IFSI – Infirmières 3ème année Dr B. Godet – 01/2009 • Clinique

IFSI – Infirmières 3ème année
Dr B. Godet – 01/2009
• Clinique
– Symptômes
– Surveillance
Evolution - Pronostic
• Diagnostic
• Traitement
– Éducation
Maladie auto-immune de la jonction
neuro-musculaire liée à des Ac Anti-
récepteurs acch
Fatigabilité musculaire anormale
– Absent au réveil, s’aggrave dans la journée
– Manifestation inaugurale occulaire dans
2/3 des cas : diplopie, ptosis
– Atteinte pharyngo-laryngée
– Atteinte des muscles respiratoires
Aggravation aigue :
– Dyspnée
– Fausses-routes
Toux inefficace, encombrement bronchique
Facteurs déclenchant :
Infection, arrêt du traitement, grossesse, post-partum,
anesthésie, médicaments aggravants
Crise cholinergique :
Surdosage en anticholinestérasiques
Nausées, sueurs, hypersalivation, douleurs abdominales,
diahrrées, myosis, bradycardie
Paralysie respiratoire
Favorable sous traitement
Dépend de la cause
Risques de déstabilisation
• Myasthénie
– Clinique
– Test à la prostigmine
– EMG
– Anticorps anti récepteur
Cause :
– Scanner thoracique : THYMOME ?
Symptomatique au long cours
– Anticholinestérasiques
Crise myasthénique
Immunoglobulines intraveineuses
Traitement de fond :
Thymectomie +/- Radiothérapie
– Corticothérapie
– Immunosuppresseurs
Connaître les facteurs aggravants
Connaître les signes d’aggravation / de
surdosage
Connaître les médicaments aggravants
:
– Curares, BZD, Anesthésiques,
myorelaxants, aminosides, sels de
magnésium, quinine…
Maladie dégénérative du neurone
moteur central et périphérique
Signes d’appels :
– Déficit moteur, trouble de la phonation, de
la déglutition
– Amyotrophie, fasciculations
– Douleurs musculaires, crampes
– Difficultés à la marche
Déglutition :
Surveillance de l’état nutritionnel
Risque : Pneumopathie d’inhalation
Prévention : verre à encoche nasale, régime adapté,
gastrostomie
Fonction respiratoire :
Dyspnée ? Respiration paradoxale ? Dyssomnie ?
Fonction motrice :
Chutes, grabatarisation et escarres
Fonctions cognitives :
Evolution vers une démence dans 1/3 des cas
Evaluer l’humeur
Sombre : Evolution naturelle vers le
décès. Médiane de survie 40 mois
Importance d’une prise en charge multi-
disciplinaire du malade et des
accompagnants.
• Clinique
• EMG
Rechercher un diagnostic différentiel :
– IRM cérébrale et/ou médullaire
– Ponction lombaire
– …selon orientation
Evaluation atteinte : Testing
musculaire, EFR, bilan nutritionnel,
bilan neuro-psychologique
Riluzole (Rilutek®) : prolonge la survie en
l’absence de trachéotomie de 2 à 3 mois.
Fonction respiratoire : VNI, trachéotomie
Nutrition : compléments nutritionnels, régime
adapté, gastrostomie
Fonction motrice : préventions des
déformations par orthèse, fauteuil roulant
Aide à la communication
Aide humaine
Maladie neurodégénérative autosomique
dominante à révélation tardive
Une triade clinique:
Mouvements anormaux
Chorée* dystonie, akinésie, rigidité
Troubles psychiatrique
dépression, manie, psychose,
impulsivité, agressivité, irritabilité
Troubles cognitif
démence progressive
*Chorée : une succession de mouvements spontanés excessifs,
abrupts, imprévisibles et irréguliers
Troubles psychiatriques
Troubles cognitifs
Risques de fausses routes
Risque de chutes
Maladie incurable
Début à un âge variable autour de 30
ans en règle générale, jusqu’à 70 ans
Aggravation progressive en 10 à 20
ans vers rigidité posturale, cachexie et
démence
Maladie génétique à expansion de triplet,
de transmission autosomique dominante
Normale : 6 à 35 répétitions CAG dans le
gène
Au delà : Production d’une protéine anormale
(huntingtine). Accumulation intra-nucléaire.
Dégénérescence prédominante au niveau du
striatum
Diagnostic par analyse moléculaire (PCR)
du gène
3 situations : Diagnostic symptomatique,
présymptomatique et
prénatal/préimplantatoire
Imagerie cérébrale anatomique et
fonctionnelle
Pas de traitement spécifique
Traitement symptomatiques :
– Neuroleptiques, tetrabenazine
– Antidépresseurs, thymo-régulateurs
Rééducation orthophonique,
kinésithérapie
Prise en charge sociale, professionnelle
3 formes :
Sporadique : 85 %
Génétique : 15 %
– Iatrogène
Apparition en quelques semaines de signes
neuropsychiatriques
– Démence
Myoclonies spontanées, exagérées par stimulations
sensorielles
Ataxie cérébelleuse
Troubles visuels (gène, hémianopsie, diplopie,
hallucinations, cécité)
Signes pyramidaux
Signes extra-pyramidaux
Evolution vers un mutisme akinétique
• Déglutition
• Grabatarisation
• Infections
Crise épileptiques
Risque de contamination de matériel
endoscopique digestif, de
neurochirurgie…
Décès rapide
– 6 mois dans les formes sporadiques et
génétiques
– 18 mois dans les formes iatrogènes, après
une durée moyenne d’incubation de 5 ans
PL : p14-3-3
IRM cérébrale Hypersignaux flair des
noyaux gris centraux
• EEG
Certitude :
– étude génétique du codon 129, biopsie
amygdale
– Neuropathologie : spongiose, perte
neuronale et gliose noyaux gris centraux
et thalamus
Pas de traitement efficace.
Prévention des complications de décubitus, infectieuses…
Soutien de la famille
Caractère infectieux :
cerveau, moelle, œil, rate, ganglions lymphatiques,
amygdales, iléon, colon proximal, dure-mère, placenta,
hypophyse, surrénale
Caractère infectieux faible :
Thymus, moelle osseuse, poumon, foie, pancréas, colon
distal, muqueuse nasale
Pas de caractère infectieux :
Sérum, caillot sanguin, bile, urine, muscle, cœur, rein, lait,
glande mammaire, glande thyroïde, glande salivaire, salive,
fèces, tissus osseux, cartilage, peau, ovaire, utérus.
1 / 4 100%

IFSI – Infirmières 3ème année Dr B. Godet – 01/2009 • Clinique

La catégorie de ce document est-elle correcte?
Merci pour votre participation!

Faire une suggestion

Avez-vous trouvé des erreurs dans linterface ou les textes ? Ou savez-vous comment améliorer linterface utilisateur de StudyLib ? Nhésitez pas à envoyer vos suggestions. Cest très important pour nous !