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rapport à Zelboraf utilisé seul (HR=0,63; IC à 95%: 0,47-0,85; p=0,0019). Tout comme le taux de réponse
complète (régression complète de la tumeur, 16% vs 11%), le taux de réponse objective (régression de la
tumeur) était plus élevé sous Cotellic plus Zelboraf que sous Zelboraf seul (70% vs 50%; p<0,001) 1.
Parmi les éventuels effets indésirables sévères de Cotellic, on compte notamment un risque de cancer de la
peau, un risque accru d’hémorragie, des problèmes cardiaques pouvant entraîner un pompage inadéquat du
sang par le cœur, des éruptions cutanées, des problèmes oculaires, des valeurs hépatiques anormales ou une
lésion hépatique, des taux élevés d’une enzyme dans le sang et une photosensibilité. Les effets indésirables les
plus courants de Cotellic sont notamment les suivants: diarrhées, coups de soleil ou sensibilité au
rayonnement solaire, nausées, fièvre et vomissements. Cotellic peut également entraîner une modification de
la formule sanguine.
L’analyse finale des données de survie globale de l’étude coBRIM sera présentée lors du congrès 2015 de la
Society for Melanoma Research (SMR) qui se tiendra à San Francisco du 18 au 21 novembre.
En septembre, le Comité des médicaments à usage humain (CHMP) de l’Agence européenne des
médicaments (EMA) a émis un avis favorable concernant la demande d’autorisation de mise sur le marché de
Cotellic au sein de l’Union européenne qui avait été déposée par Roche. Une décision de la Commission
européenne est attendue avant la fin de l’année 2015. Cotellic a été homologué en Suisse par Swissmedic en
août 2015.
A propos de l’étude coBRIM
CoBRIM est une étude internationale de phase III, randomisée, menée en double insu et contrôlée contre
placebo, destinée à évaluer l’innocuité et l’efficacité de l’association Cotellic (60 mg une fois par jour) plus
Zelboraf (960 mg deux fois par jour), par comparaison avec Zelboraf à raison de 960 mg deux fois par jour
plus placebo. Dans cette étude, 495 patients atteints d’un mélanome localement avancé ou métastatique non
opérable, présentant la mutation V600 du gène BRAF (détectée à l’aide du cobas 4800 BRAF Mutation Test),
non précédemment traités pour leur maladie avancée, ont été randomisés pour recevoir Zelboraf chaque jour
d’un cycle de 28 jours, plus soit Cotellic, soit un placebo les jours 1 à 21. Le traitement a été poursuivi jusqu’à
la progression de la maladie, l’apparition d’une toxicité inacceptable ou la révocation du consentement du
patient. Le critère d’évaluation primaire était la survie sans progression (PFS) évaluée par l’investigateur. Les
critères d’évaluation secondaires englobaient la PFS évaluée par un comité d’examen indépendant, le taux de
réponse objective, la survie globale, la durée de la réponse ainsi que d’autres critères de mesure de l’innocuité,