Problème 1 – Etude des matrices cycliques * Soit n appartenant à ℕ , A appartenant à M n (ℂ) , la matrice A est dite cyclique si et seulement si : * k ∃ k∈ℕ ; A =I n où I n désigne la matrice identité de M n (ℂ) . 1 Quelques généralités sur les matrices cycliques * Soit n appartenant à ℕ et A une matrice cyclique appartenant à Mn (ℂ) . −1 1.1 Montrer que A est inversible et exprimer A en fonction de A et de k. k k−1 k−1 On a donc A =In , donc A×A =A ×A=I n −1 k−1 Donc A est inversible et A =A 1.2 Soit λ une valeur propre de A. Montrer que λ est de module 1. Si λ est une valeur propre de A, il existe une matrice colonne X non nulle telle que A X = λ X. k k On montre par récurrence – LE FAIRE – que A X=λ X k k k Donc X=λ X . Comme X est non nul, λ =1 , d'où ∣λk∣=(∣λ∣) =1 Conclusion ∣λ∣=1 2 Un exemple ( 1+2i Considérons la matrice A = −1−i 2.1 −2i ) 2i 1+i −i −1−i appartenant à M3 (ℂ) −2i −i Déterminer les valeurs propres de A Pour λ appartenant à ℂ , il est conseillé de commencer par l'opération élémentaire L1+L2+L3 → L1 sur la matrice A−λ I 3 puis de distinguer deux cas selon que λ = -i ou λ ≠ -i. ( 1+2i−λ 2i 1+i A−λ I 3= −1−i −i−λ −1−i −2i −2i −i−λ ) Transformons cette matrice à l'aide d'opérations sur les lignes, en une matrice de même rang. ( ) −λ−i −λ−i −λ−i L1 + L2 + L3 → L1 : −1−i −i−λ −1−i −2i −2i −i−λ Si λ = -i, A−λ I 3 possède une ligne de zéros donc est non inversible. Donc -i est valeur propre de A. Supposons désormais λ ≠ -i L1 → L1 −λ−i ( 1 1 1 : −1−i −i−λ −1−i −2i −2i −i−λ ( 1 1 1 (1+iL1) → L2 : 0 1−λ 0 −2i −2i −i−λ ) ) De la même façon que précédemment, on observe que 1 est valeur propre de A. Supposons désormais λ ≠ 1 L2 → L2 : 1−λ ( 1 1 1 0 1 0 −2i −2i −i−λ ( 1 1 1 1 0 0 0 i−λ 2i L1 + L3 → L3 : 0 ) ) i est également valeur popre de A. Donc Sp(A) = {i;-i;1} 2.2 Pour chaque valeur propre de A, déterminer une base du sous-espace propre associé. A possède trois valeurs propres distinctes. Donc A est diagonalisable et les trois sousespaces propres sont de dimension 1. ( ) () 2i 2i 1+i 1 A - I3 = −1−i −i−1 −1−i On s'aperçoit que −1 ∈Ker ( A−I 3 ) −2i −2i −i−1 0 () 1 −1 est non nul donc forme une famille libre, et par suite une base de E1 ( A) , dont on sait 0 qu'il est de dimension 1. ( 1+i 2i 1+i A -i I3 = −1−i −2i −1−i −2i −2i −2i ) () ) () 1 De la même façon que précédemment, ( 0 ) est une base de Ei (A) −1 ( 1+3i A +i I3 = A−λ I 3= −1−i −2i 2i 1+i 0 −1−i −2i 0 1 De la même façon que précédemment, ( −1 ) est une base de E−i (A) −1 2.3 Montrer que la matrice A est diagonalisable et donner une matrice P inversible et une −1 matrice D diagonale appartenant à M 3 (ℂ) telles que A = P D P A trois valeurs propres distinctes. Donc A est diagonalisable. ( 1 Et d'après les cours : P= −1 2.4 0 ) ( k Montrer qu'il existe un entier k non nul tel que D =I3 k ( ) 1 0 0 4 k i 0 . Il s'en suit que D =I3 , alors que les puissances 0 0 (−i)k Pour tout entier k, D = 0 inférieures de D ne sont pas égales à I3 2.5 ) 1 1 1 0 0 et D = 0 −1 0 i 0 répondent à la question. 1 −1 0 0 −i En déduire que A est cyclique. k k −1 On montre par récurrence– LE FAIRE ...- que pour tout entier k, A =P D P 4 4 −1 −1 −1 Par conséquent : A =P D P =P I 3 P =P P =I3 Donc A est cyclique. 3 Réduction d'une matrice cyclique. * Soit n appartenant à ℕ , A une matrice cyclique appartenant à M n (ℂ) . k Il existe donc un entier naturel non nul k tel que A =In n Munissons l'espace vectoriel ℂ d'une base E=(e1,e2,...,en) et considérons l'endomorphisme a de n ℂ tel que A soit la matrice de a relativement à la base E. n n Et nous noterons Id l'endomorphisme de ℂ défini par Id(x) = x pour tout x de ℂ 3.1 Dans cette question, on suppose que k = 2 3.1.1 Soit λ une valeur propre de A. Monter que λ ∈ {-1;1} Soit λ une valeur propre de A. Il existe alors un vecteur colonne X non nul tel que 2 2 AX = λX. Donc A X=A( AX)=A(λ X)=λ (AX)=λ X 2 2 2 2 Mais A =I n Donc A X=X Soit X = λ X Et, comme X ≠ 0, λ =1 Conclusion : λ ∈ {-1;1} Nous noterons : E1 =Ker (a−Id) , E2 =Ker (a+Id) n 3.1.2 Montrer que ℂ =E1⊕E2 Notion désormais hors-programme n Traduction : Montrer que ∀ x∈ℂ ,∃!(x1 ,x2)∈E1 ×E 2 ; x=x1+x2 Exercice classique d'analyse synthèse. Analyse. n Soit x quelconque dans ℂ . Supposons qu'il existe ( x1, x2)∈E1 ×E2 tel que x = x1 + x2 Alors a(x) = a(x1) + a(x2) = x1 – x2 x+a (x) a−a (x) et x2= On en déduit : x1= 2 2 Synthèse. x+a (x) a−a( x) On vérifie sans peine que x = + , 2 2 x+a (x) x−a( x) puis que ∈E1 et ∈E2 . Enfin le couple (x1,x2) est unique, d'après la phase 2 2 d'analyse. 3.1.3 Supposons dans cette question qu'aucun des sous-espaces E1 et E 2 ne soit réduit à {0}. Montrer alors que A est diagonalisable. 1 et -1 sont donc valeurs propres. La juxtaposition des bases de E1 et de E2 forme une famille libre, d'après le cours. n De plus, cette famille est génératrice puisque tout vecteur de ℂ s'écrit comme la somme d'un vecteur de E1 et d'un vecteur de E2 , donc comme combinaison linéaire des vecteurs n de la famille juxtaposée. Autrement dit cette famille est une base de ℂ . Il existe donc une n base de ℂ formée de vecteurs propres de A. Donc A est diagonalisable. 3.2 Dans cette question, on suppose que k = 3 3 3.2.1 Soit λ une valeur propre de A, montrer que λ =1 Se montre exactement de la même façon qu'en 3.1.1. 2i π 4i π En utilisant l'écriture trigonométrique de λ, montrer que λ∈{1, e 3 ,e 3 } 3 Ces trois valeurs sont solutions de l'équation λ =1 , qui n'en a que trois. Donc λ∈{1, e 2i π 3 ,e 4i π 3 } Dans la suite, nous noterons j = e 2i π 3 3 2 Calculer j et 1+ j+ j 3 2 On vérifie que j =1 et 1+ j+ j =0 2 Notons : E1 =Ker (a−Id) , E2 =Ker (a− j Id) , E3=Ker (a− j Id) n 3.2.2 Soit x appartenant à ℂ , supposons qu'il existe x1 appartenant à E1 , x2 appartenant à E2 et x3 appartenant à E3 tels que x = x1 + x2 + x3 2 2 2 2 2 2 Calculer a(x) , a (x) , puis x+a (x)+a ( x) , x+ ja( x)+ j a ( x) , x+ j a(x )+ ja (x) et en déduire une expression de x1, x2, x3 en fonction de a et x. 2 2 2 a(x) = x1 + jx2 + j x3 a (x)=x1+ j x2+ j x3 2 Enfin, en utilisant 1+ j+ j =0 , il vient : 2 x + a(x) + a (x) = 3x1 2 2 x +j a(x) + j a ( x) = 3x3 2 2 x + j a (x) + ja (x) = 3x2 2 Donc x1= 2 2 2 2 x+a (x)+a (x) x+ ja(x)+ j a (x) x+ j a (x)+ j a ( x) , x 3= , x2= 3 3 3 n 3.2.3 Soit x appartenant à ℂ , montrer qu'il existe x1 appartenant à E1 , x2 appartenant à E2 et x3 appartenant à E3 tels que x = x1 + x2 + x3. Les trois valeurs de la question précédente conviennent. n 3.2.4 En déduire que pour tout vecteur x de ℂ , il existe un unique triplet (x1,x2,x3) appartenant à E1 ×E 2×E3 tel que x = x1 + x2 + x3 L'existence a été prouvée en 3.2.3 et l'uniticé en 3.2.2. 3.2.5 Supposons dans cette question qu'aucun des sous-espaces E1 , E 2 et E3 ne soit réduit à {0}, et introduisons B1 une base de E1 , B2 une base de E2 et B3 une base de E3 . n Montrer alors que le juxtaposition des bases B1,B2,B3 forme une base de ℂ . Soit B cette famille. Elle est libre d'après le cours. n Et elle est génératrice de la même façon qu'en 3.1.3. Donc C'est une base de ℂ . n Il existe donc une base de ℂ formée de vecteurs propres de A. A est donc diagonalisable. Problème 2 Autour de la fonction f : x ⟼ sin ( x) x Considérons la fonction f définie sur ℝ + par f ( x)= sin ( x) et f (0)=1 x 1 Représentation graphique de la fonction f. * * 1.1 Montrer que f est de classe C1 sur ℝ + et calculer f ' sur ℝ + * * f est de classe C1 sur ℝ + car quotient de deux fonctions C1 sur ℝ + et la fonction x ⟼x ne s'annule pas sur ℝ *+ . x cos( x)−sin ( x) Et ∀ x ∈ℝ *+ ,f '( x)= 2 x 1.2 Montrer que f est continue en 0, dérivable en 0 et préciser f ' (0). sin (x) sin(x )−sin(0) lim = lim x x−0 x → 0, x>0 x →0, x>0 On reconnaît le taux d'accroissement de la fonction sin au voisinage de 0. Ce taux tend, par définition vers la dérivée de sin en 0, soit cos(0) = 1. sin (x) =1=f (0) . Donc f est continue en 0. Donc lim x x → 0, x>0 3 f (x )−f (0) sin (x)−x x 3 = Mais sin(x) = x− +o( x ) 2 x−0 6 x f (x )−f (0) −x f (x )−f (0) = +o(x ) Donc lim =0 Donc x−0 6 x−0 x → 0, x>0 f est donc dérivable en 0, et f '(0) = 0. L'application f est-elle de classe C1 sur ℝ + ? 2 3 x cos (x)−sin (x) 1 x x 2 3 = ( x(1− +o (x ))−(x− +o (x ))) 2 2 2 6 x x 3 1 −x −x 3 = 2( +o(x ))= +o(x ) 3 3 x Donc lim f ' (x)=0=f ' (0) Donc f ' est continue en 0. f '( x)= x → 0, x>0 * f est de classe C1 sur ℝ + . f est continue et dérivable sur ℝ + , et f ' est continue en 0. Donc f est C1 sur ℝ + 1.3 Afin d'étudier les variations de f sur ℝ + , nous introduisons la fonction g : x ⟼x cos (x)−sin( x) 1.3.1 Etudier le signe de g sur [ 0; π] puis les variations de f sur [ 0; π] . ∀ x ∈[0 ; π],g '(x )=−x sin (x) Donc, g '(x) ≤ 0 sur [ 0; π] , g '(x) < 0 sur ]0 ; π [ g est donc strictement décroissante sur [ 0; π] et comme g(0) = 0, il vient : ∀ x ∈]0 ; π ], g( x)<0 . f est donc strictement décroissante sur [ 0; π] 1.3.2 Soit n un entier naturel non nul. Montrer que l'équation (En) : x cos(x)=sin(x) , x ∈[ n π,(n+1)π] admet une solution unique x n , et en déduire le signe de g sur [ n π ,(n+1)π ] , puis les variations de f sur [ n π ,(n+1)π ] Une discussion sur la parité de n intervient. Soit f n :[ n π;( n+1) π] → ℝ , x ⟼ xcos( x)−sin ( x) f n est continue sur son ensemble de définition. D'après l'étude précédente, f n est strictement décroissante si n est impair, strictement croissante si n est pair. n n+1 De plus f n (n π)=(−1) n π et f ((n+1)π)=(−1) (n+1)π f n (n π) et f (( n+1) π) sont donc non nuls et de signe opposé. D'après le théorème de la bijection, ∃! x n ∈] n π ;(n+1)π [ ; f n ( x n )=0 Si n est pair, g(x) > 0 sur [ n π; x n [ g(x) <0 sur [ x n ;(n+1) π ] Si n est impair g(x) < 0 sur [ n π; x n [ g(x) >0 sur [ x n ;(n+1) π ] Et Si n est pair, f est strictement décroissante sur [ n π; x n [ et strictement croissante sur [ x n ;(n+1) π ] Si n est impair, f est strictement croissante sur [ n π; x n [ et strictement décroissante sur [ x n ;(n+1) π ] 1.4 1.5 Etudier la limite de f en +∞ et préciser la nature de la branche infinie. 1 * ∀ x ∈ℝ + ,∣f ( x)∣≤ Donc lim f ( x)=0 La courbe représentative de f x x →+∞ admet donc une asymptote horizontale au voisinage de +∞ Tracer l'allure de la courbe de représentative de f sur [ 0: 6 π] 2 Etude des dérivées successives de f sur ℝ + ∞ * 2.1 Montrer que f est de classe C sur ℝ + ∞ * * f est le quotient de deux fonctions C sur ℝ + et x ⟼x ne s'annule pas sur ℝ + ∞ * Donc f est de classe C sur ℝ + 2.2 Montrer par récurrence que, pour tout entier naturel n : * 1 ( n) ∀ x ∈ℝ + , f (x )= x n+1 x ∫ u cos n 0 (n) ( u)du Démonstration de l'hérédité. Supposons l'égalité vraie pour un entier n fixé. x −(n+1) 1 * ( n+1) (x )= u n cos(n) (u) du+ n+1 x n cos(n) (x) Alors ∀ x ∈ℝ + , f ∫ n+2 x x 0 Or : Donc x f (n+1) x −1 1 1 1 (n) n+1 ( n+1) (n ) n+1 (n+1) cos ( x)+ n+2 ∫ u cos ( u)du+ cos (x )= n+2 ∫ u cos (u) du x x x x 0 0 La propriété est donc vérifiée pour tout n. (x)= * Soit n entier naturel, x appartenant à ℝ + 2.3 Calculer 1 x x n+1 x x ∫ u n cos(n) (0)du 0 1 ∫ u n cos(n) (0)du= n+1 cos( n)(0) 0 * Soit n entier naturel, x appartenant à ℝ + , montrer que : 2.4 ∣ n+1 1 ∣ x cos( n)(0) 1 f ( x)− ≤ n+1 ∫ u n∣cos( n)(u )−cos(n )(0)∣du n+1 x 0 x x ( n) cos (0) 1 1 (n) n (n) f (x)− = n+1 ∫ u cos (u) du− n+1 ∫ u n cos(n) (0)du n+1 x x 0 0 x x 1 1 n (n ) (n) n (n) ( n) = n+1 ∫ u (cos (u)−cos (0))du ≤ n+1 ∫ u ∣cos ( u)−cos (0)∣du x x 0 0 (n) ∣ ∣ 2.5 ∣∣ ∣ ∣ Soit n entier naturel, montrer que : ∀ u ∈ℝ + ,∣cos(n )(u )−cos(n) (0)∣≤ u D'après le théorème des accroissements finis : ∀ u ∈ℝ + ,∣cos( n)(u )−cos(n) (0)∣≤ u× sup ∣cos (n+1)( t)∣ t ∈[0;u] On montre par une récurrence immédiate que ∣cos (n)(0)∣=1 D'où le résultat. 2.6 2.7 En déduire que pour tout entier naturel n : cos( n) (0) x * (n) ∀ x ∈ℝ + , f (x)− ≤ n+1 n+2 Evident d'après 2.4 et 2.5 ∣ ∣ Soit n entier naturel, montrer que : lim f (n) (x)= D'après 2.6, et le théorème des gendarmes. 2.8 x → 0+ cos( n) (0) n+1 Montrer que f est deux fois dérivable en 0 et que f '' (0) = 2 −1 3 puis montrer que f est de classe C sur ℝ+ −x On a montré en 1.2 : f '(x) = +o(x ) 3 f '( x)−f ' (0) −1 −1 = +o (1) Donc f est deux fois dérivable en 0 et f '' (0) = Donc x−0 3 3 Pour tout x > 0 : 2 −sin (x ) cos (x) cos (x) 2 sin (x ) −x sin (x)−2 x cos( x)+2 sin ( x) − − + = 2 2 3 3 x x x x x 3 2 3 x x x −x 2 ( x− +o(x 3 ))−2x (1− +o(x 2 ))+2(x− +o( x3 )) 6 2 6 = x3 3 −x 3 +o( x ) 3 −1 = = +o(1) 3 3 x Donc lim f '' (x)=f ' '(0) f'' est donc continue en 0, et par suite, sur ℝ + f ' ' (x)= x → 0, x>0 2 Donc f est de classe C sur ℝ+ n 2.9 Montrer que pour tout entier naturel n, f est de classe C sur ℝ + et préciser la valeur de f (n) (0) n Montrons par récurrence que pour tout entier naturel n, f est de classe C sur ℝ + et cos( n)(0) (n) f (0)= n+1 Cette propriété est vraie au rang 2. Supposons la vraie pour un entier n fixé. cos( n+1)(0) * On sait que f (n+1) continue sur ℝ + De plus lim f (n+1) (x)= n+2 x→0 cos(n+1) (0) et f (n) est continue sur ℝ + . Donc f (n) est dérivable en 0, et f (n+1) (0)= . Conclusion : n+2 cos(n+1) (0) n+1 f est C sur ℝ + et f (n+1) (0)= n+2 n Donc pour tout n entier naturel, f est de classe C sur ℝ + et cos( n)(0) (n) f (0)= n+1 + 3 Expression des dérivées successives de f 3.1 Montrer que pour tout entier naturel k : ∀ x ∈ℝ *+ , sin (k) ( x)=sin( x+k π ) 2 Se montre sans peine par récurrence. 1 3.2 Considérons la fonction inverse b : x ⟼ x k (−1) k ! Montrer que pour tout entier nature k : ∀ x ∈ℝ *+ , b( k)(x )= k+1 x Se montre sans peine par récurrence. 3.3 Pour tout n entier naturel, exprimer la dérivée n-ième de f en fonctions des dérivées successives des fonctions sin et b, et en déduire que : n 1 * ( n) ∀ x ∈ℝ + , f (x )= n+1 ∑ n (−1)n−k (n−k)! sin ( x+k π ) x k 2 x k=0 k D'après la formule de Leibniz : ###### PLUS AU PROGRAMME DEPUIS 2015 ############### n ∀ x ∈ℝ *+ , f ( n)(x )= ∑ n sin ( k) (x )b(n−k )(x) k=0 k n ( n−k)! ∀ x ∈ℝ *+ , f ( n) (x )= ∑ n sin (x+k π )(−1)n−k n−k+1 2 x k=0 k Donc n 1 n n−k k = n+1 ∑ (−1) ( n−k)! sin (x+k π ) x k 2 x k=0 * 3.4 Soit k entier naturel x appartenant à ℝ + () () () () Exprimer sin ( 2k)( x) en fonction de sin(x) et de k, puis sin ( 2k+1) (x ) en fonction de cos(x) et de k. On montre par récurrence que : ∀ k ∈ℕ,∀ x ∈ℝ*+ sin (2k )(x )=(−1)sin (x ) et sin( 2k+1)( x)=(−1)k cos (x ) 3.5 Montrer que pour tout entier naturel n et tout réel strictement positif x : 2k 2k +1 n! x (n) n−k x n−k−1 f (x)= n+1 (sin ( x) ∑ (−1) +cos (x) ∑ (−1) ) (2k)! (2k+1)! x 0≤ 2k ≤ n 0≤ 2k+1 ≤ n n 1 ∀x ∈ℝ*+ , f ( n)(x )= n+1 ∑ n (−1)n−k (n−k)! sin ( x+k π ) x k 2 x k=0 k n n−k (−1) n! k = n+1 ∑ sin ( x+k π )x 2 x k=0 k ! 2k 2k+1 n! x x n−k n−k−1 = n+1 ( ∑ (−1) sin (x+2k π ) +cos (x) ∑ (−1) sin (x +(2k+1) π ) ) 2 ( 2k) ! 2 (2k+1)! x 0≤ 2k ≤ n 0 ≤ 2k +1 ≤ n () Mais sin (x+2k π )=sin (x+k π)=(−1) sin ( x) et 2 k π sin (x+(2k +1) )=sin (x+k π)=(−1) cos (x ) 2 2k 2k+1 n! x (n) n x n−1 Donc f (x)= n+1 (sin ( x) ∑ (−1) +cos (x) ∑ (−1) ) (2k)! (2k+1)! x 0≤ 2k ≤ n 0≤ 2k+1 ≤ n k