CAST CASSYTHA (L., Gen,, n. 505). Genre de Lauracées, série des

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C A S S Y T H A (L., Gen,, n. 505). Genre de Lauracées, série des
Cassythées, qu'il constitue seul et qui présente, d'après M. BailIon, les caractères suivants : Fleurs hermaphrodites ou polygames par avortement du gynécée. Réceptacle cupuliforme. Calice et corolle distincts, à 3 divisions chacun. 12 étamines sur
4 verticilles trimères ; les trois plus intérieures réduites à des
Cassylha.
— Fleur et coupe longitudinale: Diagramme.
languettes stériles; les neuf autres à filets pétaloïdes, à anthères
biloculaires, s'ouvrant par des panneaux. Les anthères des deux
premiers verticilles sont introrses; celles du troisième, extrorses
et higlanduleuses. Gynécée libre. Ovaire uniloculaire, à un ovule
anatrope et d e s c e n d a n t .
Achaine à péricarpe mince,
contenant une seule graine
qui n'est pourvue d'albumen
que dans son jeune âge. Le réc e p t a c l e a c c r u , devenu
charnu, enveloppe à peu près
complètement le fruit, qui se
Cassylha. — Graine cl coupe longitudinale.
trouve surmonté des restes
du périanthe et de l'androcée.
Herbes grimpantes, fixées par des suçoirs. On en a décrit une
cinquantaine d'espèces, des parties chaudes de tout le globe.
(Voy. H. B N , Hist. des pl., II, 444, 483, fig. 204-268.) [ L . ]
C A S S Y T H A ( M I L L . , Dict., éd. 8). Syn. de Rhipsalis G . E R T N .
C A S S Ï T I I A C É E S (Cassylhaceœ G A R D N . , in llook. Journ.
Bot.
[1840], II, 26). Syn. de Cassythées.
C A S S Y T H É E S (Cassytheœ N É E S , in Wall. Plant, as. rar., II).
Série des Lauracées, offrant les caractères communs suivants :
Fleurs hermaphrodites ou polygames. Réceptacle très-concave,
persistant, devenant charnu et renfermant le fruit. Androcée
formé de trois verticilles d'étamines fertiles, les intérieures extrorses et higlanduleuses. Herbes parasites, aphylles, à tige filiforme, volubile, fixée par des suçoirs ; fleurs en épis ou en grappes. Cette série ne contient que le genre Cassytha. (Voy. II. B N ,
Hist. des pl., II, 444.) [ L . ]
C A S T A . Nom de la Pivoine, chez les Romains.
C A S T A G N A , C A S T A G N E . Noms méridionaux de la Châtaigne.
CASTAGNiEA ( B E R B Ê S et S O L I E R , in Ami. sciences nat., sér. 3,
XIV, 269). Genre d'Algues, de la famille des Cladosiphoniées.
C A S T A G N E C A V A L L I N E . Nom, dans le Midi, du Marron d'Inde.
C A S T A G N E A . Sous ce nom, M . Fries a proposé de créer un genre
pour le Sphœria tubercularia B C . ( S C I I L C H T L , Ephem. bot.,
XXII [1864], 189), qui paraît à M . Tulasne devoir rentrer
dans les Nectria. (Sel. Fung. Carp., III, 82.) [ B E S . ]
C A S T A G N I É . Nom languedocien du Castanea vulgaris L A M K .
C A S T A G N O . Nom de la Châtaigne, en languedocien.
C A S T A G N O N I . Nom, en Vénétie, du Marron d'Inde.
C A S T A L . Nom arabe de la Châtaigne.
C A S T A L I A ( S A L I S R . , in Kœnig Ann. of Bot., II, 71). Syn. de
Nymphœa'ï. Be Candolle (Prodr., I, 114) en fait une section
dont les anthères sont sans prolongement au sommet, à fleurs
blanches, â feuilles non peltées, très-entières et glabres. [T.]
C A S T A L I S ( C A S S . , Dict., 332). Syn. de Dimorpholheca M ΠN C I I .
C A S T A N A D E A Q C A . En Espagne, le Trapa natans L .
C A S T A N A D E C A B A L L O . Nom, en Espagne, de
VJEsculus.
CASTANEA.
Voy.
CHÂTAIGNIER.
C A S T A N É A C É E S (Castaneacece II. B N , Hist. des pl., VI, 217).
Fam. de plantes dicotylédones, établie d'abord par Adanson, sous
1B nom de fam. des Châtaigniers, dont celle-ci ne comprend tou-
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tefois qu'une partie. A. L . de Jussieu changea ce nom contre
celui d'Amentacées, tiré de l'inflorescence de ces plantes, qui
ont pour caractère commun et à peu près constant d'avoir leurs
fleurs disposées en chatons. Telle qu'elle a été constituée par
M. H. Bâillon, cette famille comprend onze genres, répartis en
six séries : Bëlulées, Confiées, Quercinées (?), Balanopsées, Leitnériées et Myricées, d'après la constitution de la fleur nue ou
périanthée, la situation infère ou supère de l'ovaire, qui peut
avoir un nombre de loges plus ou moins considérable, le nombre
des ovules réduit à deux ou môme à un seul, la nature du fruit
et de l'induvie qui l'accompagne. Les genres se distinguent
entre eux par la forme du périanthe, le nombre des étamines
et celui des loges de leurs anthères, le mode de déhiscence de
ces dernières, la nature de l'involucre et le nombre des fleurs
femelles qu'il contient. Cette famille présente un certain nombre
de caractères à peu près constants : la diclinie, l'apétalie, l'inflorescence en chatons ou en épis très-analogues à des chatons,
la consistance ligneuse des tiges, le nombre défini des ovules et
la direction de leur micropyle, toujours en haut et en dehors et
le grand développement de leurs cotylédons, toujours épais et
charnus. Ce groupe présente de nombreuses affinités, et à ce
propos nous ne pouvons que reproduire une idée que nous
avons souvent entendu exprimer à M. H. Bâillon, à savoir, qu'il
n'existe pas, à proprement parler, de famille des Castanéacées
ou plutôt d'Amentacées, que la disposition des fleurs en chatons
est simplement une marque de dégénérescence, et que les plantes
qui présentent ce caractère sont des types amoindris, très-variables, qu'on réunira tôt ou tard aux groupes avec lesquels ils
présentent le plus de rapport; réunion déjà commencée, puisque,
d'une part, les Antidesmées, les Scépacées sont devenues des
Euphorbiacées, et, d'autre part, les Platanées, les Hamamélidées, sont aujourd'hui réunies aux Saxifragacées, etc.
Les Castanéacées renferment environ quatre cent vingt-cinq
espèces, répandues sur presque toute la surface du globe, surtout
dans l'hémisphère boréal. Un certain nombre atteignent même
une latitude assez élevée. Il suffit de citer le Hêtre et le Chêne,
qui ne dépassent guère 60°; le Noisetier, 65° et le Bouleau qui
atteint 71°. Le nom de ces arbres indique assez leur utilité, et
aux précédents il suffit d'ajouter l'Aune, le Charme et le Châtaignier (voy. ces mots) pour comprendre combien ces plantes
sont précieuses pour l'homme ; elles forment, comme on sait, les
principales essences de nos forêts. [T.]
C A S T A N É A C É E S (Castaneaceœ L I N K , Enum.,
I, 354). Syn. de
Hippocastaneœ BC.
C A S T A N E J E ( A D A N S . , Fam. des pl., II, 366). Syn., en partie,
de Castanéacées.
C A S T A N E L L A ( S P R T J C E , ex B. IL, Gen., I , 394, n. 7). Genre de
Sapindacees, série des Pancoviées, et très-voisin des Paullinia
auxquels on le réunirait peut-être, s'il était mieux connu. Ses
fleurs, irrégulières et polygames-dioïques, ont un calice à quatre
sépales,décussés-imbriqués et inégaux; une corolle à quatre pétales formant deux paires dissemblables, munis d'une écaille
charnue, péfaloïde et surmontée d'un appendice; un disque
excentrique formant deux glandes très-développées en face des
petits pétales; huit étamines excentriques, à filets plus ou moins
diadelphes à la base et à anthères introrses. L'ovaire (rudimentaire dans la fleur mâle) est triloculaire, excentrique et surmonté
d'un style trifide à son extrémité stigmatifère. Chaque loge contient un ovule ascendant. Le fruit est une capsule subglobuleuse,
hérissée d'épines et déhiscente en trois valves loculicides ; il
contient une grosse graine, munie d'un arille et dépourvue d'albumen. Ce sont des arbustes grimpants, à feuilles alternes,
1-3-foliolées, et à fleurs réunies en grappes de cymes. On en
connaît une ou deux espèces, de l'Amérique méridionale et tropicale. (Voy. H . B N , Hist. des pl., V, 361, 416.) [T.]
C A S T A N E O P S I S ( B L . , MUS. lugd.-bat., I, 18, 288). Section du
genre Quercus et synonyme de Chlamydobalanus E N D L .
C A S T A N E U S . Coloré en brun marron, comme la Châtaigne.
C A S T A N I I A D E M A R A N I I A O , D O P A R A . Nom brésilien des graines
du Berthollelia excelsa IL B.
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