BACA BACC — 337 — B A C A . N33 est le nom hébreu du Ficus Sycomorus, nom qui a 2-5 rameaux 2-3-lobés et couverts de papilles stigmaliques été rapporté par les commentateurs, tantôt au Poirier, tantôt au à leur extrémité interne. Leur fruit est indéhiscent, à péricarpe Mûrier. Baca vient de la racine Bacah H33 (lacrymavit), à cause épais, plus ou moins charnu, contenant 1-5 loges, avec des graines des gouttes de séve qui exsudent de l'arbre au printemps. Pline munies d'albumen et deux arilles charnus. Ce sont des arbres raconte la pratique ancienne des Orientaux qui incisent l'écorce ou des arbustes, à feuilles alternes, pétiolées, penninerves, acdu Sycomore pour en faire découler le latex, afin d'assurer, suicompagnées de deux stipules et couvertes d'un duvet simple, vant leur opinion, la fructification de l'arbre. [E. F . ] étoile ou nul. Leurs fleurs sont en grappes axillaires, simples BACAiiA. Nom vulg., auBrésil, de YŒnocarpusdistichusllkKï. ou ramifiées ou en cymes pauciflores accompagnées de bractées (OE. BacabaMkRT.). souvent connées avec le pédoncule dans une étendue variable. B A Ç A L . Nom arabe de l'Oignon commun (Alliam Ce^flL.).[E.F.] On en connaît environ trente-cinq esp., des régions tropicales de B A C A N , B A C A U V A N ( C A U E I . L I ) . Noms vulg. des BruguieraliAitK. l'Afrique occidentale, de l'Asie et de l'Océanie ; quelques-unes B A C A S I A ( B . et P A V . , Prodr., 105, t. 22). G. de Composées, ont des graines comestibles, quoique un peu acides. (H. B N , in dont Don (in DC. Prodr., VII, p. I, 3) a fait une sect. du genre Adansonia, IV, 136 (Pierardia) ; Hist. des pl., V, 246.) [ T . ] Barnadesia. BACCHANTE. V O V . BACCHARIDE. B A C A V E , B A C O V E . Noms, à Cayenne, d'une variété très-estimée B A C C H A R E ^ : ( B E I C H B . , Consp., 108). Sect. des Baccharidées. de Bananier (Musa sapientium). B A C C H A R I D E ou B A C C U A N T E (Baccharis L., Gen., n. 949). G. B A C A Z (Gregorio). Botaniste espagnol. M. Colmeiro a publié sur de Composées, tribu des Astéroïdées. Ses capitules sont dioïlui quelques détails, clans sa Botánica española (p. 188). [E. F.] ques, avec un réceptacle nu ou légèrement paléacé. Ceux qui B A C A Z I A ( P E R S . , Syn., II, 380). Syn. de Bacasia B. et P A V . sont fertiles ne renferment que des fleurs femelles, filiformes, B A C C A . Voy. B A I E . tronquées et plus courtes que le style. Les stériles se composent de fl. hermaphrodites, régulières, tubuleuses, à limbe camB A C C J Î N O R D L A N D I C ¿ E . Mérat etDelens (Dict., 1,510) pensent panule, quinquéfide. Les achaines sont petits, comprimés, parque les fruits désignés sous ce nom sont ceux du Rubus arcticush. courus par dix côtes longitudinales et couronnés d'une aigrette B A C C A I R E . Nom donné aux fruits formés d'un certain nombre à soies nombreuses et multisériées. Ce sont des arbustes ou des de baies monospermes, portées par un gynophore qui s'est accru sous-arbrisseaux, à feuilles alternes, rarement opposées, à capiaprès la fécondation et est devenu plus ou moins charnu. [ L . ] tules petits, sessileslelong des rameaux ou diversement groupés. B A C C A L A R I A ( G R A Y , Arrang. Brit. plant., I, 393). Sect. du Les corolles, ordinairement blanches, sont quelquefois jaunes g. Sargassum A G . ( E N D L . , Gen., n. 121 c ) . ou purpurines. On en a décrit près de deux cent soixante-quinze, B A C C A L A U R E A . Littéralement Baie de Laurier. qu'on devra ramener à deux cent cinquante environ. Tous sont B A C C A N E L L I (Giov.). Médecin à Beggio, a publié : Liber de consensumedicorum(Lutetise, 1554), livre imprimé avecson ouvrage : américains ; la plupart appartiennent même aux régions les plus chaudes. Ce g., très-polymorphe, se divise difficilement en sect. De consensu medicorum in curandis morbis. [E. F . ] basées sur la forme des feuilles et de l'involucre. Nous mentionB A C C A N T E . Orthogr. vicieuse pour Bacchante. nerons ici la B . de Virginie (B. halimifolia L . ) , vulg. Séneçon B A C C A O R I E N T A L I S . Coque du Levant (voy. A N A M I R T A ) . en arbre, et la B . à feuille de Laurier-rose (B. neriifolia), B A C C A R . Nom de plante, que Virgile a employé deux fois dans les cultivée dans nos jardins. Le B. brasiliensis L., ou Tremate de Bucoliques, désignant une plante qui croît sur terre avec le Marcgraff, est un Vernonia; le B. indica L., un Pluchea; le B. Lierre, et dont on fait des couronnes. Ces deux conditions sont remplies, dit Bertoloni (Fi. ital., II, 403), par le Cyclamen ivœfolia L., un Conyza, et le B. viscosa L A M K n'est pas, comme on l'a cru, le Baume des îles Mascareignes, qui est le Psiadia europœum, dont les fleurs se nomment encore aujourd'hui Buceara à Brescia, c.-à-d. dans le pays de Virgile. Il ne faut pas ou- glutinosa J A C Q . (Voy. B . IL, Gen., II, 286.) [ T . ] blier cependant que, d'après Pline lui-même, le nom de Baccharis était donné par quelques-uns au Nardus rusticus ( Hist. nat., lib. XXI, cap. vi), c.-à-d. à VAsarum europœum, et que, d'après 0 . Targioni-Tozzetti (Diz. bot. ital.), VAsarum porte en Toscane le nom de Baccara. [E. F . ] B A C C A R O I D E S . Orthogr. vicieuse pour Baccharoides. B A C C A T A ( S E M I N A ) . De Candolle désigne sous ce nom les graines dans lesquelles le sarcoderme (DC.) est très-pulpeux. [ B Q . ] B A C C A T U S ( C A L Y X ) . Calice persistant et devenu charnu. B A C C A T U S ( F R U C T U S ) . Baie. B A C C A U L A I R E (baccaularius). Desvaux (Trait, gén. de Bot., 185) désignait ainsi une sorte de fruit composé, autocarpien, sec, formé de « plusieurs carpelles distincts, libres, bacciformes, plus ou moins éloignés les uns des autres, et jamais pourvu d'une glande ovarienne au sommet du pédoncule, c'est-à-dire sur le réceptacle. » Il cite comme ex. les Drimys, Zanthoxylum et toutes les Ménispermacées. Ce terme n'est pas usité aujourd'hui. [ L . ] B A C C A U R E A ( L O U R . , Fl. coch. [éd. 1790], 661). G. d'Euphorbiacées, série des Phyllanthées, dont les fleurs, monoïques ou dioïques et apétales, sont très-analogues à celles des Richeria ou des Securinega. Leur calice a quatre ou cinq sépales imbriqués, quelquefois inégaux, avec un disque nul, rudimentaire ou rarement développé. Les étamines sont insérées au-dessous d'un gynécée rudimentaire; il y en a tantôt 4 ou 5 et oppositisépales, tantôt 4-10, sur une ou deux séries et quelquefois superposées par paires aux sépales. Toutes ont des filets libres et des anthères à deux loges, introrses ou extrorses et déhiscentes par des fentes longitudinales. L'ovaire, rudimentaire et lobé dans la fleur mâle, entouré d'un disque nul ou plus ou moins développé, renferme 2-5 loges, dans chacune desquelles il y a deux ovules munis d'un obturateur épais. Le style, plus ou moins court, se diviseen B A C C H A R I D É E S (Baccharideœ). Sous-tribu des Composées-Astéroïclées, à capitules discifoimes, dioïques, submonoïques ou rarement androgynes; corolles des fleurs Ç filiformes ou un peu ligulées ; style des fleurs £ stériles indivis ou à divisions filiformes ; aigrette séteuse. Arbrisseaux ou sous-arbrisseaux américains. Elle comprend les g. Parastrophia, Baccharis et Heterothalamus. (Voy. B . H., Gen., II, 179.) [ S . ] B A C C H A R I N I A ( B E I C H B . Nom., 97). Syn. de Baccharoides DC. B A C C H A R I O I D E S ( L . , Fl. zeyl., 196). G. obscur de Composées. (Voy. C A S S . , Dict., III, Suppl., 157.) Syn. de Vernonia S C H R E B . , d'après quelques auteurs. B A C C H A R I S . Plante très-connue des anciens, décrite par Dioscoride et par Pline, et citée par un grand nombre d'auteurs pour l'onguent parfumé que l'on composait avec sa racine. Elle était frutescente, odoriférante, à fleurs rouges, servait à tresser des couronnes, etc. On a cité, pour répondre aux quelques traits de Dioscoride, une vingtaine de plantes prises parmi les familles les plus différentes. Bien ne prouve que ce soit le Baccharis Dioscoridis L. Entre tous les commentaires sur la question, celui de M. Dumolin (Fl. poét. ancienne, 193) est le plus complet et paraît le plus judicieux. Il se décide pour le Salvia Sclarea (en traduisant par bleuâtre l'épithète èprùpyup« de Dioscoride). L'étymologie qu'il donne de |3âx^o; et de â p , joie des festins, parce que la plante calmait les pesanteurs de tête produites par l'ivresse, est des plus ingénieuses et indépendante de la détermination du Baccharis. [E. F . ] z BACCHARIS. Voy. e ç BACCHARIDE. ex B O R Y ) . Nom ancien de la Mandragore. Nom de la Bardane dans Apulée. L'explication donnée de ce nom dans le commentaire d'Humelberg est assez curieuse pour qu'on la reproduise : « Dicta quasi furensetinsana, eà qnod BACCHINA (APUL., BACCHION. i. — 43 I