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Lymphoproliférations
post-transplantation
Françoise Berger
mai 2008
Lymphoproliférations des immunodéprimés
OMS 2008 à paraître
• Lymphoproliférations associées aux déficits
immunitaires primitifs
• Lymphoproliférations post-transplantation
• Lymphomes associés à l ’infection par le VIH
• Autres lymphoproliférations associées à des déficits
immunitaires d ’origine iatrogène (OMS 2001 MTX)
• (Lymphome diffus à grandes cellules B EBV+)
Nombreux types déficits immunitaires
primitifs ou secondaires:
- immunité innée, non spécifique
- immunité acquise, spécifique
Î infections à répétition de différents types
Î manifestations auto-immunes
Î hyperplasies lymphoïdes
Î cancers: études épidémio risque Kc x 10 à 200
- lymphoproliférations, souvent viro-induites (EBV, HHV8)
- cancers: types particuliers ≠ Kc sein, colon, poumon…
souvent induits par agents infectieux
- HHV8: Kaposi
- HBV, HBC: Kc foie
- HPV: Kc col…
- H pylori: Kc gastrique
LE VIRUS D'EPSTEIN-BARR (EBV)
Virus à ADN du groupe Herpes: infecte 95% population normale
2 types EBV-1 et EBV-2
infecte cell épithéliales, cell lymphoides B et T, cell NK et cell muscul lisses
2 cycles de vie:
. réplicatif (ou lytique):
. infection latente:
production virions, mort cell-hôte
sans prod virions, ni lyse cell
mais induction prolifération cell continue.
Protéines virales Î
3 types d'antigènes viraux
Sérologie et immunocytochimie
Ag de latence
ou d'immortalisation
EBNA (1 à 6)
LMP
EB nuclear Ag
latent mb proteins
EA/D
EA/R
early Ag diffus (ny, cyto)
restreint (cyto)
VCA
LMA
viral capsid Ag (ny, cyto)
late mb Ag
Ag du cycle lytique
. Précoces
. Tardifs
IN VITRO, l'EBV infecte les cellules B sur mode latent:
Î prolifération illimitée cell B polyclonales activées
établissement lignées lymphoblastoides
= "immortalisation"
Expression nombre restreint de gènes viraux, codant pour:
. 6 protéines nucléaires EBNA 1, 2, 3A, 3B, 3C, LP
. 3 protéines membranaires LMP 1, 2A, 2B
= protéines "de latence".
+ 2 petits ARN nucléaires EBERs 1 et 2, très abondts au cours latence.
(EB small non coding RNAs)
In vitro, rôle dans:
prolifération/activation
apoptose
cellules B infectées
maturation
capacité présentation Ag aux cell T
corrélation entre expression des gènes viraux et phénotype cell
3 types de latence:
expression
pathologies
- latence 1
EBNA1
EBERs
Burkitt
- latence 2
EBNA1
LMP1 et 2
EBERs
Hodgkin
- latence 3
EBNA 1, 2, 3A, 3B, 3C, LP
EBERs
PTLD
LMP1, 2A, 2B
∃ formes frontières dans certaines tumeurs EBV+
EBV: rôle des protéines virales de latence IN VITRO:
• EBNA2, EBNA3A, EBNA3C, EBNALP, LMP1:
rôle synergique essentiel dans l'immortalisation par induction:
1. expression continue par cell B des molécules d'activation CD23 et CD21
(CD23= facteur de croissance autocrine)
2. (dans conditions expérimentales), expression oncogène cell bcl-2,
qui protège les cell B infectées de l ’apopotose
Î accumulation de cellules B infectées
LMP1 in vitro Î activation voie NF-KB Î hyperexpression bcl2.
LMP2 in vitro Î activation voies AKT/PKC Î survie, prolifération
• EBNA1 Ò activité séq enhancer des Ig Î contribution dérégul c-myc
en cas de t(MYC/Ig)
• BHRF1 homologies séq avec bcl2 Î rôle possible apoptose
BCRF1
IL10
maturation cell B
(protéines virales cycle lytique)
résistance aux Tc
Rôle de l'EBV IN VIVO ?
PROPRIETES ONCOGENES DE L'EBV
Non démontrées par les effets des protéines de latence EBNA2 et LMP
immortalisation =/= transformation cell tumorale.
LMP Î transformation fibroblastes rongeurs (exp de transfection)
Modèles animaux:
. Singes marmosets:
injection EBV Î lymphoprolif B d'évolution maligne
polyclonales > monoclonales
. Souris SCID (déficit immunitaire combiné sévère):
injection lymphocytes donneurs EBV+
Î lymphoprolif B humaines, renfermant génome EBV,
polyclonales, oligoclonales ou monoclonales.
Modèles d'étude lymphoproliférations des immunodéprimés
L'INFECTION EBV CHEZ LE SUJET NORMAL
L'EBV infecte 95% population humaine
Primo-infection: le plus souvent, asymptomatique (enfance)
adolescence: 50% cas Î mononucléose infectieuse
Le virus infecte les cell oropharyngées (réplication)
puis cell B, induisant leur prolifération, inhibée par système immunitaire.
Après primo-infection:
le virus persiste toute la vie dans un petit nombre cell B infectées
de façon latente.
Contrôle immunitaire infection EBV:
. réponse humorale: IgM puis IgG contre Ag cycle lytique (VCA et EA)
puis contre Ag EBNA
. immunité cellulaire +++: cellules T cytotoxiques spécifiques
reconnaissant certaines protéines de latence.
Déficit du contrôle immunitaire T chez les immunodéprimés
Î réactivation virale, parfois lymphoprolifération.
RÔLE DE L'EBV dans les lymphoprolif B des immunodéprimés?
L'EBV est il seulement un "passager silencieux" ?
En faveur rôle actif du virus:
phénotype cell B prolifératives et expression gènes viraux
. expression fréquente CD23, mol adhésion, EBNA2, LMP1:
phénotype identique lignées lymphoblastoides = prolifération in vitro cell B
normales, induite par EBV, en l'absence de contrôle T
. Souvent, différenciation plasmo, CD38+, expr faible CD20, CD23 et EBNA2:
phénotype identique lymphomes B humains induits par EBV chez souris
SCID.
Lymphoprolif des immunodéprimés = Faillite immunosurveillance EBV
- réactivation , avec élimination salivaire du virus
- primo-infection.
Rôle possible EBV (Nalesnik 1994):
. abaissement du seuil d'activation cellules B
. simple avantage de survie.
Modèle lymphoproliférations B induites par l ’EBV
des immunodéprimés
cellule B Normale
EBV
activation/prolifération
cellule B activée
immortalisation
lymphoprolifération B polyclonale
lymphoprolifération B monoclonale
évènements
génétiques
secondaires
transformation
sélection clonale
lymphome B
multi-clonal +/(≠ localisations)
Infection EBV et lymphomagenèse B
Suarez F et al Blood 2006; 107: 3034
Lymphoproliférations post-transplantation
PTLD (post-transplant lymphoproliferative disorders)
Fréquence cancers après transplantation allogénique (6%): x 100
Essentiellement carcinomes (peau, lèvre, vulve, col)
Kaposi
lymphoproliférations (21%)
tumeurs du rein et hépatobiliaires.
Risque de lymphoprolifération (≈ 2%) variable: moelle osseuse: 0,5 à 1%%
rein: 1%
foie: 2 à 5%
coeur-poumons: 2 à 7%
Facteurs pathogéniques incriminés:
. stimulation antigénique de l'allogreffe
. effets oncogènes directs des immunosuppresseurs
. défaillance de la surveillance immunitaire +++
élément essentiel: "sur-immunosuppression"
PTLD: Lymphoproliférations post-transplantation
Facteurs de risque:
. associations médicamenteuses (cyclosporine, OKT3)
. traitement épisodes rejet multiples
. retransplantations
. âge, statut EBV (enfants séro-négatifs)
• greffe moëlle: bon matching HLA-Dr
Origine cellulaire PTLD :
• transplantation d ’organes: cell du receveur > 90% cas
après certaines greffes foie ou poumon: cell donneur
PTLD dans le greffon
• greffe moëlle: cellules du donneur
PTLD = Lymphoproliférations, liées à l ’immunosuppression
• souvent B (85%) et associées à l ’EBV (80%),
par défaillance immunosurveillance EBV
Spectre: Lésions précoces: LP polyclonales EBV-induites # MNI
Î lymphomes B associés à l ’EBV
• Lymphomes B non associés EBV
fréquence Ò : 2% PTLD avant 1991
23% après 1991
série Pittsburg
survenue plus tardive après greffe: délai médian 50 mois (EBV-)
10 mois (EBV+)
• Lymphomes T (15%) dont 30% associés EBV
• Hodgkin
+ lymphomes B faible grade, rares (L foll, MALT), non considérés comme PTLD
PTLD: 4 grands tableaux cliniques
. type mononucléose infectieuse:
adénopathies multiples, fièvre, pharyngite
sujets jeunes, précocément après transplantation (interv moyen: 9 mois)
relativement bon pronostic
. dysfonction greffon,
greffon avec fièvre Î suspicion clinique rejet
. syndrome tumoral:
tumoral
lésions uniques ou multiples
souvent extra-gg (greffon, tube digestif, poumon, foie, cerveau)
patients plus agés, plus tardivement après greffe (interv moyen: 5 ans)
plus mauvais pronostic (mortalité: 71%).
. forme disséminée fulminante (rare)
probablement liée sur-immunosuppression majeure (greffe moëlle).
défaillance multi-viscérale
parfois leucémique.
PTLD: Morphologie très variable
Terminologies variées successivement utilisées # autres lymphomes
Lymphoproliférations post-transplantation ( OMS 2008 à paraître )
1. Lésions précoces:
précoces hyperplasie plasmocytaire
MNI-like
2. LP polymorphes
3. LP monomorphes (classification lymphomes des immunocompétents)
• Lymphomes B: Lymphomes B diffus à grandes cell
immunoblastique, centroblastique,
anaplasique, plasmoblastique
Burkitt
Plasmocytome/ myélome
Lésions plasmocytome-like
•Lymphomes T:
LT périphériques NOS
autres types: hépatosplénique, anaplasique…
4 . Hodgkin classique et LP Hodgkin-like
PTLD: Origine cellulaire
Timms et al, Lancet 2003: mutations VH et switch 13 cas PTLD EBV+
Schéma Kuppers
2 cas: cell naïves préfoll
(non mutées)
PTLD polym et LBGC
clonales, précoces
dont 1 régressive
7 cas: GC tardif ou post-GC
LBGC clonaux
précoces ou tardifs, décès 3 cas
gènes IgH mutés « stériles »
non fonctionnels (abs ch lourde)
comme ds M Hodgkin
survie/ EBV
2 cas: cell B mémoire
PTLD polym &
LBGC
clonales, précoces
dont 1 régressive
PTLD: Origine cellulaire
Capella et al, Hematol Oncol 2005.
PTLD: mécanismes de la carcinogenèse
Anomalies cytogénétiques
• Caryotypes: 36 PTLD
Djokic M Genes, Chrom & Cancer, 2006
• CGH (comparative genomic hybridization)
Poirel H Transplantation 2005: 35 PTLD
Rinaldi A, Br J Haematol 2006: 20 PTLD
PTLD précoces
Anomalies chrom
0-10%
les plus fréquentes: + 9 +11
bon pn
PTLD polym
15%
+1q31 +5p +10q
………..
PTLD-LBGC
75%
Reagt 8q24 cMYC
mauvais pn
3q27 BCL6
18q21 BCL2
del 17p13 P53
gain 9p21 PAX5
PTLD: mécanismes de la carcinogenèse
Phénoype mutateur des lymphomes des immunodéprimés
(HIV et PTLD)
A Duval PNAS 2004
Anomalies du système de réparation de l ’ADN (instabilité des microsatellites)
fréquentes dans certaines tumeurs solides (KC colon…)
très rares dans les lymphomes des sujets immunocompétents
série 603 lymphomes Î 12 (2%) MSI-H (high)
- aucun lymphome sujets immunocopétents
- 8,1% PTLD (9/111)
EBV +/- 2,3% lymphomes VIH+
Nouvelle voie de lymphomagenèse.
Influence du système immunitaire sur l ’instabilité génétique?
PTLD Lésions précoces: Hyperplasie plasmocytaire
PTLD MNI-like
Histo:
• préservation partielle architecturale: sinus, follicules
• parfois, hyperplasie folliculaire associée à hyperplasie plasmocytaire
• MNI-like: prolif interfoll polymorphe: Iblastes, nb cell T, plasmocytes
EBERs+ LMP1+
Clonalité:
• habituellement polyclonal, parfois oligoclonal ou petits clones B
Clinique:
• sujet souvent jeune: enfant ou sujet séro-négatif pour EBV
• ganglions, amygdales
Evolution:
• régression habituelle/ baisse traitement immunosupresseur
• rarement PTLD MNI-like d ’évolution fatale
• parfois évolution vers PTLD polymporphe ou monomorphe
EBERs
Hyperplasie plasmocytaire EBV+
ganglion abdominal
satellite diverticulose
découverte fortuite
PTLD MNI-like précoce
ganglion cervical
polyclonal EBERs+
F 54 ans
greffée cardiaque ancienne
M 26 ans
greffé rénal 5 mois
régression/ baisse IS
PTLD: forme disséminée fulminante
leucémique
sang, moëlle, rate
primo infection EBV
LP ptes cell plasmocytoïdes
CD20- EBV+
clonale
M 18 ans
greffe cardiaque 3 mois
décès rapide
PTLD polymorphes
Histo:
• lésions destructrices polymorphes
nbx types cell: cell petites/moyennes, Iblastes, plasmocytes
+/- nécrose, cell Sternberg, plages plus monomorphes ou Hodgkin-like
Dg # PTLD monomorphe parfois difficile
• ganglion ou extra-gg
≠ lymphomes sujets immunocompétents
Immuno/Génétique:
• CD20+ Ibl CD30+ nb cell EBERs+ cell Sternb CD30+ CD20+ CD15nbses cellules T
• cell B souvent clonales, parfois plusieurs clones
• parfois, anomalies cytogénétiques clonales
Clinique:
• 20% à 80% PTLD selon centres
• fréquent chez enfant, après primo-infection EBV
Evolution
• régression après baisse traitement immunosuppresseur: variable
• progression possible vers un lymphome B
PTLD polymorphe
ganglion axillaire
CD20+ monoclonal EBERs+
EBERs
M 32 ans
adénopathies périph multiples
greffé rénal 1 an
régression/ baisse IS et anti-CD20
1 an plus tard:
récidive gg inguinal
Hodgkin CD20- EBERs+
foie
PTLD polymorphe EBV+
clonale PCR
forme disséminée
gg, rate, foie
M 38 ans
greffé rénal 18 mois
décès 5 mois
Cerveau
PTLD monomorphes
• Classification des lymphomes des immunocompétents
sauf lymphomes B faible grade (L foll , L MALT), non considérés comme PTLD
• parfois difficiles à différencier PTLD polymorphes
1- PTLD monomorphes lignée B
• le plus souvent de type DLBCL, différenciation plasmo fréquente
• parfois Burkitt
plasmoblastique
tumeur plasmocytaire, souvent extra gg (tube digestif…) EBV+/myélome, rare
Immuno: DLBCL: phénotype post-GC fréquent: CD20+ CD10- bcl6+/- MUM1+ EBERs+
phénotype GC 30%: CD10+ bcl6+ MUM1- svt EBERsplasmoblastique, plasmocytome/myélome: CD20- CD138+ EBERs+
Génétique: cell B le plus souvent clonales, rarement polyclonales
anomalies cytogénétiques fréquentes
Evolution: régression rare après baisse ttt immunosuppresseur
expression CD20 inconstante Î ttt anti-CD20 +/autre TTT souvent nécessaire
pas d ’influence assoc EBV et survie: Johnson 2006, Pittsburg
petite série 30 cas
PTLD monomorphe DLBCL
CD20+ EBV+
polyclonale PCR
PTLD monomorphe DLBCL
CD20+ EBV+
clonale
F 45 ans
localisée: tumeur langue
greffée rénal 2 ans
régression / baisse IS
+ anti-CD20
M 52 ans
T localisée greffon hépatique 3 ans
RC après résection chirurgicale
PTLD: lymphome DLBCL
non associé EBV
CD20+ clonal EBERsM 53 ans
adénopathies multiples
greffé hépatique 5 ans
chimiothérapie décès
NB: régresion possible sans chimio
7/17 cas série Pitsburgh, 2000
Nelson Am J Surg Path 2000; 24:375
PTLD: lymphome B plasmoblastique
CD20- CD45- CD138+
EBERs+
clonal
caryotype complexe avec t(8;14)
M 55 ans
tumeur abdominale
greffé cardiaque 8 ans
chimiothérapie décès
PTLD: Burkitt EBV+
CD20+ CD10+ bcl2- EBERs+
clonal
t (8;14) IgH-cMYC
adénopathie localisées
M 36 ans
greffé rénal 4 ans
baisse Isuppr seule, malgré Dg
récidive disséminée 3e mois
chimiothérapie
décès
PTLD monomorphes
2- PTLD monomorphes T/NK
tous les types de lymphomes T/NK
• le plus svt, lymphomes T périphériques, de type non spécifique
• assez fréquent, lymphome T hépato-splénique
• rares: LGL, ATL HTLV1+, lymphomes T/NK extra-gg de type nasal,
mycosis fongoïde/Sezary, lymphome anaplasique grdes cell
Association EBV: 30% cas
Clinique:
souvent extra-gg +/- gg: sang, moëlle, rate, foie, tube digestif
mauvais pronostic
PTLD: lymphome T hépatosplénique
hepatosplenomegalie BM +
CD3+ CD4- CD5- CD8- CD56+ TIA1+
TCR χδ +
EBVisochromosome 7q
rate
M 32 ans
greffé rénal
4 ans
splénectomie chimiothérapie
décès
PTLD: Hodgkin classique et LP Hodgkin-like
• type le moins fréquent des PTLD
• souvent après greffe rénale
• parfois après régression autre type PTLD phénotype B
• EBV + # 100 %cas
1. Hodgkin classique habituel
Dg diff: PTLD précoce ou polymorphe avec cell Sternberg
cell Sternberg CD45- CD30+ CD15+/- EBERs+
2. PTLD-Hodgkin-like
cell Sternberg-like: CD45+ CD30+ CD15- CD20+ EBERs+
+ cell B petites/moyennes EBV+
à considérer comme PTLDlignée polymorphe ou monomorphe
PTLD: Hodgkin classique
ganglion cervical
CD30+ CD15+ CD20- EBERs+ LMP1+
LMP1
M 32 ans greffé rénal 4 ans
chimiothérapie RC
Diagnostic des PTLD
Î classement des lésions
Î établissement du pronostic
Î indication thérapeutique
La morphologie est insuffisante
++++ Nécessité évaluation:
clonalité lymphocytaire
assocation EBV
anomalies cytogénétiques
Etablissement du pronostic: - pouvoir prolifératif lésion
- capacité défense hôte
- stade clinique
Î Analyse multiparamétrique +++
. histologique
. immunologique, moléculaire Î tissu congelé
. cytogénétique
Î tissu frais (caryotype)
. clinique (stade: imagerie, sang, moëlle)
Immuno
histochimie
&
Cytométrie
en flux:
CD20+...
Ki67
CD20
CD10 PE
PTLD
Ki67
Histologie
Hybridation
in situ:
EBERs
Cytologie
PCR: clonalité Ig
caryotype
FISH: transloc
Ig-cMYC
Modèle lymphoproliférations B induites par l ’EBV
des immunodéprimés
cellule B Normale
EBV
activation/prolifération
cellule B activée
immortalisation
lymphoprolifération B polyclonale
lymphoprolifération B monoclonale
évènements
génétiques
secondaires
lymphome B
transformation
sélection clonale
multi-clonal +/(≠ localisations)
Evaluation du pronostic Î INDICATION THERAPEUTIQUE
1. Réduction immunosuppression +++ (réponse = meilleur facteur pn)
+/- changt IS Î Sirolimus (Rapamycine) inhib m-ToR: effet anti-tumoral
2. Immunothérapie: anticorps anti-CD20 (si CD20+ exprimé) meilleur pn
3. Autres traitements:
+/- chimiothérapie
chirurgie (tumeur localisée)
radiothérapie (localisation cérébrale)
antiviraux type Acyclovir (inactif dans infection latente) *
interféron alpha, anti-IL6
perfusions leucocytes du donneur (greffe moëlle)
lignées cell Tcytotoxiques du donneur EBV-spécifiques (gr moëlle)
* traitement anti-viral: essais argyrine butyrate + ganciclovir
Î reexpression thymidine kinase, cible TTT
PTLD: PREVENTION ET DEPISTAGE PRECOCE +++
. immunosuppression minimale
. surveillance clinique et biologique étroite en cas d'immunosuppression
intensive (greffes cardiaques, épisodes rejet ...)
. diagnostic précoce/prévention:
valeur prédictive PCR charge virale EBV sérique élevée
patients “à haut risque”
enfant > adulte
FUTUR: vaccin contre l'EBV.
taux IL10 sérique?
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