LE MAGAZINE D’INFORMATION BIOMÉDICALE DE ROCHE DIAGNOSTICS FRANCE
BIOMARQUEURS 19
Cancer du col de l'utérus :
nouvelle stratégie de dépistage
à l’Hôpital Américain de Paris
le marqueur HE4 peut-il améliorer
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sa prise en charge ?sa prise en charge ?
A ce jour environ 75 % des cancers de l’ovaire
sont diagnostiqués à un stade III ou IV, ce qui
diminue les chances de survie. La survie à
cinq ans du stade I du cancer de l’ovaire est
de 73 à 93 % contre 11 à 37 % pour les stades
III/IV.
1
Les premiers signes de cancer de l’ovaire
sont peu spécifi ques. Les examens non inva-
sifs complémentaires, échographie et CA125
notamment, sont eux-mêmes peu sensibles
et peu spécifi ques, et sont insuffi sants pour
être utilisés seuls.
Chez certaines femmes l’échographie trans-
vaginale révèle une masse pelvienne. Environ
une femme sur cinq aura à faire face à cette
question, la présence d’une masse pelvienne,
à un moment dans sa vie. Toutefois, seul un
faible pourcentage, 13 à 20 %, s'avèrera être
cancéreux. L’échographie transvaginale ne
peut défi nir le caractère bénin ou malin, son
interprétation est subjective.
Seule une biopsie, réalisée par cœlioscopie
ou laparotomie, peut déterminer si la masse
est cancéreuse. L’apport d’un biomarqueur
très sensible et très spécifi que serait, avant
le recours aux examens invasifs, une aide
précieuse dans la stratégie diagnostique de
ce cancer.
HUMAN EPIDIDYMAL PROTEIN 4
(HE4) : UN NOUVEAU BIOMARQUEUR
DU CANCER DE L’OVAIRE
HE4 est le produit du gène WFDC2 (HE4)
qui est situé sur le chromosome 20 et se
trouve amplifi é dans les cellules cancéreuses
ovariennes.
HE4 suit une voie d’expression indépendante
du CA125 2. Il est exprimé dès les stades
précoces et, pour une spécifi cité identique, il
présente une sensibilité cinq fois plus élevée
que le CA125 3.
C’est en association avec le CA125 que les
performances de HE4 sont les meilleures. Un
algorithme incluant CA125, HE4 et le statut
ménopausal permet de calculer le risque de
cancer avec la meilleure sensibilité et spécifi -
cité pour un diagnostic précoce.
Plus de 60 % des femmes avec un cancer de
stade I ou II ont un score ROM
ATM supérieur
au seuil. •
[1] Heintz APM, et al. FIGO Annual Report on the Results
of Treatment in Gynecologic Cancers. 2000; 24 :107-138.
Holschneider CH, Berek JS. Semin Surg Oncol. 2000;19:3-10.
[2] Lamy PJ, Roques S, Viglianti C, Fabbro M, Montels F.
HE4, a novel marker for epithelial ovarian cancer: evaluation
of analytical performances. Ann Biol Clin (Paris) 2010;68:325-9.
[3] Hellstrom I, Raycraft J, Hayden-Ledbetter M, Ledbetter JA,
Schummer M, McIntosh M, et al. The HE4 (WFDC2) protein is a
biomarker for ovarian carcinoma. Cancer Res 2003;63:3695-700.
Avec 4 615 nouveaux cas estimés en 2012,
l’incidence du cancer de l’ovaire est faible.
Son taux de mortalité est, en revanche,
élevé, notamment parce qu’il est souvent
diagnostiqué trop tardivement.
Un diagnostic précoce améliorerait
le pronostic.
EXPLICATIONS DU
DOCTEUR PIERRE-JEAN LAMY,
LABORATOIRE DE BIOLOGIE SPÉCIALISÉE
ET ONCOGÉNÉTIQUE,
INSTITUT DU CANCER, MONTPELLIER
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