AGRO — 75 — ATIAL où la glumelle supérieure avorte ont constitué

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AGRO
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où la glumelle supérieure avorte ont constitué le g. Trichodium
de Michaux. Palisot de Beauvois a formé son g. Apera aux d é pens des Agrostides qui, tout en ayant deux glumelles, présentent une glume dont la bractée antérieure est plus courte que la
postérieure, parce que c'est l'inverse qui a lieu habituellement, etc. Ces coupes génériques n'ont pas, pour la plupart, été
adoptées par la généralité des auteurs, et le g.Agroslis, tel qu'on
le comprend aujourd'hui, ne diffère pas beaucoup du g. linnéen.
Le nom qui lui a été imposé est d'ailleurs la reproduction littérale de ocyfWîTis, nom grec du Chiendent. [M.]
AGROSTIDÉES (Agrostideœ). Nom donné par Kunth (Enum., I,
198) à une des tribus qu'il a établies dans sa classification des
Graminées, Cette subdivision a été adoptée en général par les
auteurs contemporains, sauf de légères modifications. Elle contient les plantes qui ont pour caractères communs d'avoir les
épillets formés d'une seule fleur hermaphrodite, dont la glumelle
inférieure est carénée sur le dos ; les styles très-courts, à stigmates exserts au moment de l'épanouissement; le fruit ovoïde,
non comprimé, à sillon légèrement marqué. Les genres les plus
remarquables de cette tribusont: Calamagrostis ADANS., Psamma
P. BEADV., Agrostis L., Gastridium P. BEAUV., Polypogon
DESF., LagUrus L . , Amphipogon R . B R . , etc. [ M . ]
AGROSTIS. Voy. A G R O S T I D E .
AGROSTISTACnYDEJE (MUELL. A R G . , in LìllìUm, XXXIV, 143;
Pfòdr., X V , s. II,724). Sous-tribu d'Euphorbiacées-Acalyphées.
AGROSTISTACHYS ( D A L Z . , in Hook. JoUlll. [1850], 41). G.
d'Euphorbiacées uniovulées, asiatiques, que nous avons rapporté
au g. Sarcoclinium (Hist. des pl., V, 184). Les motifs de cette
réunion ont été indiqués dans VAdansonia (XI, 93). [II. B N . ]
AGROSTOGRAi'HiE. Partie de la Botanique qui traite spécialement des Glumacées, Graminées et plantes analogues.
AGROSTOPHYLLUM ( B L . , Bijdr., 368, t. 53). G. d'Orchidacées, sous-famille des Vandéées, se distinguant par : Périgone
à folioles extérieures larges, égales, les latérales superposées au
labelle, les intérieures linéaires ; labelle conné à la base de !a
colonne, sacciforme, rétréci au milieu, à limbe indivis, tronqué;
colonne dressée, semi-cylindrique; anthère biloculaire, à loges
bilocellées; pollinies 8, cunéiformes, sessilcs. Herbe épiphyte,
caulescente; feuilles linéaires; fleurs capitées, terminales, entourées de bractées en forme de paillettes. On en connaît deux
espèces qui habitent Java. (Voy. REICHB. F . , in Walp. Ann.
Dot.,
VI, 909. — ENDL., Gen., n. 1500.) [ L . ]
AGROCELLE. Nom vulg., en France, du Scrofularia nodosa L.
AGRÏJNÉLIÈ , AGRUNIÈ, A G R É N i È , A G R i i N A S . Désignent vulgairement le Prunellier (Prunus spinosa L.) en languedocien.
AGIÏACATE. Un des noms espagnols de la Poire d'Avocat,
fruit du Perseci, grettissima GYERTN. (Voy. AVOCATIER.)
AGUAPE. Syn., au Brésil, de la plupart des esp. de Nymphœa.
AGCARA-MI-HUBA. N. guarani du Poivrier d'Amérique ou des
Antilles (Schinus Molle), qui est employé à faire un baume trèsrenommé, sous le nom de Baume des missions. On l'obtient en
faisant cuire dans du vin généreux, jusqu'à consistance d'extrait,
les feuilles et menues branches. On le préconise extérieurement
contre les blessures, et à l'intérieur contre le flux de ventre. [ S . ]
AGUARA-QUIVA (Piso, Hist. nat. Bras. [ed. 1648], lib. IV, cap.
76, 108). Syn. de Solanumpterocaulon'Qm.
var. Aguaraquiya.
AGUARIMA. Syn., d'après Bory (Bld., I, 158), de Saururus.
AGUAXIMA. N. brésilien d'un Poivrier, le Piper umbellatum L.
AGUIÉTAS, AGULIIOUS. Signifient aiguilles en languedocien, et
s'appliquent en général aux Géranium ou aux Erodium et au Scandix Pecten-Veneris L. dont les fruits sont allongés en aiguille.
AGUILLON. Nom vulg. du Scandix Pecten-Veneris L.
AGUL. En Syrie et en Mésopotamie, on donne ce nom à VAlhagi
Maurorum T., plante souvent employée comme fourrage.
AGVJRU . Nom sanscrit de Y Aquilana Agallocha BOXB.
AGY. N. péruvien, d'après Frezier, du Capsicum annuum L.
AGYLOPHORA (NECK., Elem.,
I, 145). Syn. iVUncaria SCHREB.
AGYNAIA (HASSK., Ilort. bogor., 240). Syn. à'Àgyneia VENT.
AGYNAIRE (de p r i v . , c l y u r À femme). Nom donné par A.-P. de
a
ATIAL
Candolle à celles des fleurs doubles dans lesquelles le périanthe
et les étainincs, multipliés ou transformés, constituent toute la
fleur dans laquelle le pistil manque. (Voy. D C , Consid. sur les
fl. doubles, in Mém. Soc. Arcueil, III, 403.) [ L . ]
AGYNEIA (VENT., Jard. de Gels, 23, t. 23). G. d'Euphorbiacées,
du groupe des Phyllanlhées, et très-voisin des Phyllanthus, dont
il a les fleurs monoïques et le périanthe hexamère, avec un
disque adné, divisé en six lobes, libres extérieurement et extérieurs à l'amirocée monadelphe, superposés aux divisions du
calice. Leur fleur femelle est aussi celle des Phyllanthes, avec un
ovaire triloculaire, souvent déprimé au sommet, et deux ovules
descendants dans l'angle interne de chaque loge. On ne connaît
que deux espèces de ce genre; ce sont des herbes annuelles ou
suffrutescentes à la base, qui croissent en Asie, en Afrique
et en Océanie. Leurs rameaux sont anguleux et chargés de petites
feuilles alternes, semblables à celles des Phyllanthus. Ils ont
des fleurs petites et verdâlres, réunies en cymules axillaires.
Les Agqneia L. sont des Phyllanthus. (Voy. H. BN, Et. gén.
Euphorb., 630, t. 24, fig. 10-14 ;Hist. des pl., V, 252, 255.)
AGYNIQUE (de a priv., et y w j j , femme). On dit de l'insertion
des étamines qu'elle est agynique, lorsqu'il n'existe aucune adhérence entre ces organes et le pistil. Ce mot est peu employé.
AGYRATES (de a privatif, ety~jpo;,cyclus). Qui n'est pas arrondi,
orbiculaire, circulaire ou disposé en cercle.
AGYRIA. Terme sous lequel Persoon a formé une subdivision
du genre de Champignons connu sous le nom de Trémelle
(Mycol. europ., I, 103). — Voy. AGYRIUM. [ D E S.]
AGYRIACÉS (Agyriacei). Nom sous lequel Bonorden a groupé
en une même famille trois genres de Champignons de l'ordre des
Discomyceles. Ces Champignons thécasporésontun stroma tuberculeux ou en forme de verrue, au lieu d'être concave comme chez
les Pezizes ; ce stroma est à la fin porté par un petit pédicule
(BONORDEN, Handb. (1er allgem. Mykol., 198). Bail a conservé
cette famille, limitée au seul genre Agyrium, dans son System
derPilze (1858), p . 65. [DE S.]
AGYRIÉS. Léveillé a compris sous cette dénomination six genres
de Champignons qui forment une section de la tribu des Cyathidés (Thécasporés ectothèques), et qui ont pour caract. commun
de présenter un réceptacle charnu, sessile, convexe ou plat.
(Voy. art. MYCOLOGIE AnBict.dliisl.nat.
de d'Orbigny). [ D E S.]
AGYRIOPSIS. Nom d'une division formée par Karslen (Monogr.
Pezis fenn. [1869],p. 155)dansleg. Pézize pour les espèces qui
présentent un réceptacle sessile, glabre, arrondi, convexe, mou
et des spores allongées et cloisonnées, renfermées dans des
thèques étroites. [DE S.]
AGYRIUM(FR. — N Y L . ) . G.deLichens, de la tribu des Xylographidés ou Graphidés. Thalle maculiforme ou nul. Apothécies
(lircllines) oblongues ou arrondies, sans rebord ; spores ellipsoïdes simples (Voy. NYL., Lich. scandin., 250.) [ N Y L . ]
AGYRICM. Sous ce nom, Pries (System. Mycol., 231, et Epier.,
593) avait groupé cinq espèces de Champignons punctiformes, globuleux, à réceptacle céracé, lisse, glabre, humide, qui croissent
en groupes sur le bois, et qu'il considérait comme voisins des
Trémelles.Leg. Agyrium se distinguait seulement par l'absence
de circonvolutions, comme son nom l'indique d'ailleurs. Ces
Champignons n'appartiennent pas aux Trémellinés, mais à un
groupe de Thécasporés ; aussi est-ce parmi \csDiscomycetes, dans
l'ordre des Bulgariacés, que l'auteur a plus tard placé ce genre.
(Voy. Summ. veg. Scand., 359.) [ D E S.]
AIIADZA. Nom indien d'une var. particulière du Morus alba L.
AIIALIM. La Bible appelle en plusieurs endroits, soit Ahalim
(au plur.masc), soit Ahalôlh (au plur. féminin), le bois odoranl dont la saveur amère lui a fait donner par l'antiquité le nom de
Bois d'Aloès, etqueDioscoridcaappelé Aghalidjun et Aghaludjun. On acherchéàtircr A/wh'md'uneracine hébraïque qui signifie
brillant. Il est probable que l'étymologic de ces termes orientaux,
comme celle du grec àyi'û.oxw, doit être cherchée en Orient.
Le sanscrit a deux noms pour leB. d'Aloès : Agaru etLoha, termesdont la réunion donne, avec une altération, le grec d t y â X ^ o v .
' AIIALOT. Nom hébreu du Bois d'Aloès.
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