Le CHMP recommande l`homologation européenne de l`association

Communiqué de presse
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Bâle, le 25 septembre 2015
Le CHMP recommande l’homologation européenne de l’association Cotellic
(cobimetinib) plus Zelboraf (vemurafenib), deux médicaments Roche, dans le
traitement du mélanome avancé
Roche (SIX: RO, ROG; OTCQX: RHHBY) a annoncé aujourd’hui que le Comité européen des médicaments
à usage humain (CHMP) avait émis un avis favorable concernant CotellicTM (cobimetinib) utilisé en
association avec Zelboraf® (vemurafenib) pour le traitement du mélanome métastatique ou non opérable
exprimant une mutation V600 du gène BRAF. Environ 50% des tumeurs cutanées mélaniques ont un statut
BRAF-positif et les mélanomes sont responsables du décès de plus de 55 000 personnes par an dans le
monde.1
«L’avis positif du CHMP émis aujourd’hui constitue une étape importante pour les personnes atteintes d’un
cancer de la peau BRAF-positif en Europe et dans le monde, a déclaré Sandra Horning, M.D., Chief Medical
Officer et Global Head of Product Development. Grâce à l’association de Cotellic et Zelboraf, les médecins
disposeront d’une option thérapeutique efficace pouvant aider les patients à vivre significativement plus
longtemps sans progression de la maladie par comparaison avec la monothérapie par Zelboraf.»
La recommandation du CHMP repose principalement sur les résultats de l’étude pivot de phase III coBRIM.
Ces données ont montré que les personnes recevant l’association Cotellic plus Zelboraf ont vécu plus d’un an
sans aggravation de la maladie (durée médiane de la survie sans progression [PFS] de 12,3 mois, contre
7,2 mois avec Zelboraf seul; hazard ratio: 0,58; intervalle de confiance à 95%: 0,46-0,72; p<0,0001).2 Le taux
de réponse objective était également plus élevé dans le groupe recevant l’association que dans le groupe sous
Zelboraf seul (70% vs 50%; p<0,0001).2 Les événements indésirables les plus fréquents observés dans le
groupe ayant reçu l’association dans le cadre de cette étude pivot ont été les suivants: diarrhées, éruptions
cutanées, nausées, fièvre, sensibilité au soleil, valeurs hépatiques anormales, élévation du taux de créatine-
phosphokinase (CPK, enzyme libérée par les muscles) et vomissements.
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Selon des données complémentaires relevées à un stade précoce de développement, issues de l’étude de
phase Ib BRIM7, l’association Cotellic plus Zelboraf a permis à des patients qui n’avaient pas été
précédemment traités par un inhibiteur de la protéine BRAF de vivre pendant plus de deux ans (durée
médiane de la survie globale: 28,5 mois).3
S’appuyant sur la recommandation du CHMP, la Commission européenne devrait prendre une décision
finale concernant l’homologation de l’association Cotellic plus Zelboraf d’ici la fin 2015.
Cotellic a été récemment homologué en Suisse pour son utilisation en association avec Zelboraf dans le
traitement de patients atteints d’un mélanome avancé. Aux Etats-Unis, la Food and Drug Administration
(FDA) devrait prendre une décision concernant la demande d’homologation de Roche pour son traitement
combiné d’ici la fin de l’année.
A propos du mélanome
Le mélanome est moins courant mais plus agressif et entraîne davantage de décès que d’autres formes de
cancer de la peau.4,5 La mutation V600 de la protéine BRAF est présente dans environ la moitié des cas de
mélanome et devrait donc être testée afin de déterminer la meilleure option thérapeutique.6 Lorsqu’il est
diagnostiqué de manière précoce, le mélanome peut généralement être guéri,7,8 mais la majorité des patients
atteints de mélanome avancé présentent un mauvais pronostic.5 A l’heure actuelle, plus de 232 000 nouveaux
cas de mélanome sont diagnostiqués chaque année dans le monde.1 Au cours des dernières années, des
avancées majeures ont été réalisées dans le traitement du mélanome métastatique et les patients concernés
disposent de davantage d’options thérapeutiques. Néanmoins, le mélanome demeure un problème de santé
majeur, avec d’importants besoins non satisfaits, dont l’incidence n’a cessé d’augmenter au cours des
30 dernières années.9
A propos de l’association Cotellic plus Zelboraf
Zelboraf a été le premier traitement homologué destiné aux patients atteints de mélanome non opérable ou
métastatique présentant la mutation V600 du gène BRAF détectée à l’aide d’un test validé, tel que le cobas®
4800 BRAF Mutation Test de Roche. Zelboraf n’est pas indiqué dans le traitement des mélanomes exprimant
un gène BRAF de type sauvage. Cotellic (cobimetinib) est conçu pour bloquer de manière sélective l’activité
de la MEK,10 l’une des protéines cellulaires qui constituent la voie de signalisation MAPK contribuant à la
régulation de la division et de la survie des cellules.11 Chez la plupart des patients, une résistance à une
monothérapie par un inhibiteur de BRAF finit par se développer à cause de la réactivation de la voie de
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signalisation MAPK par le biais de la protéine MEK.12 Cotellic a été conçu pour contrecarrer cette résistance
à l’inhibition de BRAF et prévenir la réactivation de la voie de signalisation. Cotellic se lie à la protéine MEK,
tandis que Zelboraf se lie au BRAF muté afin d’interrompre le processus anormal pouvant entraîner la
croissance tumorale.13,14
Cotellic fait également l’objet de recherches en association avec plusieurs médicaments expérimentaux,
notamment un agent immunothérapeutique, dans le traitement de plusieurs types de tumeur comme le
cancer du poumon non à petites cellules et le cancer colo-rectal. Cotellic a été découvert par Exelixis Inc. et
est développé par Roche en collaboration avec cette société.
A propos de Roche dans le cancer de la peau
Le groupe Roche est le leader mondial des produits oncologiques, qu’il s’agisse de traitements, de soins de
soutien ou de produits diagnostiques. Dans le domaine des cancers de la peau, cela fait près de 20 ans que
l’équipe scientifique de Roche étudie des traitements, entraînant des percées thérapeutiques et établissant de
nouveaux standards de soin. Les médicaments Zelboraf et Erivedge, conçus pour deux des formes de cancer
de la peau les plus difficiles à traiter, à savoir le mélanome métastatique et le carcinome basocellulaire, ont été
utilisés chez plus de 28 000 patients dans le monde. Roche poursuit ses recherches sur des médicaments
contre les cancers de la peau en monothérapie et en association avec d’autres médicaments expérimentaux,
tels que les immunothérapies anticancéreuses, dans plusieurs types de cancer et maladies.
A propos de Roche
Roche, dont le siège est à Bâle, Suisse, figure parmi les leaders de l’industrie pharmaceutique et diagnostique
axée sur la recherche. Numéro un mondial de la biotechnologie, Roche produit des médicaments
cliniquement différenciés pour l’oncologie, l’immunologie, les maladies infectieuses, l’ophtalmologie et les
neurosciences. Roche est aussi le leader mondial du diagnostic in vitro ainsi que du diagnostic histologique
du cancer, et une entreprise d’avant-garde dans la gestion du diabète. Sa stratégie des soins personnalisés vise
à mettre à disposition des médicaments et des produits diagnostiques permettant d’améliorer de façon
tangible la santé ainsi que la qualité et la durée de vie des patients. Depuis sa fondation, en 1896, Roche n’a
cessé d’apporter une contribution majeure dans le domaine de la santé, au niveau mondial. Vingt-neuf
médicaments développés par Roche font partie de la Liste modèle de Médicaments Essentiels de
l’Organisation Mondiale de la Santé, notamment des antibiotiques, des traitements antipaludéens et des
agents chimiothérapiques permettant de sauver des vies.
En 2014, le groupe Roche, qui comptait 88 500 employés dans le monde, a consacré 8,9 milliards de francs
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suisses à la recherche et au développement. Son chiffre d’affaires s’est élevé à 47,5 milliards de francs suisses.
Genentech, aux Etats-Unis, appartient entièrement au groupe Roche, qui est par ailleurs l’actionnaire
majoritaire de Chugai Pharmaceutical, Japon. Pour de plus amples informations, veuillez consulter
www.roche.com.
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Informations complémentaires
Roche en oncologie: www.roche.com/media/media_backgrounder/media_oncology.htm
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Nicolas Dunant (responsable du bureau des médias)
Ulrike Engels-Lange
Štěpán Kráčala
Nicole Rüppel
Claudia Schmitt
Références
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