58 - proéminent des parois antérieure et postérieure de l`ovaire vers

.EGIP
58 - jVAim
/Egiphila.
Fleur entière el
coupe
longitudinale.
proéminent des parois
antérieure
et postérieure de l'ovaire vers
son
centre et s'avancent souvent jusqu'au centre de manière à
faire
paraître
l'ovaire quadriloculaire. Le style est inclus ou
exsert, terminé par deux longs filaments sligmatifères sinueux :
l'un est
antérieur;
l'autre,
postérieur. Chaque ovule
est
attaché
à l'extrémité do
la lame placentaire révolu-
e ; il est ascendant, ana-
trope, à mieropyle infé-
rieur.
Le fruit est une
drupe, à mésocarpe souvent
peu développé, entourée
plus ou moins par le calice
accru
et durci, et renferme
quatre
noyaux (ou moins
par avortement). Chacun
de
ces derniers est unilo-
culaire et monosperme. La
graine renferme, sous une enveloppe membraneuse et sèche, un
embryon
à
cotylédons
épais, elliptiques, à radicule courte et. infère.
Les
Mgiphila sont des
arbres
ou des arbrisseaux de l'Amérique
tropicale. Leurs rameaux sont comprimés ou tétragones; leurs
feuilles
sont simples, opposées ou verticillées. Les inflorescences
consistent en cymes bipares
composées,
axillaires ou terminales.
On
en connaît près de
quarante
espèces. (Voy.
ENDL.,
Gen.,
n. 3713. DC, Prodr., XI,
C47-655.
BOCQ.,
Rêv. du groupe
des
Verbénac, 93; in Adansonia, II, 188, t. 9.)
[BQ.]
JEGIPHILÉES
(yEgiphileœ). Tribu de la famille des Verbéna-
cées,
caractérisée par des
fruits
charnus (baies).
[BQ.]
JEGIPYRUM
(mol à mot, Blé de chèvre). Nom que Crateva donne
à la Bugrane Àrrèle-bœuf {Oiwnis spinosa L.).
JEGIRA(FRIES).
VMgira Zoslerœde Fries estsyn. de Mesoglœa
vermicularis
ÀG.,var.
Zosterœ. (Voy.
KUETZ.,
Phyc. gen., 332;
Spec.
Alg., 545.
ARESCII.,
Alg. scand., n. 67.) [L.]
JJGIROS
ou iEGiRUs (THÉOPHR.). Syn. de Peuplier noir.
^GITIS.
Syn. A'Anagallis,
d'après
Bory
(Dict.,
I, 124).
JEGLE (CORR., in Tram. Linn. Soc.,
V, 222).
G. dellutacées, de
la série des Aurantiées, dont les fleurs 4- 5-mères sont
très-ana-
logues
à celles des Feronia. Elles n'en diffèrent guère que par les
étamines à filets libres dans toute leur étendue. Le fruit est
charnu, corliqué en dehors et contient 8-15
loges,
dans chacune
desquelles il y a 6-10 graines dont le
testa
laineux, entouré de
mucilage,
renferme un embryon
sans
albumen. Ce sontdcs
arbres
épineux, à feuilles alternes, trifoliolées et parsemées de points
pellucides
qui sontdcs réservoirs d'huile essentielle odorante. On
en connaît deux ou trois espèces, originaires des régions tropi-
cales
de l'Inde et de l'Afrique occidentale, parmi lesquelles nous
citerons
surtout
Y M. Marmelos
CORR.
(Cratœva Marmelos L.,
Feroniapellucida
BOTH),
qui se trouve dans toute l'Inde orien-
tale, et qui, dans le Malabar, passe pour une panacée universelle.
Son
fruit est délicieux et
nourrissant
: on en fait une
teinture
jaune; à Ceylan, on
extrait
un parfum exquis de son péricarpe.
La
matière gluante qui entoure les graines s'ajoute au ciment
pour lui donner plus de consistance. Enfin, son bois est dur et
employé
pour les constructions. (Voy. H. BN, De la fam. des
Aurant., Thèses de la Fac. de méd. de
Paris
(1855)
; Hisl.
des
pl., IV, 488.) [T.]
iEGLOPHYixcM
(KUETZ., Phyc. gen., 442). Synon. d'Aglao-
phyllum.
JEGOCERAS (du grec
«"£,
ai'yoç, chèvre, et x/paç,
corne).
Nom,
chez
les anciens, du Fcnu-grec (Trigonella Fœnum-grœcum), à
cause de la forme de son fruit.
JEGOCERATOS
(RAY).
Syn. de Hugonia L.
(Linacécs).
iEGOCHLOA
(BENTII., in Bot. Reg., n.
1622).
Syn. de Gilia
R.
et PAV.
•/EGOf.ETiiRON
(du grec
«','£,
ulyo;, chèvre, et o),£0poÇ, mort).
Nom,
chez les anciens, du Rhododendron ponticum, regardé
avec
raison comme
fatal
à plusieurs animaux.
(TOURNEFORT,
Histoire
de l'Académie
royale
des
sciences,
1704, p. 351.)
iEGOMARATimuM
(Kocii,
in Meissn. Gen., 150; Comm., 108).
Syn.
de Hippomarathrum Riv. De Candolle (Prodr., IV, 236)
en avait fait une section du g. Caclirys T.
JEGONUCUOJV(DALECH.).
Syn.,
d'après
Bory,
deLithospermumT.
JEGONYCHIUM
(GRAY,
Arrangem., II,
354).
Syn.
de>.
Rhytisper-
mum
LINE.
On a écrit encore Mgonichon (DC, Prodr., X, 73).
iEGONYCIION
(du grec
ot't'£,
aîyoç, et ovu£, ôvuj£Oç,
Ollgle).
Syil.,
dans Pline, de Lithospermum T.
2EGOPIIT1IALMCS
(SciIOTTCt
KOTSCH.).
Scct. du
g.
hiultt,
COIlipr.
les I. acaulis et fhizoeephala, différant du Bubonïum par ses
capitules sessiles et rapprochés à la base de la
plante
suba-
caule;
feuilles radicales en large rosette; achaine poilu, à
som-
met non contracté. (B. H., Gen., II, 330.) [S.]
iEGOPODiuM
(L., Gen., n. 368). G. d'Ombellifères, de la
tribu
des
Amminôes,
tellement voisin du g. Pimpinella, qu'il n'en diffère
que par ses vallécules dépourvues de bandelettes. La seule espèce
bien
déterminée est la Podagraire (/Egopodium PodagrariaL.).
C'est une herbe à rhizome vivace, à feuilles bi- ou triséquées,
à segments larges et dentés, à ombelles composées et formées
d'un grand nombre de rayons et munies d'un involucre et d'un
involucelle
formés de quelques bractées. La Podagraire, comme
son
nom l'indique, a été autrefois préconisée contre la goutte.
C'est une
plante
excitante, diurétique et vulnéraire. [T.]
iEGOPODOXYS
(CAV.,
le, t. 234; JACQ., Oxal., t. 6-8, 77,
f. 1, t. 78, f. 3, t. 80, f. 2; Ilort. schœnbr., t. 356). Sect. du
g.
Oxalis L., à tige nulle ou nue à la base, et à feuilles digitées.
JEGOPOGON (aîÇ, afyoç, chèvre
;
-rcûywj,
barbe). G. de Graminées,
établi par Willdenow, et faisant
partie
de la
tribu
des Agrosti-
dées.
Ce g. n'a pas été adopté, sinon en
partie,
par Kunth et
Steudel, et la
plupart
des espèces qui le composaient ont été
réparties
dans
d'autres
g.,
surtout
dans le g. Amphipogon.
[M.]
jEGOPORnoN
(Boiss.,
Diagn. pl. or.,
VI, 112).
Scct.
du g.
Juri-
7ieaC\ss.,k
soiesplus courtesque lesfruits.
(B.H.,
fièw.,11,473.)
iEGOPRicoN
(L. FIL., Suppl.,M3). Syn. de Maprounea AURL.,
c'est-à-dire, poumons, sect. du grand genre Excœcaria.
(G.ERTN.,
Fruct.,
t. 138. —H.
BN,
Hist. des plant., V, 133,
fig.
207-209.)
TEGOSERIS
(DC, Prodr., VII, 154). Sect. du g. Barlchausia
MŒNCH,
c'est-à-dire, pour
M.
Bentham et Ilooker
(Gen.,
II, 513),
du g. Crépis L.
iEGOTOCERAs
(RAY).
Syn. de Hugonia L.
JEGOTOXicuM.
Voy. JEXTOXICON.
iEGYLOPS
(DÉTERV.,
Dict.).
Syn. A'Mgïlops L.
JEITAL,
JEHALAGTJAS.
Nom ecylanais du Cassia Fistula L.,
plante
à pulpe purgative, à racine réputée fébrifuge.
JEICURSON,
pour Aischruson
(DIOSC).
Syn. de
Sedum
T.
VELHEV.
Gyperus indéterminé de l'île de Ceylan
(BORY,
Dict.).
Les
endroits dans lesquels il pousse sont considérés pars indi-
gènes comme particulièrement propres à la culture du Riz.
iELisPHACOs
(DALECH.). Nom
arabe
du Salvia officinalis L.
jELUROPBS.
Genre de Graminées établi par Trinius (Fund.
Agrost.,
143). Ses caractères sont les suivants: Les fleurs, toutes
hermaphrodites, sont réunies, au nombre de cinq à
onze,
en épil-
lets très-brièvement pédicellés, comprimés latéralement et appli-
qués contre l'axe commun par le
côté.
Les glumes sont inégales,
carénées, mucronées, munies de trois à cinq nervures, et courtes.
Laglumclle
antérieure,
ovale-oblongue, carénée, est émargiuée
au sommet, qui se termine par une
arête
fine et courte ; la
pos-
térieure, plus ou moins tronquée, a deux nervures
saillantes
et
hérissées d'aspérités. Les glumellules sont ovales, charnues, bi-
fides.
L'androcéc
consiste en trois étamines à
anthères
étroites.
L'ovaire
supporte deux styles allongés, terminés par des stigmates
ressemblant à des pinceaux. Le fruit, de forme ovale,
convexe
en
avant,
est plan du côté postérieur et complètement glabre. Ce
sont des plantes à rhizome court,
émettant
des stolons très-allon-
gés,
à feuilles plus ou moins glauques, à ligule souvent déchi-
quetée au point de représenter un faisceau de poils. L'inflores-
cence
consiste en grappes d'épis dont les axes secondaires se
déjetlent d'un
côté,
de manière à la faire
paraître
unilatérale. Ce
genre, évidemment très-voisin du g. Dactylis,
paraît
s'en distin-
guer assez
nettement,
surtout
par la forme du fruit. On n'en con-
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