La FDA homologue l`emploi de Cotellic (cobimetinib), médicament

publicité
Communiqué de presse
Bâle, le 11 novembre 2015
La FDA homologue l’emploi de Cotellic (cobimetinib), médicament de Roche, en
association avec Zelboraf (vemurafenib) en cas de mélanome avancé
• L’homologation accordée par la FDA souligne à quel point les médicaments ciblés jouent un rôle
important pour aider les personnes atteintes de mélanome avancé exprimant une mutation V600 du
gène BRAF.
• L’étude pivot coBRIM a montré que l’association Cotellic plus Zelboraf améliorait la survie sans
progression et la survie globale par comparaison avec Zelboraf utilisé seul
Roche (SIX: RO, ROG; OTCQX: RHHBY) a annoncé aujourd’hui que la Food and Drug Administration
(FDA) américaine avait homologué l’emploi de Cotellic (cobimetinib) pour le traitement du mélanome
inopérable ou métastatique exprimant une mutation V600E ou V600K du gène BRAF, en association avec
Zelboraf (vemurafenib). Cotellic et Zelboraf ne sont pas utilisés dans le traitement des mélanomes présentant
un gène BRAF non muté. Cotellic est le septième nouvel anticancéreux de Roche à avoir été homologué par
la FDA au cours des cinq dernières années.
«L’association Cotellic plus Zelboraf contribue à retarder la progression de la maladie et contribue à
prolonger significativement la survie par rapport à Zelboraf utilisé seul, explique Sandra Horning, M.D.,
Chief Medical Officer et Head of Global Product Development. Grâce à cette homologation, les personnes
atteintes de ce type agressif et mortel de cancer de la peau disposent désormais d’une nouvelle option
thérapeutique ciblée.»
L’homologation accordée aujourd’hui par la FDA repose sur des résultats de l’étude de phase III coBRIM, qui
ont montré que l’association Cotellic plus Zelboraf a permis de réduire de près de moitié le risque de
progression de la maladie ou de décès (survie sans progression, PFS) chez des patients traités par l’association
(HR=0,56, IC à 95% (0,45-0,70); p<0,001), avec une PFS médiane de 12,3 mois dans le groupe sous Cotellic
plus Zelboraf contre 7,2 mois sous Zelboraf seul1. Une analyse intermédiaire a également montré que
l’association Cotellic plus Zelboraf contribuait à prolonger significativement la survie (survie globale, OS) par
F. Hoffmann-La Roche SA
4070 Bâle
Suisse
Group Communications
Relations avec les médias,
groupe Roche
Tél. +41 61 688 88 88
Fax +41 61 688 27 75
www.roche.com
1/5
rapport à Zelboraf utilisé seul (HR=0,63; IC à 95%: 0,47-0,85; p=0,0019). Tout comme le taux de réponse
complète (régression complète de la tumeur, 16% vs 11%), le taux de réponse objective (régression de la
tumeur) était plus élevé sous Cotellic plus Zelboraf que sous Zelboraf seul (70% vs 50%; p<0,001) 1.
Parmi les éventuels effets indésirables sévères de Cotellic, on compte notamment un risque de cancer de la
peau, un risque accru d’hémorragie, des problèmes cardiaques pouvant entraîner un pompage inadéquat du
sang par le cœur, des éruptions cutanées, des problèmes oculaires, des valeurs hépatiques anormales ou une
lésion hépatique, des taux élevés d’une enzyme dans le sang et une photosensibilité. Les effets indésirables les
plus courants de Cotellic sont notamment les suivants: diarrhées, coups de soleil ou sensibilité au
rayonnement solaire, nausées, fièvre et vomissements. Cotellic peut également entraîner une modification de
la formule sanguine.
L’analyse finale des données de survie globale de l’étude coBRIM sera présentée lors du congrès 2015 de la
Society for Melanoma Research (SMR) qui se tiendra à San Francisco du 18 au 21 novembre.
En septembre, le Comité des médicaments à usage humain (CHMP) de l’Agence européenne des
médicaments (EMA) a émis un avis favorable concernant la demande d’autorisation de mise sur le marché de
Cotellic au sein de l’Union européenne qui avait été déposée par Roche. Une décision de la Commission
européenne est attendue avant la fin de l’année 2015. Cotellic a été homologué en Suisse par Swissmedic en
août 2015.
A propos de l’étude coBRIM
CoBRIM est une étude internationale de phase III, randomisée, menée en double insu et contrôlée contre
placebo, destinée à évaluer l’innocuité et l’efficacité de l’association Cotellic (60 mg une fois par jour) plus
Zelboraf (960 mg deux fois par jour), par comparaison avec Zelboraf à raison de 960 mg deux fois par jour
plus placebo. Dans cette étude, 495 patients atteints d’un mélanome localement avancé ou métastatique non
opérable, présentant la mutation V600 du gène BRAF (détectée à l’aide du cobas 4800 BRAF Mutation Test),
non précédemment traités pour leur maladie avancée, ont été randomisés pour recevoir Zelboraf chaque jour
d’un cycle de 28 jours, plus soit Cotellic, soit un placebo les jours 1 à 21. Le traitement a été poursuivi jusqu’à
la progression de la maladie, l’apparition d’une toxicité inacceptable ou la révocation du consentement du
patient. Le critère d’évaluation primaire était la survie sans progression (PFS) évaluée par l’investigateur. Les
critères d’évaluation secondaires englobaient la PFS évaluée par un comité d’examen indépendant, le taux de
réponse objective, la survie globale, la durée de la réponse ainsi que d’autres critères de mesure de l’innocuité,
2/5
de la pharmacocinétique et de la qualité de vie.
A propos de l’association Cotellic plus Zelboraf
Cotellic et Zelboraf sont des médicaments délivrés sur ordonnance utilisés en association pour traiter les
mélanomes qui se sont étendus à d’autres parties de l’organisme ou ne peuvent pas être retirés au moyen
d’une opération, et qui expriment un certain type de gène BRAF anormal. Détectée dans approximativement
la moitié des cas de mélanome3, la protéine BRAF mutée est à l’origine d’une signalisation anormale à
l’intérieur des cellules cancéreuses qui entraîne leur croissance4,5. Zelboraf est conçu pour inhiber certaines
formes mutées de la protéine BRAF, tandis que Cotellic a été développé pour inhiber certaines formes de la
MEK. Les protéines BRAF et MEK sont impliquées dans une voie de signalisation qui contribue au contrôle
de la croissance et de la survie des cellules6. On pense que lorsqu’ils sont utilisés en association, Cotellic et
Zelboraf réduisent la croissance des cellules cancéreuses pendant plus longtemps que lorsque Zelboraf est
administré seul. Un test doit être réalisé par un professionnel de santé afin de garantir que l’emploi de
Cotellic et de Zelboraf est une option appropriée pour le patient. On ignore si Cotellic et Zelboraf sont sûrs et
efficaces chez les patients de moins de 18 ans.
A propos du mélanome
Le mélanome est moins courant, mais plus agressif, et entraîne davantage de décès que d’autres formes de
cancer de la peau.7,8 La mutation du gène BRAF est présente dans environ la moitié des cas de mélanome.3
Lorsqu’il est diagnostiqué de manière précoce, le mélanome peut généralement être guéri,9,10 mais la majorité
des patients atteints de mélanome avancé présentent un mauvais pronostic.8 A l’heure actuelle, plus de
232 000 nouveaux cas de mélanome sont diagnostiqués chaque année dans le monde.11 Au cours des
dernières années, des avancées majeures ont été réalisées dans le traitement du mélanome métastatique, et les
patients concernés disposent de davantage d’options thérapeutiques. Néanmoins, le mélanome demeure un
problème de santé majeur, avec d’importants besoins non satisfaits et une incidence en constante
augmentation au cours des 30 dernières années.12
A propos de Roche dans le cancer de la peau
Le groupe Roche est le leader mondial des produits oncologiques, qu’il s’agisse de traitements, de soins de
soutien ou de produits diagnostiques. Dans le domaine des cancers de la peau, cela fait près de 20 ans que
l’équipe scientifique de Roche étudie des traitements. Plus de 28 000 patients ont été traités dans le monde, ce
qui a permis des percées thérapeutiques et l’établissement de nouvelles normes thérapeutiques, incluant
notamment Zelboraf et Erivedge, qui sont respectivement destinés au traitement du mélanome métastatique
et du carcinome basocellulaire, deux des formes de cancer de la peau les plus difficiles à traiter. Roche
3/5
poursuit ses recherches sur ses médicaments contre les cancers de la peau en monothérapie et en association
avec d’autres médicaments expérimentaux, tels que les immunothérapies anticancéreuses, dans plusieurs
types de cancer et maladies.
A propos de Roche
Roche, dont le siège est à Bâle, Suisse, figure parmi les leaders de l’industrie pharmaceutique et diagnostique
axée sur la recherche. Numéro un mondial de la biotechnologie, Roche produit des médicaments
cliniquement différenciés pour l’oncologie, l’immunologie, les maladies infectieuses, l’ophtalmologie et les
neurosciences. Roche est aussi le leader mondial du diagnostic in vitro ainsi que du diagnostic histologique
du cancer, et une entreprise d’avant-garde dans la gestion du diabète. Sa stratégie des soins personnalisés vise
à mettre à disposition des médicaments et des produits diagnostiques permettant d’améliorer de façon
tangible la santé ainsi que la qualité et la durée de vie des patients. Depuis sa fondation, en 1896, Roche n’a
cessé d’apporter une contribution majeure dans le domaine de la santé, au niveau mondial. Vingt-neuf
médicaments développés par Roche font partie de la Liste modèle de Médicaments Essentiels de
l’Organisation Mondiale de la Santé, notamment des antibiotiques, des traitements antipaludéens et des
agents chimiothérapiques permettant de sauver des vies.
En 2014, le groupe Roche, qui comptait 88 500 employés dans le monde, a consacré 8,9 milliards de francs
suisses à la recherche et au développement. Son chiffre d’affaires s’est élevé à 47,5 milliards de francs suisses.
Genentech, aux Etats-Unis, appartient entièrement au groupe Roche, qui est par ailleurs l’actionnaire
majoritaire de Chugai Pharmaceutical, Japon. Pour de plus amples informations, veuillez consulter
www.roche.com.
Tous les noms de marque mentionnés sont protégés par la loi.
Relations avec les médias, groupe Roche
Téléphone: +41 -61 688 8888 / e-mail: [email protected]
Nicolas Dunant (responsable du bureau des médias)
Ulrike Engels-Lange
Claudia Schmitt
Nicole Rüppel
4/5
Informations complémentaires
Roche en oncologie: www.roche.com/media/media_backgrounder/media_oncology.htm
Références
1. Larkin J et al., Update of progression-free survival and correlative biomarker analysis from coBRIM: cobimetinib plus
vemurafenib in advanced BRAF-mutated melanoma. Abstract presented at ASCO, Chicago, IL, USA, 29 May – 2 June 2015;
abstract #9006.
2. Larkin JM, et al. Combined Vemurafenib and Cobimetinib in BRAF-Mutated Melanoma. N Engl J Med. 2014;371(20):1867-76.
3. Ascierto PA, et al. The role of BRAF V600 mutation in melanoma. J Transl Med. 2012;10:85.
4. Safaee Ardekani G, et al. The prognostic value of BRAF mutation in colorectal cancer and melanoma: a systematic review and
meta-analysis. PLoS One. 2012;7(10):e47054.
5. Haferkamp S, et al. Vemurafenib induces senescence features in melanoma cells. J Invest Dermatol. 2013;133:1601-9.
6. Khavari TA, et al. Ras/Erk MAPK signaling in epidermal homeostasis and neoplasia. Cell Cycle. 2007;6:2928-31.
7. Algazi AP, et al. Treatment of cutaneous melanoma: current approaches and future prospects. Cancer Manag Res. 2010;2:197211.
8. Finn L, et al. Therapy for metastatic melanoma: the past, present, and future. BMC Med. 2012;10:23.
9. Leong SP. Future perspectives on malignant melanoma. Surg Clin North Am. 2003;83:453-6.
10. Creagan ET. Malignant melanoma: an emerging and preventable medical catastrophe. Mayo Clin Proc. 1997;72:570-4.
11. Ferlay J, Soerjomataram I, Ervik M, Dikshit R, Eser S, Mathers C, Rebelo M, Parkin DM, Forman D, Bray, F. GLOBOCAN 2012
v1.0, Cancer Incidence and Mortality Worldwide: IARC CancerBase No. 11 [Internet]. Lyon, France: International Agency for
Research on Cancer; 2013. Available from: http://globocan.iarc.fr/Pages/fact_sheets_population.aspx; Last accessed September
2015.
12. Bataille V. Risk factors for melanoma development. Expert Rev Dermatol. 2009;4:533-9.
5/5
Téléchargement