EXERCICE 3 1. FAUX 2. VRAI 3. VRAI 4. VRAI 5. FAUX Explications. 1. Notons X le nombre de boules blanches obtenues au bout de dix tirages. La variable aléatoire X est régie par un schéma de Bernoulli. En effet, • 10 expériences identiques et indépendantes (puisque les tirages se font avec remise) sont effectuées ; 1 • chaque expérience a deux issues : « la boule est blanche » avec une probabilité p = ou « la boule est noire » avec 3 2 une probabilité 1 − p = . 3 1 La variable aléatoire X suit donc une loi binomiale de paramètres n = 10 et p = . 3 La probabilité demandée est p(X = 3) et on a p(X = 3) = ! "3 ! "7 ! " ! "3 ! "7 ! "3 ! "7 2 10 × 9 × 8 2 1 2 10 1 1 × = × = 120 × × . × × 3 3 3×2 3 3 3 3 3 Donc la proposition 1 est fausse. 2. Soit a un réel positif. p(X ! a) = !a 0 Par suite, $a # λe−λt dt = −e−λt 0 = 1 − e−λa . On a aussi p(X > a) = 1 − p(X ! a) = e−λa . p(X ! a) = p(X > a) ⇔ 1 − e−λa = e−λa ⇔ e−λa = Donc la proposition 2 est vraie. 1 ⇔ −λa = ln 2 ! " ln 2 1 ⇔ −λa = − ln 2 ⇔ a = . 2 λ √ & ' ' π( ' π (( π 1 3 = 2 cos − + i sin − . Donc un argument de z est − . Mais alors pour tout entier naturel −i 3. z = 2 2 2 3 3 3 π n, un argument de zn est −n . Si de plus, n est un multiple de 3, on peut poser n = 3p où p est un entier naturel. Un 3 π n argument de z est alors −n = −pπ. Or, un nombre complexe d’argument −pπ, p ∈ N, est un nombre réel et donc si n 3 est un multiple de 3, zn est un nombre réel. La proposition 3 est vraie. % 4. −→ L’affixe du vecteur BA est a − b = module, on a alors " ! 1−i 1+i a= a. Puisque un nombre complexe et son conjugué ont même 1− 2 2 ) ) ) ) )1 − i) ) ) ) |a| = ) 1 + i ) |a| = |b| = OB. AB = |b − a| = )) ) ) 2 2 ) ) ) )1 + i) 1√ 1 OA ) )= 12 + 12 = √ . Donc AB = OB = √ . Mais alors Donc le triangle OAB est isocèle en B. De plus, ) ) 2 2 2 2 OB2 + AB2 = OA2 OA2 + = OA2 . 2 2 Donc le triangle OAB est rectangle et isocèle en B. La proposition 4 est vraie. 5. Soit z un nombre complexe non nul. −−−→ −−−→ −−→ 10 10 −−→ 10z 10 10 On a z ! = − =− = − 2 z et donc, puisque − 2 est un réel, OM ! = − 2 OM. Ainsi, les vecteurs OM et OM ! z zz |z| |z| |z| sont colinéaires et donc les points O, M et M ! sont alignés. La proposition 5 est fausse. http ://www.maths-france.fr 4 c Jean-Louis Rouget, 2010. Tous droits réservés. !