
A4=P D4P−1=P I3P−1=P P−1=I3
Donc A est cyclique.
3 Réduction d'une matrice cyclique.
Soit n appartenant à
, A une matrice cyclique appartenant à
.
Il existe donc un entier naturel non nul k tel que
Munissons l'espace vectoriel
d'une base E=(e1,e2,...,en) et considérons l'endomorphisme a de
tel que A soit la matrice de a relativement à la base E.
Et nous noterons Id l'endomorphisme de
défini par Id(x) = x pour tout x de
3.1 Dans cette question, on suppose que k = 2
3.1.1 Soit λ une valeur propre de A. Monter que λ
{-1;1}
Soit λ une valeur propre de A. Il existe alors un vecteur colonne X non nul tel que
AX = λX. Donc
A2X=A(AX)=A(λ X)=λ (AX)=λ2X
E1=Ker (a−Id) , E2=Ker (a+Id)
Notion désormais hors-programme
Traduction : Montrer que
∀x∈ℂn,∃!(x1 ,x2)∈E1×E2; x=x1+x2
Exercice classique d'analyse synthèse.
Analyse.
Soit x quelconque dans
tel que x = x1 + x2
Alors a(x) = a(x1) + a(x2) = x1 – x2
On en déduit :
Synthèse.
On vérifie sans peine que x =
. Enfin le couple (x1,x2) est unique, d'après la phase
d'analyse.
3.1.3 Supposons dans cette question qu'aucun des sous-espaces
ne soit réduit à
{0}. Montrer alors que A est diagonalisable.
1 et -1 sont donc valeurs propres.
La juxtaposition des bases de E1 et de E2 forme une famille libre, d'après le cours.
De plus, cette famille est génératrice puisque tout vecteur de
s'écrit comme la somme
d'un vecteur de
, donc comme combinaison linéaire des vecteurs
de la famille juxtaposée. Autrement dit cette famille est une base de
. Il existe donc une
base de
formée de vecteurs propres de A. Donc A est diagonalisable.
3.2 Dans cette question, on suppose que k = 3
3.2.1 Soit λ une valeur propre de A, montrer que
Se montre exactement de la même façon qu'en 3.1.1.
En utilisant l'écriture trigonométrique de λ, montrer que
Ces trois valeurs sont solutions de l'équation
, qui n'en a que trois.
Donc
Dans la suite, nous noterons j =