ISITV, Premi`ere Ann´ee MAT 2011
Vendredi 8 Avril 2011, ISITV.
Corrig´e.
I: la d´eriv´ee de fs’exprime par le biais de sa Jacobienne :
Df(1,1,1) =fi
xj(1,1,1)
=
1
20 0
1 1 1
e3e3e3
cos(1) 0 0
.
II: on passe d’abord de l’ellipso¨ıde `a la sph`ere unit´e de R3en posant (x, y, z)=(u, 3v, 4w), puis
on passe en sph´eriques en posant (u, v, w)=(ρcos θcos φ, ρ sin θcos φ, ρ sin φ) avec 0 ρ1,
0θ2π, et π
2φπ
2.
Le Jacobien du premier changement de variable vaut 12 (= det(Diag(1,3,4))) et celui du second
vaut ρ2cos(φ) (cf. cours et TD). Alors
I=Z1
0
(Z2π
0
(Zπ
2
π
2
12ρ5cos φdφ))= 8π.
III:
1) on compte le nombre de cas favorables divis´e par le nombre de cas possibles, soit
pk=k
n(n+ 1)/2=2k
n(n+ 1).
2) X=1kpair 1kimpair. La variable Xprend deux valeurs, ±1, elle est donc discr`ete, et la
d´etermination de sa loi revient `a d´eterminer P(kpair) et P(kimpair) = 1 P(kpair).
P(kpair) = (Pn/2
k=1 p2k=4
n(n+1)
1
2
n
2(n
2+ 1) = n+2
2(n+1) si npair;
P(n1)/2
k=1 p2k=4
n(n+1)
1
2
n1
2(n1
2+ 1) = n1
2nsi nest impair.
Il en r´esulte que
E(X) = P(kpair) P(kimpair) = 2P(kpair) 1 = 1
n+1 si npair;
1
nsi nimpair.
On observe ensuite que X2= 1 donc E(X2) = 1 et donc V ar(X) = 1 E(X)2, soit
V ar(X) = 11
(n+1)2si npair;
11
n2sinon.
IV: on observe que puisque (Hi) partitionne Ω, on a
1A=X
i
1AHi,
soit en int´egrant,
P(A) = X
i
P(AHi) = X
i
P(A|Hi)P(Hi),
et donc dans la formule annonc´ee on constate que le produit du terme de gauche par le d´enominateur
de celui de droite vaut P(AHi), ce qui est bien la valeur du num´erateur du terme de droite.
CQFD.
Appelons Ml’´ev`enement “malade”, ¯
Ml’´ev`enement compl´ementaire, et T+l’´ev`enement “test
positif”, et Tl’´ev`enement contraire. L’´enonc´e nous dit alors que
P(M)=1/1000,P(T+|M)=0,99,P(T+|¯
M)=0,002.
On applique alors la formule de Bayes :
P(M|T+) = P(T+|M)P(M)
P(T+|M)P(M) + P(T+|¯
M)P(¯
M)=0,99.0,001
0,99.0,001 + 0,002.0,999 1
3.
V:
1 et 2) La loi de Xdistribue les charges (1 p)pnaux entiers n0, pour Y, c’est (1 q)qn.
Donc
FX(t) = 1t0(1 p[t]+1), FY(t) = 1t0(1 q[t]+1).
En utilisant l’ind´ependance de Xet de Y, on peut calculer FZ(t) par le compl´ementaire :
FZ(t)=1P(min{X, Y }> t)=1P(X > t et Y > t) = 1 (1 FX(t))(1 FY(t)),
et si l’on regade de plus pr`es cette derni`ere quantit´e, on s’aper¸coit qu’elle est nulle si t < 0 et sinon
vaut 1 p[t]+1q[t]+1 = 1 (pq)[t]+1, ainsi, on reconnaˆıt que la loi de Zest une loi g´eom´etrique de
param`etre pq.
VI:
1) La suite (1Yi+Zi1)i1est ind´ependante identiquement distribu´ee, et sa loi commune, celle
de 1Y1+Z11, est Bernoulli de param`etre P(X1+Y11), qui est son esp´erance. Elle est donc
int´egrable, et par la loi forte des grands nombres, on aura
lim
n+
1
n
n
X
k=1
1Yk+Zk1P(X1+Y11).
Reste `a calculer P(X1+Y11). Pour cela passons `a la loi du couple (X1, Y1), qui a la densit´e
1[0,1](x)1[0,1](y) (produit des densit´es par ind´ependance) : alors
P(X1+Y11) = Zx+y1
1[0,1](x)1[0,1](y)dxdy =Z1
0
(Z1y
0
dx)dy =1
2.
2) P(Mnt) = P(n
k=1{Ykt}) = Qn
k=1 P(Ykt) = P(Y1t)npar ind´ependance et
distribution identique. La fonction de r´epartition de Y1est bien connue, et vaut 0 si t0, tsi
0t1, et 1 sinon. Comme les Yk[0,1], Mn[0,1], et donc pour ε > 0,
P(|Mn1| ≥ ε) = P(Mn1ε) = 0 si ε1;
(1 ε)nsinon.
Donc quel que soit ε > 0, P(|Mn1| ≥ ε)0. CQFD.
1 / 2 100%
La catégorie de ce document est-elle correcte?
Merci pour votre participation!

Faire une suggestion

Avez-vous trouvé des erreurs dans linterface ou les textes ? Ou savez-vous comment améliorer linterface utilisateur de StudyLib ? Nhésitez pas à envoyer vos suggestions. Cest très important pour nous !