CALVADOS - No 2165 - Jeudi 22 septembre 2011 - 3,20 € - ISSN 0751-6231 www.agriculteur-normand.com Maïs ensilage : viser compact (LEITENBERGER) LA PRESSE AGRICOLE DE NORMANDIE HEBDOMADAIRE REGIONAL D’INFORMATIONS GENERALES ET RURALES A EDITIONS DEPARTEMENTALES (CALVADOS - MANCHE - ORNE) La densité du silo reste le principal facteur de la qualité de conservation de l’ensilage de maïs. Alors, limiter les pertes en période de pénurie fourragère est un impératif. p.14 Concours Prim’Holstein au SPACE Humeur La Normandie conquérante en terre bretonne Christian De Koninck Président du syndicat des Maraîchers du Calvados Le compte n’y est pas "Twin Miza" et "Php Dellia". Deux Prim’ Holstein manchoises qui ont porté haut les couleurs régionales en terre bretonne. Un concours relevé et un public de connaisseurs. Lois sur l’eau (DR) (DR) (DR) p. 3 (DR) Concours charolais Foire de Caen Ecoutés puis entendus ? 97 bovins et 23 élevages Les Normandes en fête La section “environnement” FDSEA a rencontré André Berne (directeur territorial de l’Agence de l’Eau Seine-Normandie). p. 5 “Avec 97 bovins et 23 élevages, belle présentation de la race”, estime le président du Herd Book Charolais . p. 6 Longtemps, Edouard Olivier a concouru avec les vaches de ses parents . Désormais, il est agriculteur. p. 8 L’AGRICULTURE BAS-NORMANDE Une entreprise de 45 000 salariés p.12 (P. CRONENBERGER) “Les pertes dues à la crise E. Coli seront compensées à l’euro près”. Avec cet engagement, Bruno Le Maire avait réconforté les producteurs de légumes victimes d’un emballement médiatique totalement incontrôlé et injustifié. Hélas, avec son plan de sauvetage doté de 25 millions d’euros, le ministre de l’agriculture est loin de tenir ses promesses du printemps. Certes, la crise des fruits d’été est passée par là. Bien sûr, les finances publiques ne permettent guère de dépenses supplémentaires. Toutefois, les producteurs de légumes ne sont en aucun cas responsables de cette situation. Ils ne sont responsables ni de la crise E. Coli, ni de la crise des fruits d’été, ni de la crise des finances publiques. Il n’y a donc aucune raison qu’ils soient les oubliés du plan de soutien à la filière. Ce plan doit être ouvert à nos productions normandes. Il doit avoir pour objectif de sortir nos entreprises de l’impasse. Il ne saurait donc être soumis aux fourches caudines de la règle des “de minimis” qui plafonne à 7 500 euros les aides reçues sur une période de trois ans ! Enfin, il doit être doté pour compenser les pertes mais aussi pour redonner aux productions françaises la compétitivité que les règles franco-françaises leur font perdre. Décidément, avec 25 millions d’euros, le compte n’y est vraiment pas.