Le processus du vivant n’anticipe pas ses conséquences : « Le cerveau
humain n’a pas doublé de volume pour que l’Homme puisse
construire des villes et des ordinateurs »
Nous avons une vision pyramidale déformée, faussée, de l’évolution.
Les poissons par exemple sont les vertébrés qui ont le mieux réussi en
terme de nombre d’espèces. Cette tendance est due au fait que nous
avons une vision linéaire : « Nous désirons vraiment voir l’histoire de
la vie conduire de manière prévisible ou au moins logique vers la
conscience humaine. ». La déformation de l’évolution provient de la
volonté de considérer l’histoire de la vie comme une longue
préparation de notre arrivée. « Le sens est un besoin humain, l’univers
ne recherche pas le sens »
Argument 4 : « la bactérie, forme de vie la mieux adaptée »
Les organismes les plus nombreux sur terre et ceux qui existeraient
peut-être sur d’autres planètes sont des bactéries : « Les bactéries
forment la racine même de l’arbre de la vie. Les fondations
bactériennes soutiennent cette superstructure mineure qu’est la vie
multicellulaire dont nous sommes un rameau secondaire. » Elles
s’adaptent à tous les environnements même extrêmes.
Argument 5 : « place contingente de l’homme sur terre »
Nous ne sommes pas responsable de la planète : elle peut continuer à
vivre sans nous.
Argument 6 : « L’homme n’est important que par rapport à un seul
critère : la conscience »
Sur le plan de la diversité les bactéries sont meilleures que nous.