SUR UN THEOREME DE P.E. SCHUPP 233
D’autre part, si θ∈Autk(A), il existe u1,...up∈Uθet v1,...,vp∈Uθ−1, tels
que: θ=Pp
i=1 Lvi·Rui. Si Best une k-alg`ebre contenant Acomme sous-alg`ebre,
on d´emontre, comme dans la premi`ere partie, que l’application:
θ:B−→ Bp
x−→
p
X
i=1
vi·x·ui
est un k-automorphisme de B, ce qui compl`ete la preuve du th´eor`eme.
Exemple: Soient K=Z[√−5] et A=M2(K), l’´el´ement
m="1 + √−5−2
−2 1 −√−5#
poss`ede un inverse dans M2(Q[√−5]) avec
m−1=1
2"1−√−5 2
2 1 + √−5#.
L’application θ:x→m−1·x·mde Adans Aest un k-automorphisme de A
qui n’est pas int´erieur [1]. Mais d’apr`es le th´eor`eme pr´ec´edent, θposs`ede un pro-
longement `a toute k-alg`ebre contenant A. Ce qui montre que le th´eor`eme de P.E.
SCHUPP n’est pas en g´en´eral vrai pour les alg`ebres sur un anneau commutatif.
Nous ne savons pas si une variante du th´eor`eme de SCHUPP est vraie pour
les alg`ebres (de dimension finie) sur un corps commutatif.
REMERCIEMENT – Je remercie vivement le professeur A. Kaidi qui m’a propos´e ce
sujet.
BIBLIOGRAPHIE
[1] Isaacs, I.M. – Automorphisms of Matrix algebra over commutative Rings, Linear
Algebra App., 31 (1980), 215–231.
[2] Schupp, P.E. – A characterization of Inner Automorphisms, Proc. Amer. Math.
Soc., 101(2) (1987), 226–228.
L. Ben Yakoub,
D´epartement de Math´ematiques, Facult´e des Sciences
T´etouan, B.P. 2121 – MAROC