminez le lieu des points M d’affixes z qui sont alignés avec I d’affixe i et M ′ d’affixe iz. 2. Quel lieu décrivent les points M ′ correspondants ? i=1 z̄ 1 5. si z = 6 0, alors = 2 z |z| z Im z 6. Im = w Im w 2. Re (i z) = −Im (z) 3. si λ ∈ R, Im (λz) = λIm z Exercice 9 : Démontrez que pour tous u et v dans C, |u + v|2 + |u − v|2 = 2 (|u|2 + |v|2 ). Exercice 10 : Soit a ∈ C⋆ . Résolvez dans C l’équation ez = a Exercice 2 : Mettez sous forme algébrique les nombres complexes suivants : 3 + 6i z1 = , z2 = 3 − 4i 1+i 2−i 2 + Racines nèmes 1 − 7i 2 + 5i 2 − 5i , z3 = + . 4 + 3i 1−i 1+i Exercice 11 : Résoudre dans C les équations suivantes : Exercice 3 : Mettez sous forme exponentielle les nombres complexes : √ √ (1 + i)3 (1 − i)4 ( 6 − i 2)(1 + i) 3 , z2 = + , z = . z1 = 3 1−i 1−i (1 − i)2 1−i 1. z 5 = 1. ′ θ+θ ′ 2 3. z 6 z̄ = 1. Exercice 12 : Déterminez les racines carrées de 9 + 40i et les racines quatrièmes de −7 − 24i. Exercice 4 : Soit θ, θ′ deux nombres réels. 1. Transformez eiθ + eiθ en factorisant par ei des réels. √ 2. z 7 = 1 + i 3. Exercice 13 : sous la forme ρeiθ où ρ et θ sont √ 1−i 1+i 3 √ , et v = √ . 1−i 3 1+i 3 2. Résoudre dans C les équations z 6 = u et z 4 = v. 1. Présentez sous forme exponentielle u = 2. En déduire la forme exponentielle des nombres complexes z1 = 1 + eiπ/3 , z2 = e4iπ/3 − 1 Exercice 5 : Soit n ∈ N⋆ . Simplifiez √ !n 1+i 3 1. z1 = 1−i √ √ n √ √ n 3−1 +i 1+ 3 3−1 −i 1+ 3 + . 2. z2 = Exercice 14 : Soit n ≥ 2. On note ω = e2iπ/n . Montrez que Équations polynomiales Exercice 15 : Résoudre dans C les équations suivantes Exercice 6 : Déterminez l’ensemble des entiers naturels n ∈ N pour lesquels (1 + i)n ∈ R. 1. z 2 − (2 + 3i)z + 3i − 1 = 0. 2. z 6 − (1 + 2i)z 3 + 3(1 + i) = 0. 1 n−1 Y k=0 ω k = (−1)n−1 . Exercice 16 : Résoudre dans C l’équation z 3 − (3 + 4i)z 2 − 3(1 − 4i)z + 9 = 0. Indication : vous vérifierez que cette équation possède une solution réelle. Exercice 17 : Résolvez dans C les équations suivantes n z = 1. 1. z−1 2. (z + i)n = (z − i)n . Observez qu’elle admet n − 1 solutions, toutes réelles. Applications à la trigonométrie Exercice 18 : Soit ω = e2iπ/5 . On pose S = ω + ω 4 et T = ω 2 + ω 3 . Calculez S et T . Déduisez-en cos( π5 ). Exercice 19 : 1. Présentez sous forme trigonométrique les nombres complexes u= √ 1 √ ( 6 − i 2) et v = 1 − i. 2 2. En déduire une présentation trigonométrique de u/v, puis les valeurs exactes de cos π/12 et sin π/12. Exercice 20 : 1. Linéarisez cos2 (x) sin2 (x), et cos5 (x) sin(x). 2. Exprimez cos(5x) en fonction de cos(x). Exercice 21 : Soit x ∈ R tel que x 6≡ 0[2π] et n ∈ N⋆ . n n X X sin(kx). Montrez que cos(kx) et S(x) = On note C(x) = k=0 k=0 C(x) = sin n+1 2 x sin cos x 2 nx 2 et S(x) = Exercice 22 : Soit (a, x) ∈ R2 et n ∈ N⋆ . 1. Calculez S1 = n−1 X sin n+1 2 x sin sin x 2 n 2x cos(a + kx). k=0 2. En déduire S2 = n−1 X cos3 kx. k=0 2 MPSI du lycée Rabelais http://mpsi.saintbrieuc.free.fr semaine du 15 septembre 2015 CORRECTION DES EXERCICES 1. VRAI Exercice 1 .— 2. VRAI 1. TROPA 3. VRAI 3. TROPA Or 2. VRAI N Exercice 2 .— z1 = z2 = z3 = √ √ 3−1 +i 1+ 3 √ √ 3 + i − 1 + i 3 = 2(eiπ/6 + eiπ/3 √ 4 cos(−π/4) ei5π/12 = 2 2 ei5π/12 = = D’après les formules de Moivre, il s’ensuit que √ n √ n 5nπ z2 = 2Re 2 2 ei5nπ/12 = 2 2 2 cos 12 6 3 − +i 5 5 −1 − i −3 N N Exercice 6 .— Pour caractériser les nombres réels parmi les nombres complexes, nous diposons de plusieurs stratégies. Exercice 3 .— z1 = z2 z3 = = √ 2 iπ/4 3 e 2 √ 5iπ/4 2 2e √ 2 2e−iπ/6 • Montrer que la partie imaginaire de z est nulle ; • Montrer que z est ”autoconjugué” z = z̄ ; • Montrer qu’un argument de z est congru à 0 modulo π (pour z 6= 0). √ iπ/4 n √ n = ( n)n einπ/4 . En particulier, comme son module est Ici, (1 + i) = 2e Exercice 4 .— iθ e +e iθ ′ iπ/3 = 1+e = 4iπ/3 e −1 = strictement positif, nous pouvons utiliser la troisième caractérisation, il vient : θ − θ′ i 1 (θ+θ′ ) 2 cos e 2 √ iπ/62 3e √ i7π/6 3e (1 + i)n ∈ R N Exercice 5 .— √ √ √ 1 + i 3 √ 7iπ/12 1. 1 + i 3 = 2epi/3 , 1 − i = 2 e−iπ/4 . D’où . Par la formule = 2e 1−i de Moivre, il s’ensuit que √ z1 = ( 2)n e7inπ/12 √ √ √ √ 2. On remarque que 3 − 1 + i 1 + 3 et 3 − 1 − i 1 + 3 sont conjugués. Par les propriétés de la conjugaison, il en résulte que leurs puissances nième sont aussi conjuguées. Ainsi, √ √ n √ √ n 3−1 +i 1+ 3 3−1 −i 1+ 3 + z2 = 3 √ √ n = 2Re 3−1 +i 1+ 3 ⇐⇒ arg (1 + i)n ≡ 0 [π] ⇐⇒ n ⇐⇒ n ≡ 0 [4] π ≡ 0 [π] 4 Ainsi, (1 + i)n est réel si et seulement si il existe un entier k ∈ Z tel que n = 4k. En conclusion, (1 + i)n est réel si et seulement si n est multiple de 4. N Exercice 7 .— Soit z ∈ C. z + z̄ = |z| ⇐⇒ ⇐⇒ ⇐⇒ ⇐⇒ z = xp + iy, (x, y) ∈ R2 2x = x2 + y 2 z = x + iy, (x, y) ∈ R2 x≥0 4x2 = x2 + y 2 z = x + iy, (x, y) ∈ R2 x≥0 2 y = 3x2 2 z = x + iy, (x, y) ∈ R x≥√ 0 √ y = 3x ou y = − 3x Exercice 10 .— Soit a = ρeiα un nombre complexe non nul en notation trigonométrique (ρ > 0) et z = x+iy un nombre complexe présenté sous forme algébrique (x, y réels) fixés. Alors (x+iy) x = ln ρ |e | = ex = ρ ez = a ⇐⇒ e(x+iy) = ρeiα ⇐⇒ ⇐⇒ il existe k ∈ Z; y = α + 2 y ≡ α [2π] Ainsi, le par √les points M (z) est la réunion des deux demi-droites √ lieu décrit y = 3x y = − 3x et . N x≥0 x≥0 Exercice 8 .— 1. Il est clair que si z est 1 ou i, les points I, M et M ′ sont alignés vu que deux d’entre eux sont confondus. Supposons désormais que z est un nombre complexe différent de 1 et de i. En ce cas, les points I, M et M ′ sont alignés si et seulement −−→ −−→ si les vecteurs IM et IM ′ sont colinéaires, ce qui se traduit en affixes par −−→ −−→ I, M et M ′ sont alignés ⇐⇒ les vecteurs IM et IM ′ sont colinéaires iz − i ∈R ⇐⇒ z−i ⇐⇒ i(z − 1)(z̄ + i) ∈ R ⇐⇒ ⇐⇒ Ainsi, S = {ln |a| + i(arg a + 2kπ) ; k ∈ Z}. Re (z − 1)(z̄ + i) = 0 U7 = {1, e6iπ/21 , e12iπ/21 , e18iπ/21 , e24iπ/21 , e30iπ/21 , e36iπ/21 } • les racines septièmes de a sont Par conséquent, les points Il, M et M ′ sont alignés si et seulement si les parties réelles et imaginaires x et y de z vérifient 7iπ √ √ √ iπ 13iπ √ 19iπ √ 25iπ √ 31iπ √ 37iπ 7 7 7 7 7 7 7 S = {{ 2e 21 , e 2 21 , 2e 21 , 2e 21 , 2e 21 , 2e 21 , 2e 21 } x2 + y 2 − x − y = 0 • Raisonnons par équivalences |z|7 = 1 |z| z 6 z̄ = 1 ⇐⇒ ⇐⇒ z 6 z̄ = 1 z 6 z̄ |z| = 1 ⇐⇒ ⇐⇒ z 5 = 1 z5 = 1 √ 1 1 2 . On reconnait ici l’équation du cercle de centre Ω( , ) et de rayon 2 2 2 Conclusion : le lieu des points M d’affixes z qui sont alignés √ avec I d’affixe i et 1 1 2 M ′ d’affixe iz est le cercle de centre Ω( , ) et de rayon . 2 2 2 2. Comme la multiplication par i = eiπ/2 s’interprète géométriquement comme la rotation de centre O et √ d’angle π/2, le lieu des points M ′ est le cercle de centre 1 1 2 Ω′ (− , ) et de rayon . N 2 2 2 = = = (u + v) (u + v) + (u − v) (u − v) (u + v) (ū + v̄) + (u − v) (ū − v̄) uū + uv̄ + v ū + vv̄ + uū − uv̄ − v ū + vv̄ 2(|u|2 + |v|2 ) + uv̄ + ūv − uv̄ − v ū 2 |u|2 + |v|2 1 1 Exercice 12 .— Nous allons chercher ces racines en notation algébrique. 1. 2 2 x − y2 = 9 x = 25 x2 + y 2 = 41 ⇐⇒ y 2 = 16 (x + iy)2 = 9 + 40i ⇐⇒ xy > 0 xy > 0 x = ±5 y = ±4 ⇐⇒ xy > 0 Exercice 9 .— Il s’agit d’un simple calcul. Soit (u, v) ∈ C . Alors = = = Ainsi, les solutions de l’équation proposée sont simplement les racines cinquièmes de 1. N 2 = N Exercice 11 .— 1. Les racines 5ièmes de 1 sont U5 = {1, e2iπ/5 , e4iπ/5 , e6iπ/5 , e8iπ/5 }. √ 2. il s’agit de déterminer les racines 7ièmes de a = 1 + i 3. • a = 2eiπ/3 √ • Une racine 7ième particulière est ζ0 = 7 2eiπ/21 • Les racines septièmes de 1 sont Ecrivons z = x + iy en notation algébrique. Il vient (z−1)(z̄+i) = (x−1)+iy x−i(y−1) = x(x−1)+y(y−1) +i y(x−1)+x(y−1) |u + v|2 + |u − v|2 il existe k ∈ Z; z = ln ρ + i(α + 2kπ). Les racines carrées de 9 + 40i sont ±(5 + 4i). N 4 2. Nous allons chercher une racine quatrième particulière ζ0 . On obtiendra toutes les racines quatrièmes de −7 − 24i en multipliant ζ0 par U4 . Exercice 15 .— 1. (E1 ) z 2 − (2 + 3i)z + 3i − 1 = 0 • une racine carrée de −7 − 24i est 3 − 4i. • Le discriminant est ∆ = −1. • une racine carée de 3 − 4i est ζ0 = 2 − i. • les solutions de (E1 ) sont z1 = 1 + 2i et z2 = 1 + i. • les racines quatrièmes de −7 − 24i sont donc 2. (E2 ) z 6 − (1 + 2i)z 3 + 3(1 + i) = 0. • Soit z ∈ C. S = {2 − i, 1 + 2i, −2 + i, −1 − 2i} (E2 ) N Exercice 13 .— 1. u = e2iπ/3 v= ⇐⇒ √ • une racine sixième particulière de u est u0 = eiπ/9 . • Les racines sixièmes de u sont 1 −7iπ/48 e . • une racine quatrième particulière de v est donc v0 = √ 8 2 • Les racines quatrièmes de l’unité sont U4 = {1, e24iπ/48 , e48iπ/48 , e72iπ/48 }. Ainsi, 3 est racine de (E). • Factorisons le polynôme z 3 −(3+4i)z 2 −3(1−4i)z +9 par z −3. En procédant par identification des coefficients, il vient : • les racines quatrièmes de v sont donc 1 −7iπ/48 1 17iπ/48 1 41iπ/48 1 65iπ/48 S = {√ e ,√ e ,√ e ,√ e } 8 8 8 8 2 2 2 2 z 3 − (3 + 4i)z 2 − 3(1 − 4i)z + 9 = (z − 3) (z 2 − 4iz − 3) N • Résolvons (z 2 − 4iz − 3) = 0. Le discriminant est ∆ = −4 = (2i)2 . Par conséquent, il y a deux solutions distinctes i et 3i. Exercice 14 .— k=0 ω = k=0 e = exp z3 = w w = 1 − i ou w = 3i • soit x ∈ R. En identifiant parties réelles et imaginaires dans (E), il vient : 3 x − 3x2 − 3x + 9 = 0 3 2 x − (3 + 4i)x − 3(1 − 4i)x + 9 = 0 ⇐⇒ −4x2 + 12x = 0 3 x − 3x2 − 3x + 9 = 0 ⇐⇒ x = 0 ou x = 3 ⇐⇒ x = 3 3. Déterminons les racines quatrièmes de v : 1 • v = √ e−7iπ/12 . 2 Exercice 16 .— on note (E) l’équation z 3 − (3 + 4i)z 2 − 3(1 − 4i)z + 9 = 0 S = {eiπ/9 , e4iπ/9 , e5iπ/9 , e10iπ/9 , e13iπ/9 , e16iπ/9 } 2ikπ/n z 3 = 1 − i ou z 3 = 3i ⇐⇒ N • les racines sixièmes de 1 sont U6 = {1, e3iπ/9 , e6iπ/9 , e9iπ/9 , e12iπ/9 , e15iπ/9 }. n−1 Y z3 = w w2 − (1 + 2i)w + 3(1 + i) = 0 • Par conséquent, √ √ √ √ √ √ 6 6 6 3 3 3 S2 = { 2e−iπ/12 , 2e7π/12 , 2e15iπ/12 , 3eiπ/6 , 3e5iπ/6 , 3e9iπ/6 } • u = e2iπ/3 k • Les solutions de (E2 ) sont donc les racines cubiques de 1 − i et celles de 3i. 2 −7iπ/12 e 2 2. Déterminons les racines sixièmes de u : n−1 Y ⇐⇒ • Finalement n−1 2π X 2π n(n − 1) k = exp = (−1)n n n 2 k=0 S = {i, 3i, 3} Exercice 17 .— Ces équations se ramènent à des calculs de racines nièmes au moyen d’un changement d’inconnue. N 5 1. Notons (E1 ) l’équation Soit z ∈ C. z z−1 n Ainsi, z est solution de (E2 ) si et seulement si z 6= i et il existe k ∈ [[1, n − 1]] tel que 1 + e2ikπ/n cos(kπ/n) z = −i = = cotan (kπ/n) sin(kπ/n) 1 − e2ikπ/n = 1. 1 z 6= 1 z 6= z n =w z (E1 ) ⇐⇒ ⇐⇒ Visiblement, ces n − 1 nombres réels sont tous différents de i, et par conséquent, =1 z n− 1 z−1 w =1 cos(kπ/n) ; k ∈ [[1, n − 1]] S = 1 z 6= 1 z 6= sin(kπ/n) z =w ⇐⇒ ⇐⇒ ∃k ∈ [[0, n − 1]]; w = e2ikπ/n N z−1 z(w − 1) = w ∃k ∈ [[0, n − 1]]; w = e2ikπ/n Exercice 19 .— z 6= 1 w √ √ z = ⇐⇒ 1. u = 2eiπ/6 et v = 2e−iπ/4 . w − 1 u ∃k ∈ [[1, n − 1]]; w = e2ikπ/n 2. Nous avons d’une part = eiπ/12 = cos π/12 + i sin π/12 et d’autre part v √ √ √ u 1 √ Ainsi, z est solution de (E1 ) si et seulement si z 6= 1 et il existe k ∈ [[1, n − 1]] 6 + 2 + i 6 − 2 . En identifiant parties réelle et imaginaire = tel que v 4 2ikπ/n one gets : e −i √ √ √ √ z = 2ikπ/n eikπ/n = π π 6+ 2 6− 2 2 sin(kπ/n) e −1 = sin = cos 12 4 12 4 −i θ e 6= 1. En effet, On vérifie alors que pour tout θ ∈ R, N 2 sin θ −i θ cos θ = 0 Exercice 20 .— e = 1 ⇐⇒ sin θ − i cos θ = 2 sin θ ⇐⇒ sin θ = 0 2 sin θ 1. Linéarisons cos2 x sin2 x à l’aide de formules de trigo circulaire : Ainsi, l’ensemble des solutions de (E1 ) est sin( 2x) 1 1 − cos(4x) 2 2 −i cos x sin x = = ikπ/n S= e ; k ∈ [[1, n − 1]] 4 4 2 2 sin(kπ/n) 1 1 − cos(4x) = 2. Notons (E2 ) l’équation (z + i)n = (z − i)n . 8 8 Soit z ∈ C 2. Linéarisons cos5 x sin x, à l’aide des formules d’Euler, Moivre et Newton : z 6= i z 6= i z+i ix 5 ix n z+i ⇐⇒ (E2 ) ⇐⇒ =w e − e−ix e + e−ix 5 =1 z − i cos x sin x = × n z−i 2 2i w =1 1 4 z 6= i eix + e−ix × e2ix − e−2ix = z+i z 6= i 64i z(1 − w) = −i(1 + w) ⇐⇒ ⇐⇒ =w 1 4ix z − i 2ikπ/n = e + 4ei2x + 6 + 4e−2ix + e−4ix × e2ix − e−2ix ∃k ∈ [[0, n − 1]]; w = e 2ikπ/n 64i ∃k ∈ [[0, n − 1]]; w = e 1 6ix z 6= i e + 4e4ix + 5ei2x + 0 − 5e−2ix − 4e−4ix − e−6ix = 64i ∃k ∈ [[1, n − 1]]; w = e2ikπ/n ⇐⇒ 1 1 + w = sin(6x) + 4 sin(4x) + 5 sin(2x) z = −i 32 1−w 6 5 3. cos 5x = Re ei5x = Re cos x + i sin x . Or cos x + i sin x 5 = → Si x est congru à 0 modulo 2π, cette somme se réduit à neia , et dans ce cas, S1 vaut n cos a. cos5 x + 5i cos4 x sin x − 10 cos3 x sin2 x → si x 6≡ 0[2π]. En ce cas, l’identité géométrique donne −10i cos2 sin3 x + 5 cos x sin4 x + i sin5 x En ne gardant que la partie réelle, il vient : cos(5x) = = = S = eia cos5 x − 10 cos3 x sin2 x + 5 cos x sin4 x cos5 x − 10 cos3 x(1 − cos2 x) + 5 cos x(1 − cos2 x)2 5 En ce cas, S1 = cos(a + cos3 θ Exercice 21 .— Plutôt que de calculer directement C(x) et S(x), nous avons intérêt à ”passer en complexes” : calculons donc n X = = = eikx . k=0 = D’après les formules de Moivre, l’identité géométrique et les formules d’Euler, nous pouvons écrire : E(x) = n X k=0 = eikx = sin(n + 1)x/2 inx/2) e sin(x/2) n 2x N Exercice 22 .— Soit (a, x) ∈ R2 et n ∈ N⋆ . 1. Remarquons que S1 est la partie réelle de la somme de complexes S = n−1 X ei(a+kx) . Or d’après la formule de Moivre k=0 S=e ia n−1 X k=0 eix 1 + cos(2θ) cos θ 2 1 cos θ + cos(2θ) cos θ 2 1 1 cos θ + cos(3θ) + cos θ 2 2 1 3 cos(θ) + cos(3θ) 4 4 cos2 θ cos θ = On obtient la valeur de S2 en appliquant le résultat de la première question à x et à 3x. N ei(n+1)x/2 ei(n+1)x/2 − e−i(n+1)x/2 ei(n+1)x − 1 = ix e −1 eix/2 eix/2 − e−ix/2 Finalement, comme C(x) = Re E(x) et S(x) = Im E(x) j’obtiens nx sin n+1 sin n+1 2 x cos 2 2 x sin C(x) = et S(x) = sin x2 sin x2 . 2. Linéarisons cos3 θ. N E(x) = n−1 2 x) sin(nx/2) sin(x/2) 3 16 cos x − 20 cos x + 5 cos x n−1 sin(nx/2) einx − 1 = eia ei 2 x ix e −1 sin(x/2) k 7