CAM à Buffon, V, 411). Synonyme de HypericumT. et section de ce

CAMP
000
CAM
CAMPYLOPOS
(SPACII, in Ami. se. nat., sér. 2, V, 300;
Suit,
à
Buffon, V, 411). Synonyme de HypericumT. et section de
ce
genre.
CAMPYLORTIYNCHA.
Section du genre Xanthium, à
rostre
ter-
miné en hameçon avec des épines.
(WALP.,
Rep., VI, 151.)
CAMPYLORUTIS
(SER., in DC. Prodr., II, 189). Section du
genre Melilotus et synonyme de Gyrorytis KOCH.
CAMPYLOS
(LouR.,F/.
cockinch. [ed.
1790],
139).
Genre placé
parmi
les incertœ sedis. (Voy. DC, Prodr.,
XVII,
291).
CAMPYLOSPERMÉES
(Campylospermeœ DC, Prodr., IV, 215).
Division
des Ombellifères, basée sur la forme de la face commis-
surale
des achaines, dont les bords involutés
laissaient
au centre
un
sillon ou un canal longitudinal. Ce caractère,
n'ayant
pas l'im-
portance qu'on lui accordait à
tort
autrefois, est aujourd'hui de
peu
d'utilité
dans
la classification des Ombellifères.
CAMPYLOSPORUS
(SPACII,
Suit,
à Buffon, V, 423 ; in Ami. se.
nat., sér. 2, V, 303). Syn. de Hypericum T.
CAMPYLOSTACHYS
(K., in Abfi. Ak. Wiss. Berl.
[1831],
200).
G.
de Verbénacées,
tribu
des Slilbéées, dont les fleurs herma-
phrodites et irrégulières ont cinq sépales étroits, presque libres
s la base, imbriqués
dans
le bouton. La corolle est courte, mais
largement lubuleuse, hérissée
intérieurement
à la gorge, avec
quatre
lobes oblongs et presque égaux. L'androcée est formé de
quatre
étamines insérées au sommet du tube de la corolle et al-
ternes
avec ses lobes;
leurs
filets, plus ou moins longs, suppor-
tent
des
anlhères
ovales, à loges parallèles. L'ovaire, surmonté
d'un
style émarginé à son extrémité, est à deux loges contenant
chacune un ovule dressé. Le
fruit,
plus court que le calice, est
une capsule déhiscente en
quatre
valves à la
fois,
loculicide et
septicide. Les graines renferment, sous
leurs
téguments lâches
et réticulés, un embryon
situé
dans
l'axe d'un albumen
charnu.
Par la
nature
et le mode de déhiscence de son
fruit,
ce genre se
distingue assez facilement
dans
cette famille. La seule espèce
connue (C. cernuaDC, Prodr., XII, 605), de l'Afrique
australe,
est un
arbuste
dressé, éricoïde, glabre, à feuilles verticillées,
ramassées, dégénérant en bractées vers l'extrémité des tiges.
Les
fleurs, sessiles à l'aisselle de ces bractées, forment des épis
terminaux, globuleux et penchés. (Voy. ENDL., Gen., n. 3723.
B. H., Gen., Il, 1137, n. 2.) [T.]
CAMPYI.OSTÉLIACÉES
(Campylosteliaceœ BRUCII, SCHIMP. et
GUMB.,
Bryol. eur., fasc.
XXXIII).
Famille de Mousses, compre-
nant
le seul genre Campylostelium.
CAMPYLOSTELIUM.
G. de Mousses, établi par MM. Bruch et
Schimper, clans leur Bryologia europœa. Il fait
partie
de la fa-
mille des Séligéridées, rangée elle-même
dans
la
tribu
des Séli-
géridiacées. Les fleurs sont monoïques et remarquables par
l'absence de paraphyses
dans
les deux sexes. La
coiffe,
en forme
de
mitre
et divisée à la base en cinq lobes, se termine par une
pointe longue et
effilée.
La capsule, cylindrique, assez allongée, à
parois minces, à
anneau
bien développé, est fermée par un oper-
cule
surmonté d'un apicule très-délié et courbé. Le péristome
est simple et formé de seize
dents
connées à la base, lancéo-
lées-subulées, divisées presque jusqu'en bas en deux segments
inégaux ; leur surface est rouge et finement granuleuse,
leurs
articulations
éloignées les unes des
autres.
Ce sont des
plantes
vivant par groupes. Leur tige, très-courte, est simple ou rameuse
s la base. Les feuilles inférieures sont
rares
et
très-réduites
;
les supérieures, beaucoup plus grandes, se
réunissent
en bouquet
et sont munies
d'une
nervure solide, cylindrique et canaliculée
vers le sommet; elles sont constituées par des cellules serrées,
polygonales,
un peu plus allongées à base de l'organe que
dans
ses
autres
parties.
Ces Mousses se rencontrent sur les pierres
humides
dans
les régions tempérées, où elles son!
d'ailleurs
tissez
rares.
Les Campylostelium forment un groupe un peu
anormal et d'un classement
difficile;
car
s'ils
tiennent
étroite-
ment aux Séligériées par leur port, leur mode de végétation et
le
tissu
de
leurs
feuilles, leur péristome
présente
avec celui
des Grimmiécs des analogies qu'il est impossible de mécon-
naître.
Leur nom rappelle la forme de l'opercule
(x<zpnj).o;,
courbé;
6r,H mamelon). [M.]
CAMPYLOSTEMON
(E.
MEY.,
ex
NÉES,
in DC. Prodr.,
XI, 376).
Syn.
de Rhaphidospora, section du genre Justicia L.
CAMPYLOSTEMON
(WELW.,
ex B. H., Gen., I, 998, n. 35 a).
G.
de Célastracées, de la série des Hippocratôées, dont les fleurs
pentamères sont très-analogues à celles des Hippocrcitea. Leurs
pétales sont étalés, et
leurs
étamines, au nombre de cinq, comme
dans
les Evonynms, ont
leurs
filets incurvés, insérés sur un
disque à peine
apparent,
et des
anthères
à
quatre
logettes,
déhiscentes par des fentes
transversales.
Leur ovaire, surmonté
d'un stigmate sessile et trifide, est à trois loges contenant 6-
8-ovules bisériés. Le
fruit
est inconnu. La seule espèce décrite,
encore
mal connue, est un
arbuste
grimpant et glabre, à feuilles
opposées,
oblongues-acuminées, serrées et à fleurs disposées
en cymes axillaires, beaucoup plus courtes que la feuille. Il est
originaire d'Angola.
(Voy.
H.
BN,
Hist. des
pl.,'SI,
13,46) [T.]
CAMPYLOSTYLIUM.
Orthographe vicieuse pour Campylostelium.
CAMPYLOTHECA(CASS.,
Dict., LI, 476). Syn. de
Coreopsis.
CAMPYLOTRICHUM
(SIKORA,
in Weitenw. Beitr.
[1836],
203).
Genre de Mousses, voisin des Neckera, Daltonia et Psilotricimm.
(Voy.
Linnœa
[1837],
Lilt.,
159).
CAMPYLOTRICUM.
Orthographe vicieuse pour Compylotrichum.
CAMPYLOTROPE
ou
CAMPULITROPE
(campylotropus ou cam-
pulitropus). On désigne sous ce nom les ovules dont le hile est
placé
près du micropyle sur l'un des bords, l'ovule affectant la
forme
d'un rein et aucune espèce de
raphé
ne pouvant se
remar-
quer à sa surface. Exemples : le Haricot et beaucoup
d'autres
Légumineuses et Crucifères. (Voy.
OVULE.)
[L.]
CAMPYLOTROPIS
(BGE, Pl. mong.-chin. Dec. I; in Ami. se.
nat., sér. 2, VI, 58). Syn. de Lespedeza MICHX.
CAMPYNEMA
(LABILL.,
Nov.-lloll., 93, 1.121). G. d'Amarylli-
dacées,
connu seulement
d'après
la description de son
auteur,
et qui se distingue de toutes les
plantes
de cette famille par son
ovaire infère, à trois loges multiovulées, surmonté de trois styles
recourbés, simples à leur extrémité stigmatifère. Ce caractère,
d'après
B. Brown, rapprocherait des Mélanthacées ce genre dont
l'espèce
unique (C. linearis LABILL.) est de Van-Diemen. C'est
une herbe glabre, à racine fasciculée, fusiforme, à feuilles se-
mi-amplexicaules, analogues à celles des Graminées et à fleurs
terminales
peu nombreuses.
(Voy.
ENDL., Gen., n. 1294.) [T.]
CAMPYNÉMACÉES
(Campynemaceœ
DUMORT.,
Anal. d. fam.,
58).
Famille proposée pour le seul genre Campynema.
CAMPYTJEPHORA
(J. AG., Spec. Alg.,
149).
Genre d'Algues, de
la famille des Céramiées de J. Agardh. La fronde est filiforme,
ramifiée dichotomiquement, articulée, enveloppée
d'une
écorce
formée
par deux couches de cellules : la couche
intérieure
est
formée
de cellules allongées et lâches, et la couche superficielle,
de cellules plus
petites
et arrondies. Les sphérospores sont im-
mergées
dans
les sommets incurvés et épaissis des rameaux; elles
sont formées par les cellules corticales et supportées par les fila-
ments allongés de la couche médiane ; elles sont arrondies et se
divisent en
triangle
(?).On
n'en connaît qu'une espèce, du Japon.
(Voy.
J.
AG.,Spec.,
gen.etord.Alg.,lll[l816], 108.) [L.]
CAMRUC.
Nom indien de YAverrhoa Carambola L.
CAMRUNGA.
Syn. de Camruc.
CAM-SANII.
Voy.
CAMCIIANE.
CAMTASURUS.
Orthographe vicieuse pour Camptosorus.
CAMTIA.
Nom chinois de la Canne à sucre.
CAMTOSORUS.
Orthographe vicieuse pour Camptosorus.
CAMUL.
Voy.
CAMELAM.
CAMUM.
Voy.
CAMIUM.
CAMUNENG.
Syn. de Camunium.
CAMDNIUM
(BUMPH., Herb. amb.,y, 1.18). Syn. de Aglaia.
CAMUTIA
(BONAT.,
ex STEUD., Nom., II, 113). Syn. de Alcina,
section
du genre Melampodium.
CAM-WOOD.
Voy. BAPHIA.
G
AN
A.
Nom méridional de V Arundo Donax h. Nom, en Chine,
du Pimela alba LOUR.
CANAB.
Nom
arabe
du Chanvre cultivé.
CANABA.
Nom sous lequel on désigne, en Bolivie et au Pérou,
un Chenopodium voisin du C. Quinoa, cultivé comme lui sur
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