BEDE — 392 — BECO son sommet légèrement crénelé cinq

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BEDE
son sommet légèrement crénelé cinq anthères sessiles, exsertes
et à connectif très-épais ; un ovaire court, plongé dans un disque
tomenteux peu apparent, à trois loges biovulées, surmonté d'un
style court, à extrémité stigmatique trilobée. On ne connaît pas
le fruit. (Voy. H. BN, Hist. des pl., V, 498.) [ T . ]
BÉDÉGAR, BÉDÉGUAR. Galle produite sur le Rosa canina L.,
à la suite de la piqûre du Cynips Roses.
BÈ DE POtnuiÈ. Nom languedocien du Gui (Viscum album L . ) .
BEDFORDIA (DC., mGuillem. Arch. Rot., II, 332 ; Prodr., VI,
441). G. de Composées, tribu des Sénécionidées, sous-tribu
des Eusénécionées, voisin des Senecio, dont il ne se distingue
guère que par son inflorescence et ses poils étoiles. Ce sont des
arbustes tomenteux, à feuilles alternes, entières ou crénelées,
glabres en dessus, tomenteuses en dessous, à capitules axillaires,
solitaires ou réunis en panicule serrée. On en connaît deux esp.
australiennes. (Voy. B. H., Gen., II, 450, n. 587.) [ T . ]
BÉDILLE. Nom vulg., dans les vignobles de la Gironde, du
Convolvulus arvensis L. et de quelques autres plantes traçantes.
BEDIS, BEDISSA. Noms des Saules, en Languedoc.
BÉDOUIN. Nom vulg. du Melampyrum arvetise en certains
endroits du Berry. Bédouin est pour bec-d'ouin, prononcé béd'ouin, comme on dit le bé-d'Allier pour le point où l'Allier se
jette dans la Loire. (Juin, Oince est un ancien nom du loup. Ce
mot est d'origine populaire. [E. F . ]
BEDOUSI. Arbre indét. de l'Inde, à feuilles alternes, ovales,
entières et aromatiques, à fleurs petites, inodores, à baie finalement sèche, 3-valve et 3-sperme, etc. Le Bedousia (DENNST.,
Hort. malab., V, 50) est syn. de Casearia JACQ.
BEDURN. Nom cingalais du Polypodium quercifolium L.
BEECHEY (Frédéric William). Navigateur anglais, né le 7 f é vrier 1796, lieutenant en 1815, accompagna dans les mers
arctiques Franklin d'abord et ensuite Parry; explora avec son
frère H. W . Beechey les côtes du nord de l'Afrique, à l'est de
Tripoli, et entreprit en 1825 le voyage qui l'a illustré. Commandant le navire the Rlossom, après avoir visité Rio-Janeiro, jeté
l'ancre au Chili, pris possession des îles Gambier, relevé la position d'un grand nombre d'îles océaniennes et touché à la côte
du Mexique dans l'État de Xalisco, il traversa le détroit de
Behring et s'avança jusqu'à 71° 23' de latitude N. La partie botanique de ce voyage a été publiée par W . Hooker et le D Arnott
(The Bot. of tapi. Beechey Voy.); les plantes, récoltées par Lay,
naturaliste, et Gollie, officier de l'expédition, se trouvent (même
des échantillons uniques) dans l'herbier Delessert. Pendant plusieurs années, Beechey a été chargé des stations navales de
l'Amérique du Sud. Condamné à l'inaction par l'affaiblissement
de sa santé, il a consacré ses loisirs à l'étude de l'histoire naturelle
et écrit deux traités pratiques, l'un sur la botanique, Manual
of Botany, non mentionné par Pritzel, l'autre sur la zoologie. Il
a présidé la Société royale de Londres, et il est mort le 22 n o vembre 1856, avec le grade de contre-amiral. [E. F . ]
BEEJASAL. Nom indien du Bulea frondosa ROXB.
BEEN (Joli. N i e ) . Théologien danois, mort à Copenhague en
1708, a publié : Diss. evincere contendens quod spincs et tribuli
ante lapsum producti exstiterint (Copenhague, 1702). [E. F . ]
BEEN. Nom arabe de la Noix de Ben.
BEENEL (RHEED., Hort. malab., V, t. 4 ) . Nom indien du Cror
ton racemosum BURM.
BÉERA. Orthogr. vicieuse pour Beesa PAL.-BEATJV.
BEERA'-KAIDA. Nom malabare du Schœnus
nemorumYAUL.
BEESA (PAL.-BEAUV., ex R ΠM . et SCHULT., Mant.,
de Hypolytrum
II, 3 ) . Syn.
RICH.
BEESHA (BHEED., Hort. mal., V, 119, t. 6 ) . G. de Graminées,
tribu des Bambusées, dont les épillets tri-quadri-multiflores, ont
les fleurs distiques, les inférieures mâles ou neutres, à une seule
glumelle. d û m e s . . . ? Deux glumelles aiguës, mutiques. Glumellules..? Étamines six. Ovaire glabre(?). Style terminal, à trois
stigmates velus. Péricarpe très-grand, charnu, ovale-acuminé,
renfermant la graine. Ce sont des Graminées à chaumes arborescents, inermes, à feuilles larges, ciliées-soyeuses sur les bords,
à épi s'échappant des nœuds, avec des épillets enveloppés de
BECO
spathes. Ce g., assez mal connu, renferme deux esp., de l'Inde
orientale et d'Amboine. Cette dernière, le B. humilisK.
(Arundarbor cratium RDMPH.), a été réunie aux Melocanna T M N . par
Sleudel (Syn. pl. gram., 331). (Voy. K.,Enum., I, 434.) [ T . ]
BEETKLIM. Syn. flamand de Basella, d'après Bory.
BEETLA (ENDL., Gen., Suppl. I, n. 1820). Sect. du g. Piper L.
BEETLA-CODI. Nom malabare du Bélel (Piper Belle L . ) .
BEFARIA (MUT., ex L., Syst., ed. 13, 368). Syn. AeBejaria.
BEFBASE. Nom donné par Avicenne au macis.
BEFFAIGI (CAMERAR.). Nom arabe du Polypodium
vulgareL.
BEGGIATO (Francesco Secondp). Né à Barbara dans le Vicentin,
en 1805, aide de botanique à l'université de Pavie, passa à V i cence, où il présida l'Académie Olympienne. Il a établi le Viola
Olympia dans le mémoire : Per le nozze Lampertico-Golleoni
Porto (in-foL.Vicence, 1854). On lui doit encore : De studio bolanicœ cum nonnullarum Florœ plantarum enumeratione (in-8°,
Padoue, 1830); Délie terme euganee Memoria (Padoue, 1838,
in-8°), travail où il s'occupe des Algues qui vivent dans les eaux
chaudes, et une étude d'un Mûrier des Philippines (Cenni s. la
nov. sp. d. gelsod. Philip.), ins. dans le Per le faustissime nozze
Mainardi Valvasori (Padoue, 1836, in-8 ). [E.F.]
BEGGIATO A (TREVIS., Nometicl., 58). G. d'Algues, de la famille
des Oscillariées, caract. par : filaments simples, très-grêles, hyalins, enveloppés d'une substance muqueuse, libres, solitaires ou
agrégés, rigides, doués de mouvements oscillatoires; le contenu
des cellules est d'un blanc pâle, à peu près incolore et marqué de
points étoiles, d'abord réunis en faisceaux, puis disposés sans
ordre. On en connaît une dizaine d'esp., habitant les eaux douces
ou salées ; un certain nombre vivent dans les eaux thermales
c
sulfureuses (voy. RABENHORST, Fl. eur. Alg.,
II, 9 4 ; III, 4 2 0 ) .
M. Colin place ce g. dans ses Schizophytes (voy. COIIN, Biol. der
Pflanzen, III [1875]). [ L . ]
BÉGON (Michel). Magistrat, né à Blois en 1638, fut président
au tribunal de Blois, trésorier de la marine à Toulon, commissaire, puis intendant de la marine, et enfin chargé en 1683 de
l'administration des Antilles françaises. Il mourut en 1710, intendant général de la marine à Rochefort. Bégon avait toujours
cultivé les sciences et les arts et réuni des recueils fort complets
de plantes ; il avait reçu Plumier chez lui à Saint-Domingue,
lorsqu'il était intendant des Antilles françaises. [E. F . ]
BÉGONIACÉES (Begoniaceœ ENDL., Gen.,941). Fain. de Dicotylédones, comprenant les trois g. Bégonia L., Begoniella et Hillebrandia (auxquels nous renvoyons pour les détails). Les affinités
des Bégoniacées sont encore discutées. Lintlley (Veg. Kingd.,
318) a indiqué le premier leurs rapports avec les Cucurbitacées,
opinion suivie par MM. Bentham et Hooker (Gen., I, 841), qui
placent celte fam. entre les Cucurbitacées et les Datiscées. [ T . ]
BEGONIALES (LINDL., Nix. plant.,
17). Syn. de Bégoniacées.
BEGONIASTRUM, BEGONIELLA (A. D C , Prodr.,
XV, p . I, 292,
281). Sections du g. Bégonia T.
BÉGONIE (Bégonia L., Gen., n. 1156). G. qui a donné son nom
à la fam. des Bégoniacées et qui présente les caract. suiv. Les
fleurs sont diclines et monoïques. Dans les mâles, le réceptacle
est convexe et porte sur ses bords deux ou un plus grand nombre de folioles pétaloïdes, qu'on regarde comme des sépales, et
au centre, des étamines nombreuses, composées d'un fdet libre
ou uni à la base et d'une anthère biloculaire, extrorse, latérale
ou introrse, déhiscente par deux fentes longitudinales ou par des
pores. Dans les fleurs femelles, le réceptacle présente une concavité très-prononcée dans laquelle est un ovaire infère, ordinairement à trois loges et surmonté d'un style divisé en autant de
branches qu'il y a de loges. Ces branches ont leur extrémité
bifide, épaissie et couverte de papilles stigmatiques. Vers le
milieu de son angle interne, chaque loge porte un gros placenta,
divisé en deux lames et chargé d'ovules anatropes sur toute sa surface. Le fruit est ordinairement une capsule loculicide, munie
comme l'ovaire de trois ailes, quelquefois inégales, et contenant
une multitude de graines, petites et striées, qui, sous leurs téguments, renferment un embryon droit, souvent entouré d'un albumen charnu, Les B. sont des plantes des pays chauds ; leurs feuilles,
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