Chapitre 2 : Technique de caractérisation.
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Dans la direction Z, il existe deux gammes de mesures :
± 50 µm (100 µm d’amplitude), résolution max = 6 nm.
± 500 µm (1 mm d’amplitude), résolution max = 60 nm.
Afin de conserver au mieux ces performances théoriques, liées à la technologie de
l’appareil, le profilomètre est isolé des vibrations parasites extérieures grâce à un double
marbre et une table de déplacement XY montée sur coussin d’air. Malgré ces précautions, la
résolution théorique est multipliée au moins par un facteur 2 dans les conditions usuelles
d’utilisation, ce qui reste très acceptable.
B-3. Avantages et inconvénients.
L’intérêt principal de la profilométrie optique (sans contact) est de s’affranchir des
perturbations de la mesure liées à la présence du capteur [ASH 91], appelées erreurs de
finesse. A titre d’exemple, dans la technique de profilométrie mécanique, la pression exercée
par le stylet n’est pas négligeable lors de l’acquisition de profils sur membranes fines
[DJU 90]. Le laser quant à lui n’influence aucunement la position des flèches au centre de
telles structures. De plus, le capteur optique peut effectuer des mesures même pour de faibles
réflectivités (jusqu’à 1%), ce qui donne accès à une large gamme de matériaux.
En revanche, pour des matériaux transparents au proche infrarouge, comme le SiO2, et
même le SiC, cette technique ne peut être employée sans une préparation préalable des
échantillons. En effet le capteur ne peut focaliser correctement le spot laser sur la surface à
étudier. Dans le cas du SiO2, il focalise quelque part au milieu de la couche, alors que pour le
SiC, une partie est réfléchie à l’interface Si/SiC, une autre à la surface de l’échantillon, ce qui
donne naissance à des franges d’interférences (Fizeau, Haidinger, cf. Annexe A). Une parade
à ces inconvénients est le dépôt d’une couche mince réflective sur la surface avant
l’acquisition des données, par exemple de l’or.
Un exemple de profil de surface par profilométrie optique est donné ci-dessous (Figure
22 et Figure 23). Il s’agit d’une membrane carrée auto-suspendue de 3C-SiC, de 3.11 mm de
côté ayant 2.8 µm pour épaisseur. Elle est déformée, sous une pression de 975 mbar, à
température ambiante. La vue de dessus (Figure 23) permet, après une mise à niveau, d’avoir
accès aux dimensions des cotés et d’extraire des lignes caractéristiques comme les médianes