1- un processus d’intégration fragilisé « par le haut » c’est-à-dire par les
normes règlementaires et les institutions
Ace jour, on compte plus de 200 organisations africaines qui travaillent à intégrer les Etats sur les plans
politique, économique, culturel, judiciaire, etc. mais alors que le niveau d’intégration du continent, comparé à
celui d’autres espaces intégrés est très faible. Les différentes études & audits & évaluations ont souligné un
certain nombre d’obstacles parmi lesquels:
le manque de volonté politique
la non application des protocoles en matière d’intégration économique
Sur le plan économique par exemple, les pays africains, bien qu’ayant, par leur appartenance aux communautés
économiques régionales, souscrit à des mécanismes et à des traités relatifs à la libéralisation du commerce,
n’ont ni intégré leurs marchés, ni mis en place de véritables zones de libre échange, ni constitué des unions
douanières. Ces lacunes ont eu des répercussions négatives sur la création et l’expansion des échanges,
notamment sur les flux commerciaux intra-communautaires et intra-africains. Ces déficiences observées sur
divers plans sont autant de symptômes montrant qu’il y a un malaise dans le processus d’intégration africaine.
INTRODUCTION
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